J'ai regardé à nouveau le premier épisode d'Arcane avec qqun tout récemment, et j'ai trouvé que ça pouvait faire un très bon exemple de foreshadowing : on ne le voit pas du même oeil une seconde fois avec tout ce qu'il distille pour la suite

J'ai vu une série de 6 vidéos assez courtes (entre 3 et 12 minutes) dans lesquelles Alexandre Astier parle de Vogler. Il l'a fait venir à Lyon pour une master class en 2012... en octobre, je crois. Voilà, voilà. Sinon, vidéo - la vôtre - très intéressante. J'ai pris des notes, comme dans celle de Trudy.

Les sciences cognitives et les méthodes d'apprentissage en usage dans la formation professionnelle sont formelles : il y a trois profils principaux d'apprentissage et de rétention (=capacité à assimiler) d'information, visuel (on apprend en regardant), auditif (en écoutant) et kinesthésique (en pratiquant). Et dans tous les cas, la répétition favorise l'assimilation. Tenir des notes, écrire et réécrire les infos sur les personnages, l'intrigue, le cadre, pour que le roman et son univers développent une existence propre dans notre tête \o/ Bon après j'apprécie assez le côté "il faut oublier pour mieux réécrire" parce que le tout premier projet de roman que j'ai engagé il y a des années, et qui n'a pas beaucoup avancé parce que je suis passé à mon projet du moment, beaucoup plus structuré, bah j'y reviendrai pas dans sa forme d'époque, ma plume a beaucoup évolué depuis. Limite j'ai honte d'avoir si mal écrit à l'époque xD

j’arrête tout de suite quand j’entends du frenglish

Toutes ces fois où je me suis dit : "Pas besoin de l'écrire, je vais m'en souvenir, c'est important, c'est une évidence !" Je me déteste. Vraiment. Non, il faut NOTER les choses. 💯

Bonjour, at 2:00, c'est tellement ça 😅. Merci pour la vidéo.

Merci pour cette vidéo Moi qui ait mon livre en tête depuis plus de six ans, et qui n'écrit que sporadiquement (la nuit quand j'ai fini tout ce que j'avais à faire, en général), j'écris mes tomes par passages au gré de ce qui me vient, quand j'ai eu l'inspiration d'un chapitre, et ne m'attelle à la trame du tome 1 que lorsque j'ai du temps à lui consacrer (étant étudiante en médecine, j'en trouve peu). Pourtant j'ai toujours en tête les personnages, les évènements, et j'y pense dès que mon esprit flâne. Si je ne me souviens pas du détail et que je me laisse parfois surprendre par un morceau que j'ai écrit, ça reste mon livre, et je me retrouve dedans, je sais où chercher quand j'ai besoin du nom de tel personnage ou de la capacité de tel autre... et parfois quand je me relis, je pense à une formulation qui irait très bien et la rajoute, pour la découvrir une ligne plus bas, parce que la moi du passée y avait pensé aussi 😁 C'est pour ça que je trouve très important de régulièrement relire des choses qu'on a écrites ou des idées qu'on a prises en notes, pour s'en souvenir et les intégrer à la trame, et aussi de laisser son histoire évoluer sans nous : on grandit, on change, et nos personnages acquièrent de nouvelles dimensions qui les enrichissent, sans renier ce qu'ils étaient avant. J'ai souvent l'impression que c'est mon héros qui guide l'histoire à sa guise, malgré ce que j'avais prévu pour lui, parce qu'il a mieux compris que moi qui il est...

Bonsoir Cat ! Super vidéo ! De mon côté, même un poème de 4 vers, j'aime à le laisser jusqu'au lendemain pour l'oublier, ce plaisir de le retrouver et s'étonner, mais oui oui c'est bien de moi, et parfois on y voit plus clair et on se dit que ça ne va pas. Pour les romans, ça me semble logique d'oublier et d'y revenir, je n'ai pas assez de recul pour dire combien de temps. Et pour les vieux écrit, je l'ai également fait il y a quelques mois, je crois que mon texte était de 2011 et wow, quel bien fou de le relire, même si triste. Je l'ai relu à un moment où j'envisageais de me mettre sérieusement à l'écriture, ça m'a aidée. Les notes c'est important, pour tout ^^. ✨

🪶 Dans le même ordre d'idées... Quel bonheur de relire ce qu'on a écrit la veille et, l'espace d'un instant (parfois deux fractions de seconde), avoir l'impression de lire quelqu'un d'autre et du coup voir ce qui achoppe en matière d'idée ou de tournure de phrase, voire éventuellement de cohérence... ✨Moment précieux perso: Gracieuseté de l'Oubli. 🐦 Sans oublier les auteurs qui remercient les étudiants assis devant eux (et qui ont à l'étude leur Oeuvre) de leur rafraîchir la mémoire sur certains points de détails lors de rencontres Universitaires... 🐙 Merci Catherine pour ce sujet qui est loin d'être anodin...

Ne t'en fais pas, ce n'est pas bizarre. Moi aussi je me souviens mieux lorsque je prends des notes, tu n'es pas la seule. Je laisse reposer le manuscrit pendant 15 jours. je n'arrive pas à tenir plus longtemps avant de réécrire. Bonnes fêtes à toi aussi. :)

Comme je suis autiste, les gens s’imaginent que je me souviens d’absolument tout, alors que c’est complètement faux. Je me rappelle de certains sujet qui me passionne ou des livres qui m’ont marqués, mais il y a tellement de fois où j’ai oublié l’existence d’une personne que j’ai croisé une ou deux fois qui elle se souvient très bien de moi et des trucs du quotidien que je dois vérifié parce que je ne suis pas certaine si je l’ai fais la veille ou non. On est très loin de la représentation de l’autiste avec la mémoire absolue que les séries adorent survendre comme la « norme » pour les gens comme moi! XD Pour se qui est de mes premiers textes, bien sûr que je me rappelle des personnages importants et de l’intrigue, mais au vu du multivers que j’ai écris autrefois bonne chance pour me rappeler les mots exactes et des formulations précises pour chaque version. Et quand je parle de multivers, je parle réellement d’une autre version du même monde avec seulement quelques personnages en commun, quelques peuples réutiliser et une ou deux divinités importantes qui s’intègre au panthéon de chaque version, car oui j’adore adapter mon lore à l’histoire pour rendre l’univers plus cohérent quitte à tout rebâtir de zéro. Dans se contexte, chaque vieille version que je retrouve dans mes cahiers de notes et qui me rappelle comment j’écrivais avant me fait revivre des souvenirs TRÈS lointains de mes débuts de jeune écrivaine. Je suis souvent gêné par les erreurs grossières d’écriture, mais agréablement surprise de la créativité derrière la construction de l’univers et des personnages. Même les histoires les plus clichés racontent quelque chose de propre à mon imaginaire. Je suis d’accord avec toi pour cette vidéo, ça peut vraiment être intéressant de revoir ses vieux textes. Ça nous montre l’évolution et nous fait nous rappeler de se qui nous motivait dans nos premières histoires. En tout cas, c’est mon ressenti quand je me relis.

Mon Alzheimer rampant sévit et règne sur mon œuvre inoubliable ! Inoubliable, sauf par moi, hélas... quoique... Ami(e)s de l'auto-dérision, bonjour, joyeux Noël, bonne année, bonne fête, bon anniversaire, joyeuses Pâques et heureuse Toussaint ! J'espère n'avoir rien omis ! Comme disait le général de Gaulle - ou Chantal Goya - :(je ne sais plus... ça y est... ça recommence) : Omis soit qui mal y pense ! Non... pas Jean-Claude Bourret, lui c'est "ovni soit..." Je me dois de rassurer les hypocondriaques de la perte de mémoire : ce que j'ai écrit la veille est une redécouverte chaque lendemain en m'installant à l'ordi. J'avoue m'y être accoutumé d'autant plus agréablement que j'aime les surprises. Les bonnes mais aussi les déceptions que l'esprit frais retouche en hors d’œuvre du menu quotidien. Pardon pour ce petit délire. Ah ! J'allais oublier : Joyeux Noël et Bonne année ! Comment ça, je l'ai déjà dit ?

Je pense vraiment qu'au fond George Martin a un fond de sexisme bien réac, à la papa, parce qu'entre sa croyance (évidente quand on lit Feu et Sang) selon laquelle les filles sont mariées à 12 ans et mères à 14 (alors qu'historiquement on sait que le Moyen Âge était plus évolué que ça) et le fait que les femmes de pouvoir sont systématiquement folles ou sanguinaires - Cersei, Daenerys, les Aspics des Sables, Olenna Tyrell, Mélisandre... - alors que chez les hommes de pouvoir la folie est parfaitement explicable et raisonnée (Joffrey c'est son éducation par exemple)... C'est marrant parce qu'un personnage que j'adore dans Les Mille-Griffes est une jeune femme asexuelle (elle est pas guidée par la violence de ses hormones, pas comme ces féminazies misandres là (je déconne ^^)) parachutée à un poste administratif (à la tête des Archives Royales, la plus grande bibliothèque du territoire) qui dirige avec logique et compétence, de manière pacifique, tout en ressuscitant le rôle politique de sa fonction dans l'ancienne capitale pour le bien commun...

La série Forever est immédiatement devenue une de mes préférées, dès mon premier visionnage. Le personnage principal, Henry Morgan, ne fait absolument pas mystère de la particularité sur laquelle repose l'intrigue : il est immortel, incapable de mourir, ça fait 200 ans qu'il essaie. Les promesses découlent de ce postulat de base : il est médecin légiste, donc au cœur d'enquêtes policières, et il n'arrête pas d'essayer de cacher son secret à ses collègues. Chacun des 22 épisodes (la série a été annulée au bout d'une saison, ce qui ironiquement lui donne un rythme parfait avec un dénouement satisfaisant) est porteur de leçons humanistes, de réflexions sur les individus, et les promesses qui sont faites sur l'intrigue générale sont admirablement tenues vers la fin. J'ai adoré.

Superbe vidéo !!! Merci 👍

L'avantage que j'ai avec Les Mille-Griffes c'est que chaque culture est assez bien définie, soit par rapport à une culture réelle, soit au sein de la narration. Du coup y'a des noms d'inspiration anglo-saxonne médiévale, ou arabe, ou des consonnances qui reviennent pas mal chez certains peuples. Je pense qu'inconsciemment je m'inspire un peu de George Martin, qui fonctionne beaucoup à l'identité culturelle dans les noms : quand on regarde les grandes Maisons de Westeros y'a souvent des noms ou des variations de noms qui reviennent souvent. Bon par contre j'ai un futur projet dans lequel tous les Nains portent des noms germaniques parce que Markus Heitz et sa fameuse saga, mais c'est un autre sujet ^^ (sur les faux pas à éviter j'aurai toujours en tête l'exemple du Château dans le ciel de Miyazaki, qui s'appelle Laputa. Et puis la version hispanophone du film est arrivée.)

"Le fantastique/la fantasy c'est pour les enfants" pour moi c'est du même niveau que "l'animation c'est pour les enfants." Je parle pas aux débiles ni aux incultes, surtout s'ils se persuadent qu'ils sont dans le vrai. Ça me rappelle ma belle-sœur et mon frère qui me disaient, il y a très longtemps (autour de ma majorité), "on vit pas dans Harry Potter, faut grandir à un moment." Ce sont juste des livres et ma préférence du moment c'était La compagnie noire, mais ok. Clairement, j'écris ce que je veux.

En tant que formateur professionnel d'adultes (c'est le titre officiel), je crois pas au concept de talent. Les bébés sont tous les mêmes, ils sont tous incapables de faire quoi que ce soit et seule une pratique très précoce d'une technique donnée différencie quelqu'un qui a un haut niveau de compétence de quelqu'un dont c'est pas le cas. J'ai pas fait une formation de huit mois à mon métier qui a porté notamment sur les sciences cognitives et les profils d'apprentissage pour entendre dire que certaines personnes sont juste meilleure de façon inexplicable et inée. L'un des mes principes moteurs est d'ailleurs l'éducabilité : toute personne est apte à apprendre et à développer ses compétences pour évoluer par la pratique et l'expérience. Personne n'est bloqué sur place dans une incapacité irrémédiable. L'une de mes deux dessinatrices préférées, Valonia, que j'ai d'ailleurs vue aux Geek Days et à qui j'ai commandé il y a quelques mois une toile personnalisée, ne dit rien d'autre : son secret c'est du travail, du travail, du travail. Quand j'étais étudiant en histoire et que je devais rédiger une dissertation, après avoir étudié mon sujet, écrit toutes mes idées sur le brouillon et structuré un peu le bordel, il me suffisait de mettre mes pensées en ordre pour rédiger d'une traite, sans m'arrêter. Là encore : réflexion, pratique et habitude à l'écriture. "le talent." Pff.

La narration chorale, je suis très fan, c'est d'ailleurs ce que j'utilise pour Les Mille-Griffes (je suis un peu obligé vu qu'on est sur un territoire féodal façon Westeros et chaque force politique a ses propres raisons et justifications de s'engager dans le conflit qui les concerne toutes), mais je sais que pour mes prochains projets, je vais passer à des points de vue plus resserrés. En revanche, je comprendrai jamais pourquoi on considère George Martin comme un maître de l'écriture. Le world-building c'est complètement son truc, c'est clair, mais en termes de récit il est très irrégulier, je trouve, au point d'avoir mis en pause la moitié des points de vue de sa saga pendant un livre ou deux pour pouvoir progresser sur les autres avant de ramener tout le monde sur le devant de la scène ensuite. Et ça, c'est sans compter les intrigues qui finissent dans des impasses narratives de façon si évidente qu'elles n'ont même pas été adaptées à l'écran : Victarion Greyjoy, que j'apprécie beaucoup, Quentyn Martell, qui sert à rien, et "Aegon Targaryen" (que les fans appellent Fake Aegon ou Faegon, c'est dommage parce que pour moi il a un grand potentiel), visiblement le récit est pas pour eux. Pour avoir relu récemment les deux tomes de Feu et Sang, à la fois pour ce qui est raconté (la première moitié de la dynastie Targaryen, jusqu'aux séquelles de la Danse des Dragons) et la manière dont c'est fait (une chronique historique des siècles après les faits et se basant sur des témoignages aussi datés qu'incertains), je trouve ça bien mieux écrit que Le trône de fer.

Y'a une question que j'me pose très sérieusement à propos de la mise en ligne des dialogues. Dans un roman, j'ai vu les dialogues ouverts par des guillemets à la suite de la narration, sans retour à la ligne pour la première réplique, et le retour à la ligne se faisait avec la première réponse à la réplique initiale, avec un tiret insécable (ou cadratin, je sais plus). Du coup j'ai tendance à faire pareil, je ne vais pas à la ligne en ouvrant les guillemets, j'écris mon dialogue, puis je ferme les guillemets et je reviens à la ligne pour la suite. Ce format me permet notamment de mettre de la narration en plein milieu des dialogues pour mettre en scène ces derniers, à la place d'une incise. Mais du coup c'est correct ou pas ? :/

Je me souviens que j'écrivais facilement des pavés quand j'ai débuté. Personnellement, ça ne me dérange pas d'en lire. Grâce à Maritza, j'aère mes textes pour que ce soit plus agréable pour les lecteurs. Peut-être des actions trop rapides, pas assez de descriptions et, par conséquent, syndrome de la pièce blanche. Je développe aussi le Show don't tell en essayant de bien le doser.

Un grand merci pour cette vidéo. J'ai pris plein de notes. Après, faut faire un tri.

XD c'est pas qu'il est timide le Cyrano, c'est qu'il a un grand pen....heuuuu... pif qui le complexe.... (oui, j'ai vu la référence....)

Un peu tard mais bravo! Je sais ce que c'est, bore out et rupture co aussi pour ma part en 2022

Je suis toujours mitigée concernant le fameux "show don'tell". En soi, oui bien sûr, vaut mieux raconter. Mais quand même, là on parle d'un support littéraire. Je trouve normal qu'il y ait des parties narratives et explicatives. Et franchement, j'ai eu l'occasion de lire un roman où il n'y en a aucune, ou alors juste une phrase, et je l'ai trouvé nullissime ! Tout va trop vite, c'est plat et chiant. Après c'est peut-être moi, parce que ce livre est assez bien coté et noté sur internet... moi je l'ai trouvé imbuvable, quoi. Et pour mes propres livres, c'est compliqué : on est bien d'accord que les retours de lecture sont importants pour évoluer et travailler à éliminer ses erreurs. Donc oui, on m'a plusieurs fois dit que mes descriptions étaient trop longues. Sauf qu'on ma aussi dit "j'adore tes descriptions". Et là moi je suis : "euuuuh.... ?! Ben alors je fais quoi ? "

Le talent, c'est un instinct. Généralement, nos talents se trouvent là où il y a nos centres d'intérêts. Mais comme vous dites tout s'apprend. Il faudra seulement beaucoup, beaucoup plus de travail a une personne qui n'a pas ce talent (instinct) pour parvenir à atteindre ses buts dans la catégorie visée. C'est de là que part l'idée de destin. Choisissons-nous vraiment nos facilités ?

Je profite de l'occasion pour vous remercier pour vos excellentes vidéos.

Bonsoir le saut de PoV est aussi une erreur de débutant que j'ai faite durant mes deux premiers romans SF politique et qui a été corrigé par l'editing.

Bonsoir Cat ! Merci beaucoup pour cette vidéo ! J'ai repéré 2 erreurs en réfléchissant à mon projet en cours, action pas logique et trop rapide. Et quand je relirais, je pense qu'il y aura aussi les autres, voir plus c'est certain. En tout cas super vidéo ! ✨

Super intéressant comme histoire, tant pis pour le spoil, c'était instructif

merci, vidéo efficace, bravo!

Sur les dialogues, je me permets deux ajouts/conseils : 1. Déjà, ne pas faire ce que j'ai pas mal vu en bêta-lecture, à savoir un perso qui dit à l'autre ce qu'il sait déjà. Exemple : "ah bonjour Roger mon frère qui est boulanger et qui a acheté ta boutique à la suite du décès de nos parents dans un accident de poney ! " Roger est bien au courant, merci. Si on veut passer l'info dans le dialogue, ça peut être pour souligner la nature de la relation. Exemple "ah Roger, ça t'a bien arrangé d'hérité des parents pour acheter ta boulangerie de brin, hein ?" L'info est la même, mais on sent la tension. Enfin, en bref, ne pas faire dire aux personnage ce qu'ils savent déjà. Pour ça, on peut s'imaginer parler à un proche. Est-ce qu'on dirait à sa mère "Aujourd'hui en ce 10 décembre 2024, nous qui vivons en France sous la présidence de Macron, nous pouvons constater qu'il fait particulièrement mauvais dehors" Je caricature (à peine) mais ce type de dialogue informatif est hyper artificiel. 2. Lisez vos dialogues à haute voix, et même jouez les. Ça aide bien à voir si ce n'est pas fluide. Attention cependant à ne pas se faire berner et penser qu'un lecteur le lira avec le même ton. Il faut quand même qu'autour du dialogue, on est des indications qui aident à cibler le ton/l'ambiance. (Pour ça, rien de tel que les bêta-lecteurs. Par exemple, si vous êtes persuadés que le second degré ou l'ironie d'un dialogue est évidente, mais qu'aucun bêta ne le voit, il y a un soucis dans la narration. Tout ce qu'il y a autour du dialogue est capital et souvent les dialogues débutants sont trop "nus" ou au contraire trop chargés, mais ce serait trop long de détailler ici) - Conseil bonus : amusez-vous. A titre perso, les dialogues sont ce que je préfère en écriture, mais pas mal de gens sont assez bloqués par ça. Ma façon de faire, c'est de me jouer la scène comme une pièce de théâtre ou une scène de ciné et la retranscrire. Il ne faut pas hésiter à se lancer et à jeter le dialogue sur le papier, même s'il est bancal, trop long, mal fichu... C'est comme tout le reste, ça se retravaille. - Conseil bonus 2 : Restez humble et objectif. Je vois beaucoup de gens se prendre pour des experts en ci ou ça (expert en dialogue, expert en perso, expert en action, etc.) Sauf qu'on apprend toute sa vie, et il faut garder un œil objectif sur ce qu'on fait. autant il faut assumer, tester des trucs, oser des trucs, autant tout est perfectible, toujours. Oui j'ai bêta-lu récemment une experte des dialogues auto proclamée dont le boulot était au mieux mauvais, et qui en comprenait pas pourquoi aucune ME ne vouait de son travail "remarquable". Encore une fois, rien ne vaut des bêtas bienveillants pour des retours objectifs

Merci pour ces conseils ! Je travaille sur certaines de ces erreurs que j’ai tendance à faire, surtout les dialogues qui est une de mes faiblesses en tant qu’autrice. Les héros qui mettent leur cerveau en off ou qui agissent d’une manière contraire à leur personnalité, c’est rédhibitoire pour moi en tant que lectrice. Ça me fait complètement décrocher de l’histoire 😅

Très bon premier résumé des erreurs de base, merci.

Y'a pas mal de similitudes dans l'écriture narrative entre la littérature et le cinéma, à la fois dans ses qualités et ses défauts. À propos du Show, don't tell, y'a un moment que j'adore dans Captain America Civil War, ça dure à peu près deux secondes, c'est totalement improvisé de la part de l'acteur, mais ça marche vraiment bien. Tony Stark (Robert Downey Jr) est chez Peter Parker (Tom Holland), et à un moment alors que Peter est assis sur son lit, Stark lui dit "tu te pousses, je vais m'asseoir là", avant de s'asseoir à côté de lui. C'était pas prévu (Holland avait raté une marque), mais ça pose direct le rapport d'autorité entre les deux. J'ai tellement aimé cet instant que je l'ai adapté pour mon projet actuel. D'un autre côté, s'agissant des mauvais dialogues, je peux pas ne pas penser à la séquence finale des Animaux Fantastiques : les crimes de Grindelwald, avec une longue scène de dialogue dans une crypte qui a révélé qu'en plus de ses autres innombrables défauts, J.K. Rowling est une scénariste calamiteuse (enfin, elle n'est pas scénariste du tout, et ça se voit). La mise en scène est chiante comme la pluie, ça dure des plombes et en plus ça n'a aucun intérêt vu que les révélations qui sont faites sont antérieures au récit et concernent des persos tertiaires dont on se contrefiche. Les dialogues c'est vraiment un truc avec lequel j'ai du mal, je les travaille beaucoup plus que la narration parce que ça me vient moins naturellement, je suis plus doué pour dépeindre un univers (mais je maîtrise le Show, don't tell, ça va ^^). D'ailleurs, merci pour cette super vidéo parce qu'elle me fait repenser à ce manuscrit affligeant que j'ai bêta-lu et au fait qu'il faut que je me penche à nouveau sur mes notes pour être sûr que tous mes protagonistes ont bien un objectif ou un espoir clair pour motiver leur évolution. Par contre sur les erreurs des personnages, je sais pas si c'est un désaccord ou une remarque annexe, mais j'ai entendu dans une autre vidéo sur l'écriture quelqu'un dire "laissez vos personnages être débiles, sinon y'a pas d'histoire", ce à quoi je remplacerais l'adjectif par "impulsifs." S'ils ne font que des choix logiques et rationnels et ne provoquent aucun conflit, on risque de s'ennuyer, non ?

Bonjour et merci pour la vidéo.

Ah... ce serait merveilleux de penser que les auteur/trices plus ou moins chevronné(e)s n'y sont pas confronté(e)s ici ou là...

La parfaite vidéo pour me remotiver avant d'écrire 😅. Ah non je dois aller travailler

Ce n'est pas véritablement un problème s'il s'agit de leurrer les autres personnages, les lecteurs étant clairement au courant de la réalité des faits...

J'ai commencé, il y a déjà pas mal de temps, une histoire, mais j'ai quelques problèmes avec la construction. J'ai amassé beaucoup d'infos sur les personnages, certaines situations, les relations entre les personnages, j'ai créé des cartes mentales, ce qui permet d'apprécier le volume, et de se lamenter aussi, un peu, parfois, et je pense - en fait je suis sûr - que je vais tester cette méthode, que je découvre (elle est trop longue cette phrase). En tout cas, un grand merci pour cette vidéo et toutes celles que j'ai vues qui sont toujours très riches et passionnantes.

Que ce soit au niveau du style ou des personnages : Céline, à la poubelle... C'est Luchini qui va faire la gueule 😂

Merci pour vos astuces. Et la clarté de votre explication par les exemples.

Un grand merci pour ce tutoriel bien fait, je ne possède pas Antidote , c'est un outil très tentant. Belle journée à vous .

John Snow...

Scarlett O'Hara et Rhett Butler : un couple de légende.

On dirait une pub pour un parfum. Peut importe lequel, elles se ressemblent toutes.

Horrible cette règle, une mort ne peut même plus être juste suggéré (exemple star wars, Mace windu il a été électrocuté puis jeté d'un batiment, mais y'a pas de corp donc yens as qui pensent qu'il a survécu)

Pas de corps pas de mort et en attendant mémé touchait toujours la pension de retraite de pépé

JKR a fait l'inverse : personne n'a récupéré les corps de Sirius et Rogue, et pourtant ils sont bien morts. Enfin, a priori. Mais ça laisse le champ libre pour la fanfiction 😊 Je pense à l'exemple d'une trilogie où un personnage important "meurt" dans le tome 2 (il se fait tirer dessus au milieu d'une méga explosion et comme ses amis sont obligés de s'échapper, personne ne reste pour vérifier qu'il est bien mort)... et on le retrouve bien vivant un peu plus tard. Je trouve que l'auteur s'est pas mal débrouillé parce que, bon, je n'ai pas vraiment cru à la mort de ce personnage, mais en même temps des persos importants sont bel et bien morts dans le tome 1. Et l'auteur assume aussi ce doute à travers un autre personnage qui affirme ne pas croire à la mort de son ami, ce qui est une façon de gérer la douleur de sa perte (ou, en tout cas, c'est comme ça que le narrateur perçoit sa réaction). Et cette "non mort" est compensée un peu plus tard par la vraie mort d'un autre personnage très lié au premier. Je me demande si l'auteur a tout calculé à l'avance ou si tout ça n'est que l'effet du hasard de l'écriture... En tout cas c'est bien joué !

Même si la formule a été repérée sur Instagram, je suis pas sûr qu'elle appartienne à quelqu'un. Au-delà de la littérature, c'est un trope ou un cliché d'écriture narrative qu'on retrouve dans le ciné, le jeu vidéo, on le voit tellement souvent qu'il est souvent résumé par la phrase "il/elle est pas mort·e tant qu'on a pas vu son corps !" Bon j'avoue, c'est le genre de truc que je pourrais utiliser, mais j'ai au un moins un exemple en tête de projet de roman où le personnage concerné est vu pour la dernière fois blessé, et pas disparaissant dans une "mort" tragique.