#49 - Le véritable impact des légumineuses - Marie-Benoit Magrini - INRAE

Les légumineuses jouent un rôle clé dans la transition vers une agriculture plus durable en fixant naturellement l'azote, réduisant ainsi la dépendance aux engrais de synthèse, responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant la France importe 75 % des légumineuses qu'elle consomme.
Il faut donc relancer cette culture, tout en convainquant les agriculteurs et les industries agroalimentaires de leur importance.
Mais comment s’y prendre si aucun débouché n’est possible ?
Marie-Benoît Magrini, économiste à l'INRAE, a réussi avec son équipe à rassembler chercheurs et industriels pour développer des solutions agroécologiques.
Des processus innovants pour intégrer les légumineuses dans les systèmes agricoles et améliorer l’autonomie alimentaire.
Il est crucial de diversifier les cultures pour :
Limiter les attaques de ravageurs
Optimiser l'usage des nutriments
Améliorer la fertilité des sols
Tout en favorisant la durabilité des systèmes agricoles.
L'agroécologie vise à résoudre à la fois les problèmes environnementaux liés aux pratiques agricoles intensives (émissions de GES, pollution) et les défis sociaux tels que la sécurité alimentaire et la santé publique.
Comment rassembler tous ces acteurs économiques afin qu’ils collaborent pour innover, tester de nouvelles pratiques et assurer un équilibre économique durable pour tous les maillons de la chaîne ?
Dans ce nouvel épisode de Nuts' Talk, Marie-Benoît Magrini nous partage un concept essentiel pour y parvenir et nous explique pourquoi les légumineuses, avec leur capacité unique, sont devenues un levier majeur pour une transition agroécologique.
Disponible sur toutes les plateformes d’écoute.
Maintenant, tu le sais.
N'oublie pas de t'abonner.
Bonne écoute.
Liens invité(e) :
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[@HeliciaMagrini]

Bravo j’ai adoré l’émission c’était très bien détaillé bien expliqué bravo bravo 🎉

[@matthieuchastel595]

Présentation très "riche et digestible" bravo et merci. Je suis cependant tristement surpris de la définition/présentation en intro de l'agroécologie. On comprend que cela fait plutôt référence à de grands "principes"(en effet, ce n'est pas une liste de techniques)/ à un changement de paradigme ( en gros un agrosystème est vivant, dépendant et en interaction avec l’environnement à bien des échelles et non plus une plateforme de production isolé/"isolable" voir inerte, et modulable à volonté par la technique comme d'autres industries le seraient) mais résumé à une simple volonté de réduction des intrants externes voir chimiques et pire, que cela voudrait forcément dire réduction des rendements. Si, au global, certains chiffres laissent penser que c'est vrai, j'ai rencontré ou entendu bien des agris et scientifiques qui ne seraient pas d'accord avec une telle définitions et encore moins de tels résultats et ou objectifs... J'espère donc que toute l'INRAe n'est pas bloqué sur la définition donnée dans cette interview! Changement de paradigme dit changement d'indicateur : une perte de rendement à la culture lors d'application de pratiques agro-éco v.s. "intensif conventionnel" (et ce n'est pas toujours le cas!!!) cache souvent des gains de rendement disons "généraux" (production/ha/an/(actif)/par u intrant (externe)/sur le cours-moyen terme, et ou, une bien meilleure balance externalité positives/négatives en terme de durabilité éco/socio/environnementale ! Il me semble qu'agroécologie parle beaucoup plus d'une "pensée systémique" autour de l'agro-écosystème et d'une volonté de durabilité en trois pilier que d'une simple copie de la nature ou d'une réduction d'intrants externes et ou chimique : c'est penser, qualifier et quantifier les flux de matières, les relations entre les vivants et ou non-vivants du système, les relations des différentes échelles, les cycles, besoins et comportement de vies (humaine et non-humaine), les relations entre tous les acteurs (entre humains/organisations humaines, entre humains et non-humains et entre non-humains)... L'observation et la compréhension des systèmes naturels est une grande source d'inspiration mais cela va plus loins... Approche donc très très inspiré de la discipline écologie mais aussi faisant appel à d'autres disciplines: approche multidisciplinaire donc (ouf c'est le cas de l'équipe de MB Magrini, bravo, et ouf, certains parcours de formation en agroécologie ds différentes (grandes) écoles pour ne pas les nommées l'ont compris).

[@anandab8730]

Bonjour, Vous estimez que nous devons tous avoir la même alimentation, alors que nos génotypes, notamment celui apoE , l'amylase 1A, fut2, montre très bien que pour certains la diète doit être plutôt végétal, sans glucides pour d'autres ou plutôt carnivores ou plutôt végétarienne. Renseignez-vous avant de faire des recommandations à 50 % végétale Il s'agit toujours d'une question d'adaptation à nos genes.