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Onze témoignages nous montrent à quels point la vie du Padre Pio stimule la ferveur, la piété et le courage de tous ceux qui sont ses protégés. Deux d’entre eux nous en apprennent sur des traditions catholiques (de Crozon, en Bretagne, et de Québec) ; les autres racontent leurs réactions face aux calendriers qui leur sont parvenus, aux prières lues en fin de vidéos et aux grâces qu’ils ont vues à l’œuvre dans leur vie et celle de leurs proches.
C’est le cas de Dany qui a récemment découvert le Padre Pio : celui-ci l’a « déjà tiré d’une situation très embarrassante ; je ne sais pas comment il l’a fait, mais le fait est qu’il m’a tiré d’embarras ».
Jeanne, mère de famille à Québec, remercie la chaîne de parler « des doctrines de l'Église, de rappeler aussi le Ciel, le Purgatoire, l'enfer ». Elle ajoute une histoire charmante et pittoresque arrivée dans sa famille concernant les Anges gardiens, et qui vaut le coup d’être écoutée.
Crozon est un coin de caractère situé dans la partie la plus avancée de la Bretagne sur l’Océan Atlantique. La nature a doté la presqu’île de Crozon d’une forme topographique en croix : un signe providentiel ? Le Finistère (finis terrae, l’extrémité de la terre) a toujours été une région religieuse ce qui était et sera, ici, en Bretagne, synonyme de catholique… Notre ami nous fait une description aussi synthétique que bien tournée des pentys bretons.
La portée de la « petite voie » de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus n’est pas trop commentée hors de cercles spécialisés, la question que j’ai abordée pour la Toussaint et le jour des Morts était donc assez nouvelle, et il était naturel qu’elle soulève au moins une question. À propos du Purgatoire, j’ai parlé d’une conséquence de cette doctrine de la « petite voie » qui démontrait qu’il y avait un moyen pour aller tout droit au Ciel, sans même passer par le Purgatoire. À cause de nos fautes, nous aurons besoin d’une purification avant d’entrer au Ciel. Vouloir y échapper en adoptant la « petite voie » de sainte Thérèse ne relève-t-il pas d’un calcul contraire à l’humilité ? Si le Seigneur me juge indigne d’entrer tout de suite au Ciel n’en serai-je pas plus indigne encore en essayant de contourner sa justice ? Voilà la question de Véronique.
Vous partez de l’hypothèse que ce moyen est facile. Mais ce n’est pas le cas. La voie de l’humilité peut être un martyre. La preuve est que l’Histoire est replète de personnages aux dons éminents, mais on cherche longtemps des personnes vraiment humbles. Combien de gens importants ont-ils gâché leurs dons par amour-propre ? Ce moyen est beaucoup moins facile qu’il y paraît. On dit que notre amour propre ne meurt qu’un quart d’heure après nous… C’est pourquoi vous voyez bien des gens « importants » qui n’arrivent pas à comprendre sainte Thérèse de Lisieux. L’humilité est le grand écueil pour comprendre sainte Thérèse et le Padre Pio aussi. L'humilité coûte beaucoup aux hommes : accepter que, seul, on n’arrive à rien, qu’on a besoin de Dieu même pour Le prier convenablement, car « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5), cela répugne à l’homme. Le moyen de sainte Thérèse est de faire tout par Lui, avec Lui et en Lui, et c’est le plus vertueux des chemins, quoique fait pour tout le monde, pour les petits et les grands, s’ils le veulent. Voilà pourquoi l’âme qui suit la « petite voie peut aller droit au Ciel ».
On ne suit pas la « petite voie » dans l’objectif d’échapper aux souffrances du Purgatoire mais dans le but de rendre une plus grande gloire à Dieu. D’autant plus que si Dieu veut envoyer à la personne la souffrance ici-bas, ce sera à elle de l’accepter avec amour au lieu de se crisper dès qu’elle arrive. Surtout ce n’est pas l’âme qui choisit mais Dieu. Il faut accepter d’être dans Ses mains comme une balle dans la main d’un enfant : quand l’enfant veut jouer avec elle, il la prend, la lance, la jette au loin. Quand il s’en lasse, il la laisse de côté et l’oublie.
Acceptons la juste sentence de Dieu pour nous sur Terre, et acceptons dès aujourd’hui avec humilité Sa miséricorde pour après notre mort. Ici, il n’y a pas de calcul mais de l’humilité.