Je ne vous dirais jamais assez merci pour ce travail extraordinaire.
@nkobefang7 ай бұрын
Akiba, merci pour le cours
@Resulam7 ай бұрын
Merci aussi pour le retour, mes chères frères et sœurs. Dites-nous comment cela vous aide svp
@mattnzogang2411 Жыл бұрын
Félicitations pour votre magnifique travail. Paix et amour ❤❤❤❤😊
@Resulam Жыл бұрын
Merci beaucoup pour l'appréciation et les encouragements. Cela vous aide ? Si oui, comment ? Quelle est votre langue maternelle ?
@frankl13 жыл бұрын
Merci pour ce merveilleux travail. Je connais maintenant l'alphacam, ce n'est pas si compliqué et l'écriture me semble bien moins ambigue que la langue française.
@Resulam7 жыл бұрын
L’ORIGINE DE l’Alphabet Général des Langues Camerounaises: Langues à TONS L’ALPHABET General des langues Camerounaises (AGLC) est le résultat de longues études qui ont abouti à la mise au point de «L’ALPHABET GENERAL DES LANGUES AFRICAINE» en 1979. Cet alphabet est basé sur l'alphabet latin, en plus de certaines lettres supplémentaires servant à marquer les sons qui ne pəvent être prononcée que dans les langues africaines, et bantous en particulier. Cet alphabet, AGLC, créé en 1978, édité par Maurice Tadadjeu (de regretté mémoire) et Étienne Sadembouo, testé pendant un an et adopté sous l’égide de l’université de Yaoundé et de la recherche scientifique (ONAREST) avec la participation des linguistes de SIL International3. Il est publié à nouveau en 19844. L’Association nationale des commissions de langues camerounaises (ANACLAC) a adopté l’AGLC comme alphabet et orthographe pour ses travaux en langues camerounaises L’objectif de l’alphabet général des langues africaines était l’harmonisation de l’écriture de toutes les langues africaines tonales. Pour y parvenir, d’importantes réunions d’experts, placées sous les auspices de l’Unesco, ont fait des propositions d’unification et d’harmonisation des langues africaines : - réunion de Bamako en 1966, - réunion de Yaoundé en 1970, - réunion de Niamey en 1978. La dernière réunion, celle de Niamey, a abouti à l’adoption d’un alphabet africain de référence. Du 7 au 9 mars 1979, une importante commission composée d’experts linguistes et de transcripteurs de langues camerounaises s’est réunie à Yaoundé, avec pour objectif d’unifier l’écriture des langues camerounaises, et d’éliminer les divergences constatées entre les divers documents produits. A l’issue de cette réunion, un l’Alphabet Général des Langues Camerounaises, permettant de transcrire toutes les langues camerounaises, a été adopté. Comme toute réforme, cet alphabet a pris environ deux décades pour s’implanter et heureux est de constater aujourd’hui que tous les activistes, acteurs, écrivains en langues camerounaises s’évertuent à se conformer à ce nouvel alphabet unificateur, qui permet de retranscrire fidèlement les langues africaines. Pendant longtemps, les tons étaient omis lors de la transcription des langues africaines, ce qui rendait la lecture d’un texte spéculative. On ne pouvait alors imaginer le sens d’un mot que dans son contexte. Des auteurs ne se retrouvaient pas dans leurs propres écrits, lors de la relecture. Strictement parlant, les langues africaines, comme les langues vietnamiennes et chinoises, sont des langues musicales, et peuvent avoir une multitude de tons. Cependant, l’Alphabet general des langues africaines a decide de ne retenir que cinq tons principaux : - le ton bas : à, ɑ̀, è, ɛ̀, ə̀, ì, ò, ɔ̀, ù, ʉ̀, etc. - le ton haut : á, ɑ́, é, έ, ə́, í, ó, ɔ́, ú, ʉ́, etc. - le ton moyen : ā, ɑ̄, ē, ɛ̄, ə̄, ī, ō, ɔ̄, ū, ʉ̄, etc. - - le ton montant : ǎ, ɑ̌, ě, ɛ̌, ə̌, ǐ, ǒ, ɔ̌, ǔ, ʉ̌, etc. - le ton descendant : â, ɑ̂, ê, ɛ̂, ə̂, î, ô, ɔ̂, û, ʉ̂, etc. Par souci de simplicité, il a été suggéré d’omettre l’un des tons lors de l’écriture des langues africaines. Malheureusement, toutes les langues ne sont pas unanimes sur lequel des tons omettre. Pour éviter cette divergence, Resulam a décidé de faire usage de tous les 5 tons lors de la transcription des langues camerounaises. Les détracteurs de l’Alphabet Général des Langues Camerounaises Plusieurs activistes africains, avec un esprit panafricain, trouvent en cet alphabet un alphabet non digne de l’Afrique, vu sa proximité et sa ressemblance avec les lettres de l’alphabet romain, et proposent une adoption de l’un des multiples alphabets intrinsèque a l’Afrique : Ge’ez (Ethiopie, Erythrée), Vaï (Liberia), Mende (Sierra Leone), Bamoum (Cameroun) et Bassa (Liberia), N’ko (Mali, Guinée, etc), Tifinagh (Maroc), Mandombe (Congo), hiéroglyphe (Egypte), etc. L'écriture Vaï fut inventée par Momolu Duwalu Bukele en 1833 au Libéria près de Cape Mount. Il fut adapté d'idéographes ancients utilisés 200 ans plus tôt. Cette écriture se lit de gauche à droite et comporte 212 signes L'alphabet Mende fut inventé en 1920 par Kisimi Kamala au Sierra Leone. Cette écriture est assez proche de l'écriture Vaï mais se lit de droite à gauche. Selon la légende, cette écriture fut inspirée par d'anciens pictographes et une écriture secrète pour transcrire l'Arabe dans la région d'Hodh en Mauritanie. Cette écriture est syllabique et comporte 195 caractères L'écriture Bamoum fut inventée vers 1894 par le roi Ibrahim Njoya, roi du Bamoum au Cameroun. Cette écriture comporte environ 500 symboles pictographiques et idéographiques. Il créa alors une série d'écoles et d'ouvrages utilisant cette écriture. Mais en 1931, après la 1ère guerre mondiale, les autorités coloniales Françaises le destituèrent et détruisirent toutes ces écoles et ces ouvrages. Il fut exilé à Yaoundé et mourut 2 ans plus tard.
@Resulam3 жыл бұрын
00:00 Introductions : Ghə̀ə̄cō 00:48: Consonnes 02:52: Tons (Tones) 05:26: Tons sur toutes les voyelles 07:13: Syllabe ba 09:22: Syllabe bɑ 10:55: Syllabe be 13:12: Syllabe bə 14:50: Syllabe bε 16:50: Syllabe bi 18:24: Syllabe bo 20:08: Syllabe bɔ 22:07: Syllabe bu 23:45: Syllabe bʉ 25:41: Mfɑ̀' (Homework, Devoir)
@SoulsSojourn8 жыл бұрын
Comment peut-on avoir le software pour écrire cet alphabet?