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La la la la
la la, la laa, la...
"Au début du film, en se préparant à partir à Braye-la-Forêt, Julien entend, puis voit, dans la cour sur laquelle donne la fenêtre de sa modeste chambre (adresse : 13bis rue St-Louis en l'île), une petite fille qui joue à la marelle. Elle chante le premier couplet d'une comptine :
Six, cinq, quatre, trois, deux, un et une,
Mon oiseau a perdu ses plumes.
Plumes de bois et plumes de fer,
Nous nous retrouverons en enfer.
Plumes de fer et plumes de bois,
Le paradis n'est pas pour toi.
Le lendemain matin, lorsque Julien renonce à prendre le train pour Paris et quitte la gare de Braye-la-Forêt (pour retourner à La Fougeraie ? La fin reste ouverte...), on entend, en voix off, le second couplet, qui est identique au premier, hormis le dernier vers :
Le paradis est pour le Roi.
Quel oiseau a perdu ses « plumes de fer » ? Jacques Nueil, aviateur de guerre, est-il mort ? En se substituant à lui, Julien devient le Roi et trouve le paradis -- mais les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus..." Peter Kravanja