Un téléphérique à Brest

Après New York, Londres, Rio de Janeiro ou Barcelone, Brest va faire son entrée dans le cercle fermé des villes possédant un téléphérique urbain. Le 9 décembre 2011, les élus de Brest Métropole Océane ont approuvé à l’unanimité un projet de création d’une liaison aérienne par câble au-dessus de la Penfeld, entre le bas de la rive gauche de la ville et le futur quartier des Capucins.

[@TypiakPresident]

- Par grand vent ce téléphérique ne pourra pas fonctionner, et comme à Brest on a souvent des gros coup de grain... - La liaison bas Siam / plateau des capucins provoquera une diminution significative du passage des gens à rive droite, particulièrement à Recouvrance, et de ce fait entraînera une baisse de la fréquentation des commerces de cette zone occasionnant avec certitude la fermeture de plusieurs établissements. (le simple fait d'avoir supprimé les places d'arrêt-minute rue de la Porte à fait baisser de 20% les chiffres d'affaires des commerçants de cette zone.) - Certains parking actuellement gratuits seront dédiés au téléphérique et deviendrons payant. (encore du rackettage masqué.) - La mairie veut que le plateau des Capucins devienne une extension à la rive gauche et un lieu pour les "bobos". (ça fait bien pour une marie qui se dit de gauche.) Même si certain Brestois seront embauchés ne pensez pas que Brest fera appel à des entreprises locales pour ces travaux, on l'a bien vu pour le tram... Omission volontaire de ces informations ?

[@schnurzblob4785]

Le projet ne me parait pas déconnant. Le problème est la conjoncture. Les investisseurs ont dit dès le départ qu'un téléphérique rendrait le site plus attractif car les arrêts de tramway sont trop éloignés. Mais en période de crise, les Capucins ne trouvent pas, hormis des organismes publics, de locomotive privée. Donc, on met la charrue avant les boeufs en faisant supporter aux finances publiques les incertitudes liées à la crise. Changer l'image de Brest, on peut le comprendre. Mais, il faut d'abord redynamiser l'emploi, briser l'autoritarisme commercial, etc.. avant de penser à réaliser de tels projets. Autre chose : fixer une date de fin de travaux peut générer une mauvaise construction à l'exemple des abords du tramway dont la finition laisse vraiment à désirer. Il est vrai que le nombre d'entreprises sollicitées pour sa construction compliquait la coordination mais cette date butoir des Fêtes Nautiques a obligé à rendre une copie imparfaite.

[@Layxiz]

Ça ne m'inspire pas confiance :)