HOTEL CHARVET EXISIT-IL TJRS A HAUTEVILLE LOMPNES ( AIN )
@jean-pierredamato48983 жыл бұрын
merci
@cezarekk4 жыл бұрын
I like it.
@cezarekk4 жыл бұрын
Je vous remercie. J’aime Arles. J’y étais il y a un an. kzbin.info/www/bejne/iZzbead6o96MoMU
@hugoserres53945 жыл бұрын
Sud-Ouest, Cahors, Château de Mercuès « Icône WOW» 2011 VS « Farandole », L’Arlésienne Suite Numéro 2, Georges Bizet « Les défauts que je vous recommande sont la frivolité, la discrétion, la pudeur, la débauche et un peu de vieillesse sans excès... » écrivait Roger Nimier. La table est réservée au Bistrot du Sommelier, Paris 8, Boulevard Hausmann. Mon mentor en vin et moi voulions depuis longtemps découvrir cet antre œnologique, dont Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 est le propriétaire. La rencontre est faite avec un Cahors, du Château de Mercuès, cuvée « Icône WOW» 2011. En face la « Farandole » de la Suite numéro 2 de l’Arlésienne de Georges Bizet. Je choisis ce vin dont mon parrain caviste du Lot m’avait dit « Là, il y a du vin.. ». Mon ami n’a pas l’habitude des charpentes du Sud-Ouest, mais est toujours curieux de voir de belles ossatures. Il me fait confiance sur le choix de l’architecture. Je m’attarde rarement sur les robes, car il y a souvent peu à se pavaner dessus. Mais là, c’est un Cahors, la terre de mes ancêtres. Le « Vin noir » tient toutes ses promesses. Madame est vêtue d’un noir très foncé, obscur. Le Malbec a bon teint. Cette terre de causse et de campagnard qui a longuement souffert de sa proximité bordelaise, de son affrontement tel David contre Goliath avec Bordeaux, du phylloxéra et n’a eu son AOC qu’en 1971 a pourtant eu ses lettres de noblesse en Angleterre et en Russie. So « black wine » is back ! Le gros calibre est sorti, il faut s’attendre à de la matière. Ce pari sent le danger, le sulfureux. Ca me plaît. L’Arlésienne sent le soufre. Tiré de la nouvelle d’Alphonse Daudet, cette musique de scène de Georges orchestre le drame de Jan, fou amoureux d’une jeune arlésienne, que l’on ne voit jamais et dont on découvre qu’elle a un amant, ce qui donne lieu à l’annulation du mariage souhaité par le héros et qui se solde par le suicide de ce dernier. La Farandole est puissante et risque la lourdeur, les penchants wagnérien et militaires nous guettent. Mais l’aura de Georges ne peut se contester : « Son talent de pianiste est assez grand d’ailleurs pour que, dans ces réductions d’orchestre qu’il fait ainsi à première vue, aucune difficulté de mécanisme ne puisse l’arrêter. Depuis Liszt et Mendelssohn, on a vu peu de lecteurs de sa force » écrivait Berlioz. « En tant que musicien, je vous dis que si vous deviez supprimer l’adultère, le fanatisme, le crime, le mal, le surnaturel, il n’y aurait plus les moyens d’écrire une seule note. » disait Georges. On n’ouvre pas une bouteille, on part à l’aventure… Le nez est profond, expressif et d’une jeunesse vigoureuse. Paul Hobbs et Bertrand-Gabriel Vigouroux en sont les auteurs. Les notes vont immédiatement de l’avant, pas la peine de se concentrer pour déceler. Les arômes généreux de framboises, fraises, mûrs et griottes en imposent. C’est avenant, charmeur. La tonalité puissante et intense se manifeste avec des notes de cacao et de moka que les 24 mois de barriques neuves ont intégrées avec une finesse des plus admirable. C’est majestueux, royal. Le morceau commence par reprendre La Marche des rois, comme par hasard. Ce début en fanfare est prometteur, c’est un jeune soldat va-t’en-guerre. La sensation de grandeur est majestueuse grâce à l’intensité des violons. Sous ses attraits violents et offensifs, le raffinement et l’élégance sont sous-jacents avec les flûtes et les clarinettes qui sont ensuite complétées par le piccolo et le hautbois. La farandole commence, les mouvements perpétuels de l’ostinato du tambourin sont remplis de fougue et d’impertinence. Derrière ce soldat se cache un dandy distingué et élancé. La puissance est maîtrisée, le ton est sérieux. « De bon matin j'ai rencontré le train, De trois grands Rois qui allaient en voyage / De bon matin j'ai rencontré le train, De trois grands Rois dessus le grand chemin… » chantent en cœur les protagonistes. La bouche est un condensé de puissance et de finesse. Chocolat et café tapissent le palais pour lui donner sa race. Cette concentration est due à la plantation du vignoble du Château : 50% de la plantation à 6666 pieds par hectare soit 65% de plus que la norme locale, ce qui fait de Mercuès la plantation la plus étroite de l’AOC. La macération pré-fermentaire à froid et les fermentations longues pour des extractions sur mesure permettent de passer ce jus dans une dimension supérieure. Les éboulis calcaires du Causse enrichis d’alluvions très anciennes apportent quant à elles une fraîcheur mentholée et vanillée qui complexifie ce vin et l’envoie au niveau des grands. L’ensemble donne un côté « queue-de-paon », c’est à la fois long par le volume et large par les arômes. L’alternance entre puissance et légèreté dévoilent avec délicatesse et fougue une pudeur qui s’estompe au profit d’une danse effrénée et enivrante. Un groupe de deux mesures en Fa dièse Majeur s’oppose à un autre groupe en La Majeur. C’est désormais La danse du cheval fou que Georges reprend. La cadence de la Farandole trouve son rythme entre La Marche et La Danse, entre la virilité et la féminité. Cette danse provençale a une course cadencée, que plusieurs personnes exécutent en se tenant par la main. Elle était exécutée en cercle autour d'un feu puis se finissait en spirale pour appeler au retour du soleil. Dans la danse, le cercle symbolise le cours de la vie et synthétise toutes les oppositions : le début et la fin, la naissance et la mort, l'origine et l'éternité. La finale est longue, puissante, fine, racée, fraîche. C’est bodybuildé. La figure royale n’a pas besoin de salamecs, son autorité est naturelle : la force tranquille. Je prends la bouteille en main, elle ressemble à un Haut-Brion. L’étiquette épurée se résume à un blason doré, suivi en dessous de « Château de Mercuès » puis « 2011 » dessous et « Malbec, Cahors » en bas à droite. La contre-étiquette m’achève. 16 degrés d’alcool… Comment peut-on équilibrer la puissance, la finesse, la fraîcheur et la longueur avec un taux d’alcool digne des portos et sans ressentir un coté sucrailleux ? Georges, le père de Bertrand-Gabriel, qui nous a quitté en début d’année, évoquerait sans doute le terroir, le travail, le temps et la patience. Et je rajouterais le talent et le panache. Le final est virevoltant, exubérant, violent. Les Fa dièse Majeur s’opposent désormais à deux autres mesures en Si bémol Majeur. La Farandole superpose les deux airs, La Marche et la Danse, et prend tout son sens originel. Il n’y a plus de retenue, tout n’est que générosité et dons. Le fortissississimo (quadruple forte) est étourdissant et époustouflant. C’est le moment de monter le son à fond pour entrer en transe. Les cuivres et les percussions bouillonnent et brillent de mille feux au milieu des danseurs et des instruments. La Farandole fait plus que tourner sur elle-même, elle s’envole vers les hautes sphères. Cette « Icône » est iconoclaste. Il rompt avec les lieux communs, il déstabilise, il désoriente le spatio-temporel. Au diable la boussole et l’horloge ! Il rappelle que puissance est antonyme de fluet, maigre, creux et non l’opposé de la finesse. Il martèle que finesse est antonyme de lourdeur, grossier, barbarie et non l’inverse de la puissance. L’Icône est une image, un rêve, un songe d’un dandy-guerrier prêt à tout pour faire triompher l’équilibre : le vrai, le bien et le beau. « Ce drame d’amour se passant dans une cour de ferme » approfondit le registre classique. En mêlant la finesse Debussyste et la puissance Tchaikovskienne , Georges nous rappelle que la musique évoque par le son les images que le doigté phosphore. « Il y a des mélodrames de quatre mesures qui sont des tableaux, des paysages inouïs...» a écrit Massenet à propos de l’Arlésienne. « Ah, la musique! Quel bel art! Mais quelle profession misérable! » clamait Georges. Il rappelle aussi que tous ses condisciples vécurent dans l’opulence de leur succès autant que dans les bas-fonds de leur incompréhension. « A la sagacité de l'esprit appartient la finesse ; à la sagacité de l'âme appartient la délicatesse des sentiments et de l'expression » a dit Jean-François Marmontel. C’est avec la simplicité cossue et la rusticité délicate, que Georges et Bertrand-Gabriel nous ont livré une orchestration gorgée de soleil. Ma sincère gratitude, HS cavealliee.fr/2018/11/12/lecritvin/
@ulatlynx95025 жыл бұрын
Un million de merciiiiis Professeur Henri joyeux!!!!
@ulatlynx95025 жыл бұрын
Mille merciiiiis Professeur Henri joyeux et à votre épouse Christine également.
@thiburce97496 жыл бұрын
Cette musique est l'ouverture de l'arlésienne. Mais ce n'est pas la vrai farandole. La farandole provençale commence par :" Quant dans l'azur monte le clair soleil...
@thiburce97496 жыл бұрын
Par contre sur cette musique on dans :" lei chivau fru" les chevaux fous
@boblejoyeuxretraite83306 жыл бұрын
C'est vrai, je l'ai longtemps jouer au galoubet tambourin !
@tiboojacquoudamour48856 жыл бұрын
L'Arlésienne au coeur de l'émotion est l'une des plus belles oeuvres de George Bizet où l'on retrouve toute son ampleur mélodramatique et tout comme Carmen, elle est considérée comme l'une des plus belles compositions de son créateur. " Il n’y a pas d’Arlésienne, il n’y a que son ombre. On en parle, on en meurt, on ne la voit pas », écrivit Alphonse Daudet à Frédéric Mistral qui, le premier, avait fait le récit de ce drame paysan. Daudet quant à lui en tira une nouvelle puis une pièce et demanda à Georges Bizet de composer la musique de scène qui l’accompagnerait.." Et si on suit le résumé de l'histoire il s'agit d'un beau et jeune Camarguais, Frederi qui est follement tombé amoureux d’une belle coquette rencontrée à Arles qui malgré la méfiance de ses parents, il est bien décidé de l’épouser. Mais un soir, un visiteur se présente comme l’amant de la belle, et le coeur brisé, l'inconsolable Frederi, et comme tout amour qui termine dans la douleur, il préfère en finir..." L'Arlésienne est donc au départ une nouvelle tirée "des Lettres de mon Moulin " d’ ALPHONSE DAUDET (1840-1897) où L’écrivain transforme le court récit en une pièce de théâtre et BIZET (1838-1875) compose ensuite la musique. L’Arlésienne au final, n’est pas un opéra mais une œuvre théâtrale avec moments musicaux intercalés ou juxtaposés à un texte récité - L’Arlésienne comprend 1 récitant, 1 orchestre , 1 chœur.. Cette œuvre pourtant aujourd’hui très célèbre, sera créée dans une relative indifférence le 1er octobre 1872 à Paris !! L’Arlésienne s’inspire d’un fait réel. Alphonse Daudet la tenait de la bouche même de Mistral, le grand poète provençal dont le neveu tombé éperdument amoureux d’une jolie fille de Béziers, est prêt à l’épouser, découvrit qu’elle n’était pas aussi ingénue que lui. Il en conçut un dépit si violent qu’un beau matin, se jetant du haut de la demeure familiale, il alla se fracasser le crâne sur une table de pierre. C’était le 6 juillet 1862. Ce récit fut publié avec fidélité par Mistral sous forme épistolaire dans "L’Evènement du 31 août 1866". Il le reprend par la suite dans le recueil de ses Lettres de mon moulin (1869).
@voltaire13777 жыл бұрын
Bizet a fait preuve de son génie en superposant ces deux thèmes..!belle performance pour des amateurs! amateurs éclairés!! bravos les gars!
@sajdanelly55559 жыл бұрын
que pensez vous de l'aloè véra et de ses vertues?
@Narcisse3521010 жыл бұрын
Christine Lagarde, franc-maçonne, ancienne avocat de MONSANTO !!!
@Narcisse3521010 жыл бұрын
75 % des eaux de pluie contiennent du glyphosate, molécule du Round'Up !!!
@matletencois10 жыл бұрын
Pétition pour Recréez le métier d'herboriste : www.change.org/p/minist%C3%A8re-de-la-sant%C3%A9-recr%C3%A9ez-le-m%C3%A9tier-d-herboriste
@koreishite10 жыл бұрын
Un grand bonjour de la part des marocains
@wasskhed52787 жыл бұрын
koreishite yuy27
@DJOU38510 жыл бұрын
Merci de nous donner accès aux connaissances de ce Grand Monsieur
@SergeQueudeville11 жыл бұрын
Le miel n'est pas un anti biotique : bien au contraire ! Les antibiotiques porte très bien leur nom. Ce sont des biocides qui tuent les humains à petit feu en ravageant le tube digestif., préparent le terrain pour les candidoses à rèpétition et le cancer.
@MrChellali5 жыл бұрын
Serge Queudeville n’importe quoi
@rachidbouzidi526211 жыл бұрын
et voila ce que ton seigneur révéla aux abeilles:(preunez demeures dans les montagnes,les arbres et les traillages que (les hommes)font,puis monger de toute espéce de fruits ,et suiver les sentiers de votre seigneur, rendus faciles pour vous.De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guerison pour les gens, il y a vraiment là une preuve pour des gent qui reflechissent) ^^CORAN^^
@MrChellali5 жыл бұрын
Rachid Bouzidi je confirme 👍
@gladysverdurmen342112 жыл бұрын
C une belle musique
@SuperNonMerci12 жыл бұрын
Merci pour le partage : )
@Dersou0ouzala12 жыл бұрын
le bon docteur n'a pas encore compris qui mène la barque
@Dersou0ouzala12 жыл бұрын
très intéressant
@Bardamu44812 жыл бұрын
Merci bcp pour la vidéo... très bien filmée.
@KurakiN6412 жыл бұрын
Ça fait plaisir que des gens intelligents ouvrent leur gueule.
@Thogrim12 жыл бұрын
Merci pour le partage de cette conférence intéressante :)