Allez, zou, au coin ! - podcast / Parentillages

[@sancodruyine2778]

Excellent podcast! Il m'arrive de me retrouver démunie face aux réactions de ma fille de 5 ans et j'adhère totalement à ton approche. Merci pour ce partage!

[@Parentillages]

Merci à toi ^^

[@fizzyandcie]

Je suis totalement d'accord, ici on se calme dans la chambre, mais jamais de coin. Si seulement ceux qui prônent l'éducation bienveillante étaient bienveillants envers tout le monde.

[@riribouldingue2614]

J’ai vu passer cette publication et elle m’a interpellé... j’imagine que j’ai du être mise au coin petite, je ne m’en souviens pas mais ce n’est pas pour autant que je le cautionne. J’aime ta méthode: proposer l’isolement pour réfléchir... Et sinon, ça fait plaisir de t’entendre, j’ai l’impression que ça faisait un petit moment ☺️

[@Parentillages]

Visiblement ça faisait bientôt deux semaines... J'ai décidé de poster au rythme précis de "quand il me vient un truc", donc ça n'est pas forcément régulier ^^

[@Den-fn1gs]

❤

[@julielourmieres8924]

Première réaction: encore un message qui me fais fuir à l'opposé du message véhiculé je n'ai même pas envie d'écouter ce que ces gens disent parce qu'ils n'essaient pas de me faire adhérer à leurs propos mais cherchent à me faire culpabiliser en se hissant sur un piédestal... je ne vais pas m'éterniser sur le sujet je partage entièrement ton point de vue. En ce qui concerne le coin je pense qu'il serait bien de discuter avec des personnes qui le font et de savoir quelles sont leurs motivations , tu proposes des alternatives contrairement à des injonctions!

[@Parentillages]

Pour ce que j'ai entendu / lu le plus souvent, les personnes qui mettent au coin le font en pensant que c'est plus efficace, qu'il faut "faire comprendre" à l'enfant, et que dans sa chambre il joue alors bon... On est plutôt dans une logique d'habitus à créer, une sorte de réponse pavlovienne : bêtise > coin > repentance. Est-ce que c'est une fin en soi ? Pour moi non, donc je ne fais pas ^^

[@maryj6539]

Comment faire quand son enfant refuse de rester dans sa chambre ou de se calmer ? Et prends ça à la rigolade ? Chaque enfant est différent certainement parce que chaque parent est différent mais j'avoue que parfois je perds patience

[@Parentillages]

Je ne vais pas te dire comment faire, ça serait présomptueux, mais partager des pistes : - s'il ne veut pas rester dans sa chambre, rester avec lui les premières fois (au début c'est ce qu'on faisait avec Nino : "viens, on va dans ta chambre, je vais t'aider à te calmer", maintenant que l'habitus est installé et que c'est un truc serein pour lui, il y va la plupart du temps volontiers de lui-même... ou je l'accompagne encore physiquement en lui tenant calmement la main, et je repars ensuite...) - s'il reste dans sa chambre mais crie ou bouscule ses affaires : écarter les objets fragiles, et laisser faire, il fait sortir ce qui est en lui... (demander aussi s'il veut qu'on reste pour l'aider avec sa colère) - s'il reste dans sa chambre et joue : bah, qu'il joue... par contre il n'échappera pas à la mini discussion après sur "pourquoi a-t-on eu un problème ?" et "on en retient quoi ?" - s'il prend à la rigolade : chercher des articles qui parlent de ça, c'est un mécanisme de défense, il ne se fout pas de nous...

[@poopoobeedoo]

Je comprends le point de vue et j'aime ton approche. Je me pose toutefois une question concernant l'utilité de la mise à l'écart. Certe elle permet de se calmer mais que se passe t'il dans la tête de quelqu'un qui est mise à l'écart ? J'ai la sensation que soit on se dit c'est pas juste, la prochaine fois c'est moi qui aurait le dernier mot. Ou alors on se dit un truc du genre elle ne m'aime pas, je ne suis pas digne de confiance... => Avec une dévalorisation et baisse de l'estime de soi. Du coup je suis toujours partagé quand je demande à ma fille d'aller s'isoler. (À l'école c'est plus simple toite forme de time out est interdit).

[@Parentillages]

C'est dans cette optique que j'ai précisé que cette mise à l'écart n'était pas arbitraire et opaque. Je pense que l'effet produit dépendra du discours. Avec un mauvais discours ou pas de discours, en effet il peut y avoir baisse de l'estime de soi. Avec les bons mots, je pense que ça devient un vrai soutien. Pour moi les bonnes choses à dire c'est : - que c'est normal d'avoir les émotions qui débordent, que ça arrive à tout le monde, et que ce n'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça que les personnes fonctionnent - que se retrouver isolé peut aider à les gérer plus tranquillement, que c'est une chose que beaucoup de gens, adultes compris font dans ces cas-là - que ça n'est pas obligé pour autant, mais qu'on est persuadé que ça va aider - proposer son aide systématiquement : si tu veux je viens avec avec toi / je peux t'aider / je peux rester L'idée n'est pas d'en faire une décision unilatérale et arbitraire, mais d'inciter l'enfant en expliquant que notre expérience nous indique que ça va résoudre une situation... Et puis la communication, le langage, ça sert à ça : si on craint que son enfant ne se dise qu'on ne l'aime pas, qu'il n'est pas digne de confiance, on peut tout à fait lui dire qu'on l'aime, et qu'on a confiance en lui...

[@poopoobeedoo]

@@Parentillages merci beaucoup pour cette réponse très détaillée et pertinente. 🥰