Violence et Médiation. La justice restaurative : quels enjeux ?

A l'initiative de la commission de justice restaurative de l'ANM,
l’IFOMENE, l'ANM, l’AME, l'IFJR, FRANCE Victimes, le SPIP, l’ARCA et la Commission MARD de l’Ordre des avocats de Paris se sont associés pour une soirée d’échange autour de la justice restaurative et du film initié par Salomé Van Billoen :
" Les cornes de la vache " Amahembe y’Inka
Le WEBINAIRE a eu lieu le lundi 15 novembre 2021
La projection du film a été suivie de tables rondes et d'échanges sur le forum avec la participation des personnalités suivantes :
Salomé Van Billoen, Dominique Retourné, Héloïse Squelbut, Olivia Mons, Nathalie Baquié, Wendy Thuillier, Cécile Dubernet, Janie Bugnion, Agnès Mendes Pires, Stephen Bensimon, Linda Benraïs, Johanna Hawari-Bourgély, Mamadou Diakhate, Didier Morfoisse, Angela Albert
Synopsis du film:
« Là où l’homme a montré ce qu’il savait faire de pire, il montre aujourd’hui ce qu’il peut faire de grand. Dans des villages au Rwanda, une expérience unique de justice est en train de naître. Des communautés villageoises du District de Huye apprennent à faire face, ensemble, aux violences domestiques et sexuelles qui les minent, à travers un processus de justice restaurative ! Des paysans comme Jean-Marie, Agnès, Evariste, Drocella et d’autres ont franchi le pas et ont donné un espoir énorme à leur communauté. Chemin faisant, ils posent en réalité une question fondamentale et universelle : quel est le sens de la Justice et que peut-elle faire pour que les personnes retrouvent leur humanité et se reconstruisent en lien avec leur communauté ? »
Durée: 50min. Réalisateur: François Bierry.
Bande annonce du film : vimeo.com/5094...
En partenariat avec des institutions d'enseignement, la Commission de justice restaurative de l'ANM, composée de Janie Bugnion, d'Agnès Mendes Pires et de Danièle Broudeur, cherche à promouvoir la justice restaurative et les pratiques restauratives dans divers champs, notamment l'école, l'entreprise, la justice. Pour ce qui est de la justice pénale, voici quelques extraits du site de l'Institut français de justice restaurative :
Depuis 2014, la loi permet aux personnes concernées par une infraction d’être informées sur leur droit de participer à des mesures de justice restaurative.
Alors que certaines questions demeurent sans réponse après une infraction, les mesures de justice restaurative offrent désormais l’opportunité aux personnes volontaires, qu’elles soient victimes ou auteurs, de bénéficier d’un espace d’écoute et de dialogue, respectueux de leurs droits et de leurs choix.
La justice restaurative a pour seul objectif d’offrir un espace de dialogue sécurisé et respectueux.
Elle a pour finalité, la restauration de tous, laquelle passe par :
• la réelle resocialisation de l’infracteur après exécution des obligations qui lui incombent,
• la réintégration de la victime après réparation de tous ses préjudices,
• le rétablissement de la paix sociale au sein de la communauté

[@accueilopalemediation7262]

Dans les objectifs, je suggère de parler de la victime en premier, puis des proches de la victime, de la paix sociale de la communauté, et l'auteur des faits pourrait arriver derrière, juste pour une question d'esthétique culturelle et de mon élan naturel à d'abord porter secours et soutien aux victimes. Et avant tout, merci d'avoir proposé ce sujet, cet élan de changement en alliant toutes les parties dans la discussion.