Les chaises, elles grincent sous le poids des jours Elles cassent nos dos, mais pas nos détours Le corps tient bon, solide comme un roc Mais dans la tête, c’est l’orage qui choque Des listes infinies qui tournent en rond Un planning gravé sur le front On avance, on sourit, on fait semblant Mais dedans, c’est l’effondrement Le physique est épargné, pourtant tout s’écroule Les pensées s’emballent, nos têtes s’affolent La charge mentale, elle danse, elle brûle Et nous dirige lentement vers le chaos qui nous saoule Des attentes partout, des rôles à remplir Un puzzle infini qu’on ne peut finir On joue les piliers, on reste debout Mais les fissures, elles s’élargissent malgré tout Un sourire plaqué pour calmer la marée Un souffle court, mais rien à avouer On vit à l’usure, comme des machines Les jours se succèdent, les nuits assassines Le physique est épargné, pourtant tout s’écroule Les pensées s’emballent, nos têtes s’affolent La charge mentale, elle danse, elle brûle Et nous dirige lentement vers le chaos qui nous saoule Qui portera ce poids qu’on cache si bien ? Qui saura lire les ombres dans nos mains ? Les chaises sont dures, nos âmes plus encore Quand vient la nuit, on s’endort au bord Le physique est épargné, pourtant tout s’écroule Les pensées s’emballent, nos têtes s’affolent La charge mentale, elle danse, elle brûle Et nous dirige lentement vers le chaos qui nous saoule Le dos tient bon, mais le cœur vacille Le mental ploie sous l’invisible On avance, on s’accroche à nos idéaux Mais au fond, on frôle toujours le chaos.