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MERZHIN
"Marche et (c)rêve"
Extrait de l'album "MARCHE ET (C)RÊVE" (2022)
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merzhinfr.lnk.to/MarcheEtCreve
Réalisation : Nicolas Hervoches
Régie : Stéphane Omnès
Effets visuels : Jules Herco
Avec : Pierre Le Bourdonnec, Gwenn Cabon, Laurent Passerieux, Phil Inox, Chambo, Deejay Taj, Sébastien Berrou, Steven Moalic, Laurent Corre, Lucas Georget, Thomas Kerbrat, Jean-Christophe Colliou, Damien Le Bras, Ludovic Berrou, Baptiste Moalic, Stéphane Omnès, Jean Jacques
Remerciements : Olivier Cauchon, Stéphane Roudaut, Vivien Bescond, La Ville de Gouesnou
PAROLES
On gèle sur la dernière arche
Un monstre d'acier qui avale les rails de l'éternité
Brise-glace biblique
Missile perdu dans le flou balistique
Des temps révolus, des parcours diaboliques
En marche sans arrêt
J'ai trompé la mort en espérant la vie
J'ai sauvé ma peau en pariant sur le sort
Survivants du passé, prisonniers de l'après
Nous roulons à travers nos torts
On marche et rêve de regagner l'avant, échapper à l'hiver
On marche et crève, dans l'indifférence l'addition est sévère
On marche et crève, parqués comme des bêtes en attente de lumière
On marche et rêve de revoir ce jour où nous étions frères
Notre existence défile sur un fil ténu
Une machine microcosme, du vainqueur aux vaincus
L'indécence s'exprime, un mauvais film tordu
Une branche fragile sous des poids corrompus
Nous glissons sur ce monde perdu
L'univers s'effrite
Machiavel cornu
Nous roulons à travers nos torts
On marche et rêve de retrouver l'essence, l'utopie et l'ivresse
On marche et crève, à chaque révolution, un tour de plus en détresse
On marche et crève, mutilés par nos pairs, dès qu'on mord la laisse
On marche et rêve de contrôler la motrice, du bon côté de la pièce
On pensait changer l'irrémédiable donne de la fatalité
La prédiction, le contrôle comme une illusion, un ciel dégagé
On croyait pouvoir ignorer nos faiblesses, continuer à croquer
La pomme était pourrie, nos savoirs ennemis, nous ne sommes plus qu'une poignée
Quelques milliers d'âmes, dans ces rames blindées
Une nouvelle ère glaciale, à jamais passagers
Continuons à tourner, jusqu'au dernier