Dans la plupart de ces aménagements qu'il est agréable de suivre et d'approuver, il me semble néanmoins que l'on ne cherche pas assez à laisser accessibles de vastes zônes inondables, en prévision de futures crues soudaines et amples, compte-tenu du nouveau climat. La suppression des étangs, souvent pratiquée pour retrouver l'eau vive se justifie certes, mais n'oublions pas les bassins de déversement; on peut même parler à cet égard de marécages bienvenus ou de prairies inondables, propices au frêt du brochet. Et je trouve enfin que la mise en accusation de nos vieux moulins est souvent excessive, surtout quand on ne dit pas un seul mot des effluents chimiques qui polluent de façon diffuse ou brusquée; et ça , ça n'existait pas trop au XVIII°S... moulins ou pas.