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Paroles:
Bon... Pour la route vers l'optimisme, il faut encore que je me décide.
Mon essence fuit, j'anticipe la panne dans mes récits.
Certaines choses persistent, j'en suis lucide.
Si certains grandissent, d'autre exit en 2006.
Mama Lova, comme un hymne à l'amour absent.
Puisse ma voix, ma foi m'envoyer vers l'autres versant.
le poids des mots vous stressent parait-il,
mais ces mots sont les maux de mômes dont on a crevé la rétine.
Ferme les yeux, écoute leurs sanglots dans tes oreilles.
C'est vrai t'as pas le temps, t'as surchargé ton horaire.
Entre égoïsme facile, broutille, boulot, tromperie
télé, fric, goulot, quel couteau tuera ta famille?
étais-tu celui qui, à l'école, préparais des poèmes,
avec le cafard d'un gosse de divorcés, avant Noël?
La solitude face à face à la Xbox,
Cette console, te console-t-elle du manque d'amour proche.
Belle époque, on s'aime, on divorce.
Le décor n'est plus celui d'un cœur sur une écorce.
Je ne t'apprends rien, la chute libre c'est si doux.
Pour l'histoire, nous sommes que les petits fils d'un baby boom.
Tu te rappelles celui qui pleurait, hurlant d'arrêter
pendant quand les autres l'insultaient, le frappaient, à la récré.
Le boiteux, le dernier de classe, le gros puis l'étranger,
le taré, le timide se poussé à se retrancher.
L'enfant d'ici, l'enfant de là-bas, celui qui crie, celui qui se bat.
Les infanteries d'enfants soldats.
L'enfant lucide d'être malade, parlant d'espoir,
l'enfant sale du macadam qui attend le prochain Bambaataa
L'enfant punit que Papa tape,
le fils unique que Maman gâte.
L'orphelin marqué par la DDAS.
Celui qui a faim pendant que je passe à table.
Celui que des touristes passent à tabacs
à l'hôtel de passes à Madagascar.
Car c'est vrai demande à Pascal (Bâtard)
Tu veux zapper, Moi j'en suis pas cap'
Je rêve de couper les ficelles et libérer les pantins
une chance pour la chanson des sanglots enfantins