DANCEFLOOR(S) #2 - Sweat Lodge, chapiteau de Troie

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Sourdoreille

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Күн бұрын

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@martingeoffre606
@martingeoffre606 Ай бұрын
SweatLodge est né en 2005, mais SweatLodge a une préhistoire. Nombre de ses fondateurs faisaient partie du sound-system Nambikwara. En 2001, notre crew chope un hangar à Nîmes. On organise alors quelques parties dans la street et dans les champs. Quand, pour la première fois, un hélicoptère a survolé notre dance-floor au petit matin, on n’était pas peu fiers : ça y est, on était adoubés par les cops ! Puis, avec une équipe parisienne rencontrée à la Caserne de Cergy, on ouvre en 2003 un squat à Rennes, « Le Castel Garbo » aka « Le Château ». À deux pas du centre-ville, nous tenions fort notre bastion pour offrir aux freaks du coin quelques soirées mythiques. À partir de ce noyau, SweatLodge a vraiment vu le jour deux ans plus tard à Nantes en collaborant avec des membres du sound-system Karbon14 et du chapiteau Chez Gino. La free party s’était durcie avec la répression, et l’on avait envie de quitter le kaki pour se donner un peu de couleurs. Le chapiteau de cirque, rassurant dans sa forme, était également pour nous un moyen de faire cheval de Troie pour que nos fêtes soient tolérées par l’establishment. Les Zones d’Autonomie Temporaire que nous déployions se déplacèrent alors du politique au poétique. Néanmoins, notre dance-floor restait engagé. Traditionnellement, la Sweat Lodge - « hutte de sudation » - est un rituel amérindien où l’on atteint des états modifiés de conscience grâce à la chaleur. À son image, notre chapiteau se voulait un ventre matriciel où il advient quelque chose à force de danse et de sueur. Je suis toujours persuadé que ce quelque chose a la force d’une bombe, capable de faire trembler les murs de Babylone. En 2005 donc, nous trouvons une ancienne laiterie dans le vignoble nantais où habiter et stocker le matériel ; et durant trois ans, on organise des fêtes, soit en obtenant les autorisations nécessaires auprès de villes comme Nantes et Rennes, soit en continuant de monter le chapiteau dans les champs ou des lieux alternatifs un peu partout en France. Dès le début, nos soirées sont déguisées, et le public s’y retrouve, l’ambiance est cool : difficile de jouer les bad boys quand t’es costumé en lapin bleu. Le cirque et le spectacle sont également présents dès la première fête avec la compagnie Bankal. Notre volonté étant de fondre piste de cirque et piste de danse, afin que le spectateur soit aussi danseur. En 2007, on intègre le collectif Quai des Chaps, qui œuvre à la promotion des arts nomades : ceux qui se rêvent, se créent, se jouent et se rencontrent sous nos toiles de chapiteaux. En 2008, nous créons notre premier spectacle « SweatLodge Labo ». Mis en scène par un artiste de la Brat Cie, ce Freaks-Show joue au cœur de nos nuits techno. Pour le présenter, on repart sur les routes de France pendant deux ans, étant même invités à jouer par le Zoo/usine de Genève et le Fusion Fest en Allemagne. Nous y rencontrons des artistes et des activistes qui font encore partie aujourd’hui de notre crew. Cette même année 2008, notre arrivée à Pol’n, lieu nantais d’expérimentation pluridisciplinaire, donne un coup de fouet à l’équipe qui enchaîne les projets et les collaborations : le festival « Dark Side of The Clown » aux Machines de l’île, le off des festivals « Éclat » d’Aurillac et « Chalon dans la rue », la mise en place d’actions culturelles avec Zulu Circus, nos premières soirées en salle à l’Olympic… À partir de 2011, nous quittons Pol’n pour rejoindre nos amis de Quai des Chaps au « 378 ». Après l’arrêt de « SweatLodge Labo », nous commençons à expérimenter les entresorts forains dans nos fêtes. Ceci, ainsi que la magnifique expo « Hecho Mexico », préfigure la création du collectif Toto Black, qui intègre bientôt notre association en même temps que le crew de musiciens « Les Fantastiks ». Cet afflux de sang neuf fut un bol d’air salvateur qui opéra de nouvelles façons de concevoir notre identité artistique et nos modes d’organisation. Mais cela, nous vous le raconterons dans l’édito d’un prochain numéro de Diaphorèse ! Édito pour le fanzine Diaphorèse, Août 2021
@FredMartin233
@FredMartin233 Ай бұрын
Merci pour ces précisons sur votre parcours
@waverisemusiquemc
@waverisemusiquemc Ай бұрын
Yé les Sourdoreilles ;) kzbin.info/www/bejne/bnTTk4R8lJWaaac
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