Émission “Une vie une oeuvre” dirigée par Martin Quenehen. “Nicolas Machiavel, storico, comico e tragico” : première diffusion sur France Culture le 10 avril 2008 (rediffusée le 31 janvier 2015). L'auteur du “Prince” n'est pas le cynique que dépeint sa légende noire. Il fut plutôt un homme libre et un fervent républicain, au sourire en biais... Peinture : Cristofano Dell'altissimo, “Portrait de Nicholas Machiavel”. Par Simone Douek. Réalisation : Dominique Costa. Attachée de production : Claire Poinsignon. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque centrale de Radio France. 1ère diffusion : 10/04/2008. “Historien, comique et tragique” : c'est ainsi que se désigne lui-même Machiavel, en signant une lettre adressée à son ami Guichardin à propos des événements de 1525, et des temps troublés où Charles Quint assure sa mainmise sur la péninsule italienne. Historien, il n'a cessé de l'être, depuis les années où, nommé secrétaire à la chancellerie florentine, il effectue des missions diplomatiques à l'extérieur : il scrute alors la vie politique de Florence et des pays où il se rend, il l'analyse, il l'écrit, éclairé par la lecture des Anciens. Et ce, jusqu'à la fin de sa vie, puisque toute son œuvre est générée par ses activités politiques qui suscitent chez lui discours, commentaires, réflexions, pour aboutir à ce dernier grand texte, commandé par Jules de Médicis devenu le pape Clément VII, que sont les Histoires florentines où il traite de l'histoire toute contemporaine de Florence. Comique, celui qui écrit aussi des pièces de théâtre dont la plus connue, “La Mandragore”, retrouve, à travers le rire et les personnages créés, des échos de la politique et de la vie publique dont il ne peut jamais vraiment s'éloigner. Tragique, comme sa description de la réalité des hommes, comme le destin et les qualités qu'il prête au Prince, qui “ne peut fuir le renom d'être cruel”. Et ce froid réalisme politique a engendré le mot “machiavélique”, quand il faudrait plutôt expliquer ce que “machiavélien” veut dire. Avec : Corrado Vivanti, auteur de “Machiavel ou les temps de la politique” (éd. Desjonquères) Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, traducteurs du “De principatibus, Le Prince” (éd. PUF) Françoise Decroisette, professeur de littérature italienne, spécialiste du théâtre italien, traductrice Myriam Revault d'Allonnes, professeur des universités à l'EPHE, auteur de “Doit-on moraliser la politique ?” (éd. Bayard) Thèmes : Arts & Spectacles| Politique| Renaissance| Nicolas Machiavel Source : France Culture #Machiavel #NicolasMachiavel #Italie #Renaissance #Politique #LePrince #UneVieUneOeuvre #FranceCulture
@patersonnzue64298 жыл бұрын
merci pour ce documentaire. pour moi Nicolas Machiavel est l'auteur qui a le plus étudier l'homme dans son comportement et sa psychologie. il seulement eu tord d'avoir dit la vérité. son oeuvre lui donne parfaitement raison avec ce que nous vivons avec tous ses mensonges des médias traditionnels sur les crises dans le monde. merci!!!
@LeSemaphore8 жыл бұрын
Avec plaisir. Merci pour votre chaleureux commentaire !
@Sofia-rk1fv3 жыл бұрын
Merci.tres intéressant.( l illustration sonore par contre n est pas très agréable)
@renaud-julesdeschenes99037 жыл бұрын
Merci !! pour ce partage, j'apprécie au plus haut point... Renaud Jules Deschênes
@federalisteconstitutionnel10 ай бұрын
Très bonne production de France culture (dans le fond comme dans la forme)
@cheikhdaffe99448 жыл бұрын
Merci pour cet intervention intellectuel
@paulblaiso18006 жыл бұрын
Merci... pour les explications.
@philintepeintures335010 жыл бұрын
Superbe merci !
@LeSemaphore10 жыл бұрын
Le plaisir est partagé, Philinte. Merci pour votre chaleureux commentaire !
@papamamefame11297 жыл бұрын
c'est un plaisir pour moi de decouvrir votre emission.j'ai ete nourri aux lettres des ma petite enfance.je suis un professeur de francais a la retraite.merci.nb:je ne sais pas placer la cedille ni l'accent sur le a.je m'appelle malick fame.je vis a dakar.
@mkrump94038 жыл бұрын
56:48 Dommage qu'il ait eu manqué de courage... Par contre, il respectait sa limite...