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Le sommet SADC-EAC, prévu pour traiter de la crise en République Démocratique du Congo (RDC), a une nouvelle fois échoué à produire des résultats concrets. Le président Félix Tshisekedi a décidé de participer à cette rencontre par vidéoconférence, une décision qui reflète sa frustration croissante face à l'inefficacité des sommets internationaux. Le sommet, qui s'est tenu à Dar es Salaam le 8 février 2025, aurait dû se concentrer sur la situation sécuritaire de l'est de la RDC, où la violence, alimentée par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda, continue de ravager la région.
Malgré la gravité de la situation en RDC, le sommet n'a pas apporté de réponses concrètes aux défis de sécurité et humanitaires. La ville de Goma, déjà largement détruite par le conflit, était un des symboles de la souffrance de la population. Les chefs d'État présents ont échoué à aborder de manière directe et ferme la responsabilité du Rwanda, qui soutient les rebelles du M23. Ce manque de confrontation avec Kigali a été perçu comme une occasion manquée de protéger la souveraineté de la RDC et de mettre fin à l’agression étrangère.
La décision de Tshisekedi de ne pas se rendre à Dar es Salaam a suscité des réactions mitigées. Si certains ont salué sa prudence face à un sommet jugé inutile, d'autres y ont vu un signe de mécontentement vis-à-vis des leaders africains incapables de faire avancer la cause de la RDC. La vidéoconférence est apparue comme un choix symbolique, marquant le désenchantement de Tshisekedi face aux démarches diplomatiques qui ne conduisent à rien de concret.
Le sommet a été marqué par une absence de dialogue direct et sérieux sur le rôle du Rwanda dans le conflit. Alors que la RDC appelait à une pression internationale contre Kigali, les autres leaders présents n’ont pas voulu remettre en question l’agresseur. Ce manque d’engagement à mettre en cause le Rwanda a laissé de nombreux observateurs perplexes quant à l'efficacité réelle de ces rassemblements diplomatiques.
Au lieu de discussions substantielles, le sommet a été dominé par des échanges de courtoisie et des résolutions vagues. Aucune mesure forte n’a été prise pour résoudre la crise, et les diplomates ont continué à jouer un jeu de façades sans s’attaquer aux racines du problème. Cette inaction a renforcé la perception que ces rencontres sont avant tout des événements symboliques, sans impact réel sur les terrains de guerre.
La situation en RDC, exacerbée par les actions du M23 et du Rwanda, est devenue de plus en plus difficile à gérer pour Tshisekedi. Son leadership est mis à l'épreuve, tant sur le plan interne qu'international, alors que les forces armées rwandaises continuent d'agir en RDC orientale. Le président congolais, frustré par l'inefficacité des dialogues diplomatiques, se trouve à la croisée des chemins, face à la nécessité de défendre son pays tout en devant composer avec des voisins qui ne semblent pas prendre la crise au sérieux.
L'absence de Tshisekedi à Dar es Salaam n'a fait qu'illustrer son désenchantement envers l'Union Africaine et les autres instances régionales. Bien que ces sommets soient importants en théorie, ils ne parviennent pas à offrir des solutions tangibles aux problèmes de la RDC. Cela soulève des questions sur l’utilité de ces rencontres et sur la nécessité d’adopter une nouvelle approche, plus centrée sur des actions concrètes et responsables.
Le sommet a échoué à alléger la souffrance de la population de l'est de la RDC. En dépit des discours et des déclarations diplomatiques, aucune avancée significative n’a été faite pour améliorer la sécurité ou la situation humanitaire. Les dirigeants présents semblent plus préoccupés par leurs relations diplomatiques que par le sort des Congolais, un constat qui met en lumière l’incapacité de la diplomatie internationale à résoudre les problèmes réels de la région. #RDC #Tshisekedi #SADC #EAC #Rwanda @ • Sommet SADC-EAC: Une p...