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Le 22e colloque national « Pour un sport sans dopage », organisé conjointement par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), s’est déroulé à Paris, ce vendredi 14 avril, au CNOSF.
A moins de 500 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024, le 22e colloque national pour un sport sans dopage a été l’occasion de rappeler que la promotion du sport propre est une composante à part entière de la préparation olympique et paralympique. En périodes préolympique et préparalympique, la défense des sportifs propres reste indissociable de la performance et de l’équité entre les athlètes du monde entier. Pour le mouvement sportif et la communauté antidopage réunis aujourd’hui à la Maison du sport français, comme pour les délégations olympiques et paralympiques, c’est dès 2023 que les Jeux de Paris 2024 se préparent et se gagnent.
Ce rendez-vous annuel était placé sous le sceau de la mobilisation générale pour que les actions de prévention et de suivi de nos sportifs aboutissent à des Jeux sans dopage pour le sport français. Mêlant présentations et travail en ateliers pour les participants, ce 22e colloque avait vocation à éclairer les sportifs et leur entourage sur les enjeux d’une pratique sportive propre sport intègre en partant de leurs questionnements concrets. Souvent présents dans le quotidien des sportifs, les compléments alimentaires ont ainsi fait l’objet d’une large table ronde, entre risque de dopage, équilibre nutritionnel et recherche de la performance.
En tant que pays hôte, la France est tenue à une exigence d’exemplarité en matière d’antidopage, en vue de la préparation de sa délégation nationale mais aussi de son programme national antidopage. Dans cette perspective, la lutte antidopage s’inscrit dans un cadre collaboratif sur le plan international et le colloque a souhaité s’ouvrir à ses partenaires étrangers en invitant plusieurs acteurs de l’opération dite « Aderlass » pour décrypter cette grande affaire de dopage sanguin en Allemagne et en Autriche, ainsi que des responsables de l’agence britannique de lutte contre le dopage (UKAD) qui sont revenus sur l’héritage antidopage des Jeux de Londres 2012.
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