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Il est 23h17, le 22 février 2020, quand Adnane Nassih est atteint au visage par un tir de LBD. Le jeune homme de 19 ans vient de croiser la route de Yann T., un policier d’une brigade anticriminalité (BAC). Cet agent intervient avec ses collègues dans le quartier des Hautes-Mardelles, à Brunoy (Essonne). Adnane Nassih est mutilé alors qu’il court, de dos par rapport au policier. Son pronostic vital est engagé lorsqu’il est hospitalisé en service de neurochirurgie et opéré en urgence. Plusieurs os de son visage sont fracturés, une brèche menace son cerveau où de l’air s’est infiltré. Son œil droit, éclaté, est énucléé. Les images de ce tir, que révèle Libération, attestent que le jeune homme ne présentait aucun danger pour les policiers et contredisent formellement les propos de Yann T.. L’enquête judiciaire permet de retracer le déroulé de la soirée et livre, à travers des écoutes téléphoniques, des propos accablants pour les policiers. Pour eux, tirer au LBD est devenu un «jeu».
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