Tristan Murail - Cailloux dans l'eau (2018)

Tristan Murail (*1947)
Cailloux dans l'eau : for piano (2018)
François-Frédéric Guy, piano
Composer information:
goo.gl/Wx5Pou
Publisher information:
goo.gl/5hB2sq
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[@christophernorman2671]

Look at Murail going soft in his old age; I love it, thanks for posting 😊

[@mimmodippolito7258]

Really great avantgarde, post classical, experimental....like absolutely

[@machida5114]

sodelicious...........................

[@ondrejstochl5065]

Great. Crystal clear and dynamic...

[@DmitryTimofeev]

New Murail! Wow!!

[@CalebSension]

Intoxicating, gorgeous. Especially those more chorale-like phrases. Delicious. The references to Debussy come through brilliantly. I'd quite enjoy performing the two pieces side by side. Kudos to the pianist, too. This writing can be quite difficult in the small scale voicing of individual chords, but also in the large scale when it comes to an overall coherent performance.

[@futurists7076]

Cette pièce renferme les 3 clichés principaux de la musique contemporaine pour piano qu'on peut entendre sur presque tous les continents depuis des décennies. A savoir l'abstraction, encore de l'abstraction et toujours de l'abstraction. François-Frédéric Guy, excellent pianiste au demeurant, a beau fanfaronner ici et là que Tristan Murail est un génie, que son écriture pour piano est ceci ou cela, ou autre bla bla, la réalité demeure obstinée; il ne s'agit là que de bons procédés entre un compositeur un brin officiel et un interprète qui ne l'est pas beaucoup moins. Chacun se passe délicieusement la pommade, en empochant les subventions qui donnent à l'un comme à l'autre l'impression très illusoire de participer à quelque événement musical important. Du reste c'est aussi cette mafia musicale, essentiellement politique à défaut d'être créatrice, qui pousse la plupart des compositeurs sans talent à noircir leur papier à musique en y apposant avec gourmandise un énième numéro d'opus composé à la va vite, et les éditeurs les plus en vue à les publier illico comme étant le nec le plus ultra du moment. Non, non et non messieurs et mesdames, cette musique n'est pas du "Debussy d'aujourd'hui" comme on peut parfois le lire. De grâce nettoyons nos oreilles et éduquons nous un peu avant de dire ces très embarrassantes âneries. Debussy a inventé un monde sonore inouï, une forme d'expression ultra novatrice mais qui garde un lien avant le passé! C'est là où réside sa force, lui comme de nombreux génies de la même époque en France. Aujourd'hui, et en réalité depuis déjà un moment, les compositeurs qui n'ont strictement rien à dire se pavanent soit dans un bavardage inconséquent et stérile, soit en s'enfermant dans un minimalisme extrême. Le drame est que dans l'un comme dans l'autre cas ces "discours" reflètent une profonde fainéantise d'écriture. Je parle d'une absence quasi totale d'un discours harmonique, d'une construction réellement lisible et variée. A la place de cela des sonorités et des effets instrumentaux à n'en plus finir, où le début, le milieu comme la fin ne sont qu'une seule et même morne litanie interchangeable. Certes c'est sévère comme jugement, mais ce jugement correspond à la réalité et les principaux acteurs de cela le savent parfaitement. Un compositeur peut ne pas avoir de talent et être propulsé dans les cactus des récompenses pour bien d'autres raisons que des raisons artistiques. Mais il n'est pas dupe. Parfois, parvenir à décrocher des prix et des commandes en se sachant pourtant médiocre peut être une formidable revanche sur les beaucoup plus talentueux que soi, mais dont on sait aussi que ces derniers resteront pour beaucoup dans l'obscurité. Passons.....

[@Athanase45France]

Pour cette pièce, la référence à Debussy est consciente et assumée par Murail dans la brève notice qu'il consacre à sa pièce : "Cette pièce s'inspire, librement, des célèbres Reflets dans l'eau, du premier cahier des Images pour piano de Claude Debussy. Ces reflets, quelques cailloux, négligemment jetés, vont les perturber en agitant la surface de l'eau par quelques ondes "spectrales"... On pourra néanmoins reconnaître la grande forme de la pièce de Debussy au travers de ces perturbations, tandis que l'écriture pianistique s'inspire largement des techniques à l'œuvre dans ces Images (dans les Reflets dans l'eau, ou aussi dans Poissons d'or) , et tâche de les mettre au service de mon langage personnel. Cette pièce est dédiée à François-Frédéric Guy. Tristan Murail"

[@christophegeoffroy4281]

Quelle pièce contemporaine pour piano trouve grâce à vos oreilles ?

[@futurists7076]

@@christophegeoffroy4281 Eh bien prenons le prélude et fugue XXVII du compositeur Stéphane Delplace, magistralement interprété par Lucas Debargue. Cette pièce, et un certain nombre d'autres du même compositeur me plait. En espérant avoir répondu à votre question.

[@toothlesstoe]

Sounds like contemporary-music-bashing for the sake of contemporary-music-bashing. You appear to possess a very sciolistic understanding of music, as you haven't explained in any detail what makes this music mediocre.

[@pjimenez08]

A new Debussy.

[@toothlesstoe]

I could see that, but it still sounds unique apart from Debussy. Almost has a tinge of Obukhov to it as well.

[@ja_cob_mus]

This piece consciously references Debussy's Reflets dans l'eau. It mirrors the structure almost exactly, uses many of the same motifs and contours, but "updates it" with Spectral harmonies and rhythms. And Spectralism itself sought out to do exactly what Debussy did at the beginning of the century: to liberate harmony from hierarchical, teleological functions and give it instead a sensorial timbral role, and to liberate structure and rhythm from syntactical/dialectical/morphological models and develop them instead from contemporary understandings of perception.

[@bernab]

Also reminds me a bit of Messiaen.