#34 Tirer les fils de la domination d'espèce - Kaoutar Harchi (1/2)

[@LIA-asbl-Alain.Scarcez]

Merci pour cette épisode !

[@SallyLock103emeCaris]

Absolument fascinant, merci pour ce nouvel épisode ❤

[@SohanTricoire]

Échange passionnant cette fois encore ! Hâte d'écouter la suite :D

[@theSarahendrix]

Bravo pour cet entretien passionnant

[@marinedurant]

Passionnant !

[@Takara3]

Merci

[@aie_aie_]

Super intéressant 👏🏼👏🏼👏🏼👏🏼 Encore bravo pour la qualité fond et forme de ce podcast !

[@blacksad2049]

👍

[@S0ÏZZ1C]

entretien passionnant, j'aimais déjà les écrits de l'autrice, je suis curieuse de lire celui-là merci & bravo

[@aurelien3647]

Ce texte a été rédigé ce samedi 19 10 2024. Découverte de Kaoutar Harchi très récente. Il y a quelques minutes, je viens de finir "Ainsi l'animal et nous", le premier livre d'elle que je lis. Deux premières remarques : la première dit la densité de ce livre, sa clarté d'énonciation, et surtout la raison donnée à Rimbaud quand il dit "Je est un autre", auquel il faut apporter un complément, que Jean Ristat opère : "Je, c'est tous les autre", Je est nous dont Kaoutar fait la brillante démonstration en élargissant ce nous aux animaux que nous ne voulons pas être, en n'oubliant pas de dire que nous, ce ne sont pas tous les autres, puisque ce nous s'élabore dans une relation à l'autre, celui qui nous animalise, hier par le biais de la race, aujourd'hui par celui de la culture ; et tout ceci, "vous savez, tient ensemble". Or donc, si la lutte n'aboutit encore pas, c'est que nous nous prenons encore pour l'autre, celui qui nous animalise. C'est que nous nous prenons encore trop souvent, nous, les animaux, pour d'autres, pour ceux qui ont en tête de réaliser un classement dont pourtant nous souhaitons sortir. Mais en sortir, comme nous ne percevons pas ce nous, ni la nature de sa relation à l'autre, c'est, pensons-nous, en continuant de penser comme cet autre que nous, en adoptant sa façon de penser : pour devenir l'autre, il faut le MERITER. Ainsi, grâce à ce nous, à la porosité des frontières, peut se faire le génocide en cours, et tous les autres. la seconde évoque la rupture opérée des frontières académiques établies entre la science et le roman, entre le roman et la poésie, entre la raison et l'affect, entre le cœur et la rationalité froide qui veut se donner comme raison, entre la prise de position et la distance dite nécessaire pour avoir raison, tout ce que la raison occidentale établit pour éloigner les autres de la raison, pour, chaque fois, leur donner tort à priori, pour les animaliser. Merci.

[@Louise-MarieCumont]

ce que vous dite du chien policier vous pouvez le dire du policier et remonter encore plus haut jusqu'à s'y perdre dans le corps social.J'aime votre sensibilité qui prend racine dans un souvenir d'enfance qui garde vivante la question.

[@oliviermisson8249]

Quand tu vas dans un refuge pour chien abandonnés tu prends concience que de nombreux humains ne sont pas les meilleurs amis des chiens !