Merci pour ce retour très complet. Et oui, je pense que les joueurs qui aiment le roleplay peuvent se créer de nombreuses occasions pour laisser libre cours à leurs talents théatraux. Pour ce qui est de l'enquête, nous n'avions pas forcément envie de la développer plus que cela, pour une question de rythme. Mais on aurait tout aussi bien pu choisir de créer des protagonistes pour interagir avec eux, voir de créer une petite adversité pour pouvoir récupérer les infos. C'est un peu ça l'esprit du jeu : d'avoir la possibilité de suivre ses inspirations. Oui, pour les échecs personnels, on a une petite table de 10 cas, plus ou moins problématiques. Le plus "pénible" étant : 9 - le personnage se fait capturer par l'ennemi, avec une adversité en 2 actes pour s'échapper. Mais du coup, ça pénalise aussi le reste du groupe, qui vont se prendre 1 dégât de plus par acte d'absence du capturé... Oui, il y a un côté "lâché-prise" qu'un MJ traditionnel devra accepter. On est plus sur du brainstorming participatif qui permet de co-créer l'histoire au fur et à mesure. Et on voit que ça fonctionne. Pour le choix du domaine à utiliser, c'est au joueur de se faire sa tambouille, dès l'instant où cela reste cohérent avec la situation. Et pour le bluff, ce serait plus le SOCIAL qui pourrait être utilisé. La Nécrose c'est vraiment pour des choses peu recommandables comme le vol, la fraude, la corruption, le harcèlement, etc. Et oui, c'est exactement ça, on a un système de jeu bien établi, mais qui permet d'improviser tout un tas de choses, comme des gosses. Cet épisode a été l'occasion de tester le système de résistance à la mort en crash-test. Et personnellement, j'étais prêt à perdre 2 niveaux en SURVIE, pour conserver mon personnage. Mais si un joueur décide de se créer un nouveau personnage, on peut estimer que l'Esprit du défunt puisse hanter quelque temps son ancien groupe, mais de manière positive. Cela pourrait se traduire par un petit coup de pouce de temps en temps...

Pour les interludes d’adversaires. Concernant l’allié qui est enlevé, je saurais parti sur l’enlèvement d’un des deux alliés. Même si comprends que ça affaibli pas mal le personnage concerné et aurait augmenter la difficulté de combattre le lieutenant. On peut se dire qu’on choisi l’allié du personnage le moins affecté par la perte, ou tirer aux dés l’allié qui est enlevé, ou faire en fonction des éléments narratif pré-existants. J’aurai proposé que ce soit Sylvas, l’être plante qui soit enlevé. Le lieutenant magicien est à l’origine de la malédiction de Sylvas, et il cherche à répandre la nécrose et ces petites tâches violettes qu’on voit apparaître à différents endroits. Grâce à une forme de lien/domination nécrotique, il rappelle Sylvas à lui. On peut imaginer que les personnages ne savent pas vraiment où il est. Quelqu’un l’a aperçu partir au milieu de la nuit marchant comme un somnambule. Ceci amène les personnages à enquêter. Le deuxième interlude est l’arrivée en ville du lieutenant magicien. Par l’enquête, les personnages peuvent finir par apprendre où le magicien détient Sylvas et également que le magicien est puissant. Ils peuvent essayer de connaître une de ses faiblesses ou décider d’aller chercher l’arme pour être mieux préparé.

@@antoinevaillant6568 Tu as complètement raison. Mais je t'avoue que c'est purement par lâcheté que j'ai préféré que ce ne soient pas directement nos alliés qui soient concernés par cet événement. Je ne me voyais pas affronter le lieutenant sans eux. Et bien nous en a pris, car ils se sont révélés bien utiles. Mais c'est ce que je trouve très intéressant dans le principe, c'est que l'on voit bien qu'un même set-up peut donner un déroulement très différent, en fonction des joueurs.

Bonjour Antoine et merci pour ce retour très constructif. Alors, j'aurai tendance à dire que les réponses se trouvent dans tes questions : 1 - Le roleplay entre joueur reste très libre et ouvert, au libre arbitre de chacun. Par moment, avec Julien, nous ressentons le besoin de reformuler des choses et de préciser des réactions liées à nos personnages. Nous ne sommes pas hyper roleplay de nature. Mais cela ne tient qu'à notre manière de jouer. Les joueurs étant plus familiers avec ce mode de jeu peuvent s'en donner à cœur joie et entre joueurs, exprimer et exploiter toute leur nature d'immersion et d'interprétation. On a tendance à dire que dans CHRYSALIS, le fait de jouer sans MJ, correspond plus au fait de ne jouer qu'entre MJ. Et dans le cas des androïdes et des artisans, l'un de nous deux aurait parfaitement pu (dû ?) endosser ce rôle. Cela dit, ta question me fait dire que peut-être avec Julien, nous devrions apporter un peu plus de roleplay dans nos parties, cela amènerait un peu plus de cinématographie. N'hésite pas à nous le dire. 2- Si cette campagne est jouée par un Meneur de jeu, il peut effectivement se charger de tous les tirages "techniques" de l'adversité (Domaines, aléas, nb d'acte, difficultés et dégâts) et aura tout à loisir de modifier ces paramètres comme ça l'arrange. Il peut lui-même définir quel est le domaine demandé pour chaque acte, varier les difficultés, choisir ses aléas selon son inspiration ou ses envies. Le moteur est conçu pour fonctionner en autonomie, mais un MJ peut tout à fait modifier les ressorts de son scénario comme il l'entend, et surtout y rajouter toutes sortes de développements et de subtilités. Par exemple, il pourrait choisir d'augmenter la difficulté à chaque acte, ou la perte d'énergie, ou les deux, avec des aléas qu'il aurait prédéfini, afin de donner une cohérence à son histoire. Non, le MJ n'a pas besoin d'effectuer de test, c'est là tout l'intérêt du système. Le fait de définir tous les paramètres d'une adversité suffit à sa mise en place. Charge au joueur de lancer les dés pour optimiser ses actions et définir les dégâts qu'il se prend. C'est ce qui permet de gérer des situations très complexes avec juste un jet de dés. 3 - C'est exactement ça, tu as tout compris. Soit les joueurs ne s'attardent pas plus longtemps sur cette caravane, ce que nous avons fait avec Julien, car nous voulions nous reposer le plus rapidement à Tristerive, pour la suite de notre périple. Mais nous aurions très bien pu vouloir en savoir plus sur cette caravane. Et dans ce cas, oui, nous aurions défini une adversité à la volée, créé des protagonistes et développé des conséquences liées à nos actes. Mais il y a fort à parier, pour que nous réutilisions cette caravane un peu plus tard, lorsque nous estimerons cela opportun.

Thank you... But, it's in French...

Mille mercis. Et encore, tu n'es pas prêt pour le 4e épisode...

Oui, LarmeLune a eu chaud, et on voit bien tout l'intérêt de l'allié, qui fait partie intégrante du personnage... Quant aux animations, on s'est fait plaisir. Quand le scénario sera fini, je ferai un petit montage avec juste ces séquences, ça fera une sorte de bande-annonce...

Merci pour ce retour hyper encourageant ! RDV vendredi prochain pour la suite :)

Non, non. Seule une symbiose permet de réduire une adversité d'un acte. Techniquement, il faut 5 succès bonus pour retirer un acte (ce qu'offre une symbiose). Mais un succès bonus permet de : • Récupérer une ressource pour façonner un objet mythique (3 succès bonus) • Récupérer un bonus narratif (en lien avec le scénario en cours) • Donner un succès à un autre personnage • Redonner un point de loyauté à un allié • Déplacer un adversaire en justifiant la raison • Récupérer une énergie • Gagner 2 Richesses

@shaanworld merci très clair 😀

Hello, merci pour ce commentaire vivifiant. Si, si nous sommes intéressés par tous les retours (on n'en a jamais assez). C'est grâce à cela que nous avons pu affiner le système de jeu afin que nous puissions avoir enfin quelque chose qui nous satisfasse pleinement. N'hésite pas à mettre ces retours en commentaire, on y répondra avec joie.

Merci. C'était l'idée

Whoaa, merci, c'est encourageant !!!!

Merci beaucoup pour ce retour. Le premier épisode de la campagne, sera encore un peu didactique, histoire de ne pas perdre tout le monde (il s'est passé des choses incroyables). Et oui, bien évidemment, on peut jouer avec un meneur de jeu. C'est même une possibilité offerte à des mJ débutants d'entrer très progressivement dans la maîtrise de jeu. Mais pour des meneurs de jeu confirmés, c'est juste du bonheur. Cela donne la possibilité d'improviser des parties, sans préparation. Et pour ceux qui veulent écrire leur scénario, rien de plus simple : une partie en solo avec le générateur de campagne, offre toute la matière pour faire jouer ensuite à ses joueurs...

Merci pour ce retour. Hé hé hé, avoir un générateur de personnage sur le web, n'empêche pas de se faire son perso de manière traditionnelle. Un gros chapitre dans le livre est consacré à la création de personnage avec bien plus d'infos que sur le site. Quant au fait de pouvoir intégrer des personnages momentanément puis qui partent vivre leur vie pour être réintégrés plus tard, cela constitue l'ADN du moteur de jeu. Car le fait de pouvoir jouer en solo offre une souplesse qui colle bien aux contraintes des emplois du temps de chacun, dans a vie réelle.

Merci pour ce retour. Alors en mode apprenti, pour la première quête, il y a intérêt à ce qu'elle soit dans un milieu familier, afin que les difficultés restent gérables. Mais attention, ces emplacements ne sont pas figés, ils peuvent très bien s'adapter au récit que l'on développe. Ensuite, pour la seconde quête, on peut très bien définir ces emplacements de manière aléatoire. Mais ce n'est pas parce que l'on connait l'emplacement d'un domaine que l'on sait pour autant ce qui va s'y passer. Les surprises restent l'ADN du système.

Merci pour ce retour, on tourne ça ce soir... Et sans préparation :)