La détente se fait spontanément dès lors que cesse la pression psychique exercée sur le corps. On peut juste accompagner l'expansion, comme si on ouvrait largement les bras devant soi pour accueillir un ami(e), sans oublier qu'il s'agit d'ajustements énergétiques et posturaux, qui se déroulent au sein du silence immuable. Le silence, lui, est libre de l'expansion et de la contraction.

@JeanMarcMantel merci Jean Marc 🙏

Du fait du pouvoir de projection propre au mental, un idéal est projeté, et nous éloigne ainsi de la réalité de notre être, celle qui précède toute production mentale. La communion ne peut se trouver dans la projection. Elle se dévoile dans la non-projection, dans le silence non projeté.

Oui, les notions de normal et d'anormal sont toutes relatives. Tout est absolument ainsi.

Je reste toujours épatée de vous entendre Jean Marc ..., c’est un véritable ressourcement. Merci. ❤

Quand vous êtes conscient d'un changement, dans votre corps, dans votre mental, ou dans les perceptions de votre environnement, il faut bien que vous soyez en dehors de ce qui change, pour pouvoir le constater. On pourrait ainsi dire que le changeant est preuve de l'inchangeant.

@@JeanMarcMantel Quand l'observateur devient un expert parfaitement détendu et non intentionnel, un instant de conscience prend pour objet le précédent à un rythme tellement rapide et uniforme, que ce même observateur (qui n'est alors riien d'autre qu'une boucle de rétro-conscience) prend cela pour l'inchangeant. c'est encore un effet d'optique subtil qui alimente la croyance au Soi.

Toute pensée est mémoire. Toute pensée qui émerge au sein de la conscience, est mémoire. La pensée "moi" est aussi une mémoire. Les mémoires ont à voir avec le mental individuel. Ce dernier est comme une pièce obscure éclairée par une lumière. Si la lumière est directive, seul ce qui est dans le champ lumineux sera éclairé. Si la lumière est globale, non directive, tout ce qui est contenu dans la pièce est éclairé. Lorsque l'attention se globalise, elle est inclusive. Elle contient tout ce qui est en elle, ce qui englobe la totalité des mémoires. Toutefois, ces dernières ne se révèlent que par périodes, en général, sous la forme de réactions. Toute réaction révèle ainsi des mémoires cachées. Lorsque la réaction est acceptée, les mémoires qui l'ont suscitée sont aussi acceptées. L'acceptation est libératrice, dans la mesure où elle ne génère pas de conflit avec ce qui est accepté. La conscience, dans sa globalité, est comme une mère aimante, aimant de la même manière toute sa progéniture. La conscience est, par nature, indivise. Elle est libre de toute division. Vivre l'unité, c'est vivre en unité avec la conscience, dans une pleine globalité. C'est ce vécu qui cherche à se révéler et s'actualiser.

Merci beaucoup pour ta réponse

Je ne peux pas répondre à sa place. Mais toute réaction est en rapport à un réveil de mémoires latentes. En général, ce n'est pas la situation qui crée la réaction, mais les mémoires qu'elle éveille. Chaque réaction est ainsi l'occasion d'une prise de conscience des mémoires qui constituent ce qu'on nomme "l'inconscient". En accueillant les mémoires qui s'éveillent ainsi, c'est tout le passé qu'elles contiennent qui est accueilli. L'acceptation est libératrice. Elle dénoue les nœuds de tout ce qui n'a pas été accepté, et les traces ainsi engendrées.

Merci bcp Jean Marc.siempre tan Claro aterrizado y en el presente. lleno de Bondad .gracias mil❤

C'est toujours la conscience globale qui regarde. Il n'y a qu'un regard. Le mental individuel le récupère, en disant "c'est moi qui regarde". Il n'est toutefois pas nécessaire de le croire.

@JeanMarcMantel merci !