Soignant.e.s en Soins Palliatifs S02E07 (se) Représenter l’agonie 05 - la phase agonique 02.

Soignant.e.s en Soins Palliatifs S02E07 (se) Représenter l’agonie 05 - la phase agonique 02.
On en arrive à la fin de la description des symptômes que l’on retrouve lors d’une agonie. L’occasion de parler de toutes les thérapeutiques à la disposition des soignant.e.s pour calmer les symptômes de douleur, d’anxiété, d’encombrement…
L’occasion aussi d’évoquer ma grand mère, Catherine Devaux qui nous a quittés en septembre 2020 et de remercier l’Unité de Soins Intensifs Neuro Vasculaire du CHU de Nîmes qui l’a accompagnée de la meilleure manière qui soit, en mettant en oeuvre des soins palliatifs dans leur service.
A venir début 2022, une interview vraiment passionnante avec ma collègue infirmière Charlotte Madieu, sur ce que sont pour elle les soins palliatifs et sur les raisons qui l’ont poussée à les quitter.
Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette année !

[@christellejoan3492]

Merci pour ce magnifique témoignage et votre dévouement heureusement que des personnes comme vous existent immense gratitude 🙏🙏🙏🙏🙏

[@InfirmieReporteRLeSoinenImages]

Merci pour votre soutien et vos mots qui réchauffent le coeur.

[@blondellemarie-jeanne3845]

Docteur , je vous admire Comme vous aimiez votre grand mère, en photo je crois av vous. Les soins palliatifs sont une bénédiction , et devraient être accessibles à tous . Pour ma maman en 1991, cela n existait pas . Je l ai soigne seule.Encore merci pour tant de dévouement

[@isadulac8664]

Merci pour toute cette bienveillance... J'ai accompagné mon mari,( atteint d'un cancer avec des métastases sur beaucoup d'organes) et il a été hospitalisé dans un centre médical pour les personnes atteintes de cancer. Durant, les hospitalisations, je restais 24/24h avec lui. Je lui donnait sa douche, je m'occupais de la colostomie, j'allais acheter ce qu'il avait envie de manger....Je tentais au maximum de "faire comme à la maison". La dégradation a été très rapide et nous sommes arrivés aux soins palliatifs. Ce n'était pas une surprise, mon mari ne voulait pas trop "entendre", les médecins et le personnel soignant m'ont toujours tenue informée de l'évolution... Et il a eu les "symptômes de la fin": il a commencé à me dire qu'il y avait une femme avec lui et parfois dans son lit... Je réussissais à le rassurer, mais il a bien compris qu'il se rapprochait de l'issue. Ensuite, il a cessé de pouvoir déglutir, nouveau cap, l'alitement total, les massages que j'effectuais avec le personnel et les soins de bouche,etc. Il a demandé une sédation (pas la plus profonde), quand je lui parlais, certaines réactions me faisaient comprendre qu'il était encore là. Les derniers jours, je n'ai plus eu besoin que le docteur me précise qu'il était "au bout" (le mot agonie a été très peu employé). Sa peau s'est modifiée, ses narines étaient pincées...finalement au moment de ses derniers souffles, je paniquais puis je lui ai dit qu'il pouvait partir et que je l'aimais. ...et voilà. ... Je suis très reconnaissante à tout le personnel de ce centre de la façon dont ils s'occupaient de lui, mais de moi également (j'ai un traitement lourd pour une spondylarthrite ankylosante). Je suis restée "accompagnatrice" durant 1 année à "vivre" dans ce centre médical. Il est tellement important de mettre les bons mots durant toutes ces phrases et nous avons eu la chance d'être entourés de personnes bienveillantes, beaucoup d'empathie sans tomber dans le mélodrame! Vous exercez un travail difficile et rempli d'humanité. Heureusement que vous êtes présent pour les patients et leurs proches!!.

[@InfirmieReporteRLeSoinenImages]

Merci pour ce partage. On parle peu du poids qui pèse sur les aidants. Et quoi qu’il arrive nous ne restons que des professionnels du soin. Quand c’est possible, sans aucune obligation et sans aucun jugement, nous demandons l’aide des proches et leur présence parce que nous savons que nous ne sommes pas là pour remplacer parfois des années de relation. Et puis parfois aussi on essaye par de petites attentions de s’occuper de la famille, de les déculpabiliser de leur absence, nécessaire, parfois même vitale. Ce chemin nous le faisons ensemble, même quand c’est inconfortable, même quand il y a des tensions familiales. Accompagner jusqu’au bout, quoi qu’il arrive, du mieux possible, c’est l’essence du métier que l’on a choisi. Je vous remercie à nouveau pour votre témoignage.

[@missarakna]

​@@InfirmieReporteRLeSoinenImages mais quand il n'y a pas de proche ? Il me reste un meilleur ami qui lui aussi petit a petit met de la distance..

[@nicolascordier12]

Merci pour ces vidéos Laurent ! Cela est très intéressant. J'ai moi-même été aidant pour ma grand-mère décédée en 2017 et malheureusement nous n'avons bénéficié d'aucune aide de la part des services de soins. Je sais que ce n'est pas le cas de tous les services de soins heureusement et j'espère que vos vidéos aideront les soignants à s'informer sur la fin de vie.

[@InfirmieReporteRLeSoinenImages]

Merci beaucoup Nicolas. Tout l’intérêt sera de diffuser la culture palliative au sein de toutes les unités de soins pour que les patients soient accompagnés comme il faut. C’est l’un des objectifs du nouveau plan national de soins palliatifs 2021-2024. Je ferai un point là dessus avec les principaux acteurs du plan dans une vidéo prochaine. Merci encore de votre soutien.

[@jdims651]

Ce sont des mesures que vous tentez de prendre pour soulager physiquement un mourant, a votre niveau..en essayant de faire de votre mieux'...mais vous serez toujours impuissants pour soulager les douleurs de l'âme. Car c'est la Religion qui s'occupe de cette affaire. C'est à dire la foi du mourant. Donc selon sa foi son agonie sera plus ou moins difficile. Ainsi que le devenir de son (nos) âme(s)

[@mugen2401]

Comment avez vous pu avoir son accord, si cet homme était en hypovigilence avant que vous lui posiez la question ❓ La loi sur l euthanasie va passer et à vous écouter ce n est pas trop tôt.

[@pollycambou6408]

Ce sont des choses qui peuvent se discuter bien longtemps avant la fin de vie, en particulier dans le cas où la personne a une maladie incurable et qu'elle n'est pas encore en phase d'agonie. La désignation d'une personne de confiance sert à faire respecter ses volontés quand il n'est plus possible de s'exprimer.

[@mugen2401]

@@pollycambou6408 Lui n est pas rentré en discussion directement avec le patient bien avant,or c est au patient qu il faut poser la question pas à ses proches ni a une personne dite de confiance car celle-ci ne peut pas savoir quel sera la volonté du malade le jour de l aggravation de ses symptômes. Donc votre justification n a pas le moindre sens.

[@Abyssin92]

Nous nous emm...ez avec l'écriture inclusive, qui, je vous le rappelle, est interdite en France !

[@mugen2401]

Vous reprochez donc à l euthanasie vos propres dérives pour un résultat final bien moin satisfaisant pour les patients, en plus de littéralement les torturer en prétendent toujours hypocritement agir exclusivement dans l intérêt des patients. Vos contradictions sont sidérantes. Vous vous prenez pour un combattant mes les seuls véritables combattants, qui vont retrouver un contrôle total de leurs vies dans peu de temps, sont les malades qui eux se battent réellement 24/24h et 7 jrs sur 7 contre la maladie et la souffrance psychique et physique. Si la totalité des malades en fin de vies, qui ont la possibilité de s exprimer, demandent l euthanasie cela devrait vous mettre la puce à l oreille surtout lorsque cela vaut également pour les anciens membres des services de tortures ( palliatifs). C est pourquoi je suis finalement convaincu que les gens comme vous qui balancent de telles contradictions, ne le font que pour tenter de faire disparaître leurs propres culpabilité, tant pour les actes que vous avez déjà commis que pour ceux que vous allez encore commettre au quotidien par lâcheté en raison de votre incapacité à vous reconvertir professionnellement parlant. Sachez néanmoins une chose, personne d autres que vous ne payera le prix et les conséquences concrètes de votre culpabilité. Mais les eux n y sont pour rien et ce n est qu une question de temps avant que vous preniez leurs places. Le jours où vous verrez votre images en lieu et place du lit des patients que vous cotoyez, ce jours là vous mettrez un thème à vos actes criminels.