Anorexie Mentale : Anorexia Nervosa, primum non nocere I - Une maltraitance anachronique

[@annelisemargot9991]

Merci Sophie Robert, il est temps de dénoncer cette maltraitance inhumaine. Alors que ces personnes sont déjà isolées les isoler encore plus n est pas la solution. Merci pour ces temoignages Un traumatisme à vie pour ces personnes déjà si fragiles. Si sensibles.

[@elisebcarouvette3845]

Ce travail est remarquable et d'intérêt public. Merci pour ça.

[@RGSuperfan]

Je ne suis malheureusement pas surprise de ce que j'ai vu /entendu dans ce premier volet. J'ai une personne très proche touchée par la maladie. Je ne sais pas si c'est propre à la France une prise en charge claquée au sol comme ça ? Ça se passe comment ailleurs ? Ce reportage reste une grosse claque et mériterait largement sa place à la télé. Merci Madame Dragon. J'ai hâte de voir la suite.

[@enaphaid5213]

Merci Sophie Robert, j'étais trop loin pour participer mais cela transperce de réentendre ce que l'on a vécu ... le pire c'est que je me rends compte que ces personnes ont réussi à ne pas passer par des amnésies de ce vécu car moi j'en ai perdu les mots et un stress post traumatique permanent, et je prends un peu d'espoir depuis que l'on m'a diagnostiquée ce qui sous tendait tout cela dans un CRA... mais la chronicité reste là ainsi que la résistance aux autres ... et plutôt que de chercher à comprendre on continue à juger mes comportements "asociaux" ...merci donc pour tout cela et ces voix qui osent, ces corps qui existent et qui sont beaux et plein d'âme !

[@anne-lisebouvier128]

C'est terrible cette maltraitance 😢, Merci à vous Sophie Robert, sauver le corps à tout prix en flingant l'âme des gens. Je me suis toujours demandée, face à des comportements (un peu sadiques quand même )de certains soignants qu'elle part de jalousie, d'envie ou toute autres sentiment négatif, inspiraient leurs actes, leurs paroles etc ... Se retrouver nu, à l'état quasi animal, c'est terrifiant car on lâche vite prise sur sa dignité quand on se sent sans cesse agresser. Le pire dans tout ça, dans certains souvenirs, c'est la privation de livres, derniers remparts avant de perdre complètement pieds,en ce qui me concerne. Heureusement qu'il y a des soignants et psychiatres bienveillants. ❤

[@escolalostal]

Quel choc ! La question du consentement est au coeur de la médecine. Comment voir de telles choses en 2022?

[@desanorexie3430]

Vraiment merci pour ce documentaire ; il est indispensable de révéler les maltraitantes hospitalières afin qu'on cesse de traiter les patients aussi inhumainement. Maman d'un garçon ayant souffert d'anorexie grave et brutale à l'âge de 10 ans, je peux dire qu'au cours de la première hospitalisation, on l'a menacé (je rapporte tels quels les propos d'une infirmière, j'étais présente, et que j'ai noté sur un carnet le jour même afin de ne jamais oublier...) de lui poser une "grosse sonde dans le nez s'il refusait de manger ; regarde comme elle est grosse ! et si tu veux l'enlever, on t'attachera les mains". Le calvaire des toilettes fermés, de la claustration en chambre, de l'isolement, du manque de dialogue des soignants, de l'urinoir posé sur la table de la chambre pour empêcher l'accès aux toilettes, de l'urinoir plein qui déborde et de mon petit garçon qui s'était uriné dessus un matin.... la sonde posée dans cet hôpital l'a maintenu en vie mais comme le témoignent les patientes dans ce documentaire, il s'est nettement aggravé psychiquement. Il a été ensuite transféré dans un établissement spécialisé où la prise en charge fut impeccable

[@ivafairetoutnoir]

Merci encore pour tout le travail que vous faites sur cette chaine. J'espère qu'on finira un jour par se débarrasser de ces horreurs "médicale".

[@DragonBleuTV]

Merci on y travaille! Oui il existe d'excellents psychiatres et psychologues. Je m'efforce de diffuser la connaissance autour de leur façon d'appréhender les pathologies et leurs pratiques.

[@jacquelinefelzines5304]

Super film....! Très touchant. La découverte d'un monde hospitalier hostile et effrayant. Que de souffrance et d'incompréhension. Je fais le vœu d'une amélioration radicale dans l'accompagnement des patients souffrant d'anorexie, mais aussi dans de nombreux autres domaines où nous sommes tellement en retard, en France. Merci Sophie. Merci beaucoup pour la qualité de ton travail. Merci aussi à Delphine, Sabrina, Natacha et Clémence pour leur émouvant témoignage.🙏

[@DragonBleuTV]

Merci pour ton soutien sans faille Jacqueline ;-)

[@jacquelinefelzines5304]

Il est impossible de ne pas soutenir un tel travail lorsque la qualité de vie des personnes qui composent notre Cité est autant mise à mal...des années de souffrance dans une cellule pour apporter un prétendu ''soin''. Merci Sophie d'être là pour dénoncer ces pratiques barbares. Nous serons TOUJOURS aux côtés de ceux qui oeuvrent pour améliorer les pratiques, et qui dénoncent toute forme de violences...

[@sabrinapalumbo]

Merci pour ce retour positif

[@RGSuperfan]

Le pire c'est que bien souvent le monde hospitalier ne pense pas à mal en agissant comme ça. Je pense qu'ils sont sincère. Mais être sincère ne veut pas dire avoir raison. Beaucoup de secteurs deviennent plus performants, scientifiques, efficaces. La psychiatrie (française en tous cas) bien souvent, patauge... Et c'est destructeur

[@CelineAzpi]

En tant que maman c’est vraiment dur à entendre 😭😭😭… tout mon soutien à ces jeunes femmes et un immense merci à Sophie Robert pour son travail d’utilité publique- et trop mal connu

[@JulienVerly]

Une chaine d’utilité publique . Un grand merci ❤️

[@emiliecarbonell6455]

Quelle horreur j'ai été anorexique et en voyant ce documentaire,je pèse ma chance,j'ai guérie seule de cette addiction .Selon moi l'anorexie commence justement par la privation de nos libertés, l'école et la famille qui nous sape notre identité ce qui nous degoute a mort,être traité ensuite de fou coupe le fil avec le réel et les autres et alors l'internement,je peux pas imaginer pire, c'est juste le contraire de ce qu'il faut faire.Le meilleur remède serait justement de diversifier les activités,les rencontres,voyager, avoir des amis et un bon psy a la limite . bisous et courage a tous .

Maltraitance semble bien faible comme dénomination... Une question : en voyant des images de rues tournées à Genève, je me suis demandé de quel pays on parle et si l'approche psychiatrique est la même en France et en Suisse ?!?

[@DragonBleuTV]

Le Docteur Alain Perroud et sa collègue Magali Volery exercent aujourd'hui à Genève dans deux cliniques spécialisées particulièrement bientraitantes (il en sera question dans le 3ème volet). D'ou les images de Genève. Mais le problème de maltraitance psychiatrique concerne toute la francophonie.

@@DragonBleuTV Merci pour votre réponse :D

[@Melpond347]

KZbin bug je voulais ajouter une précision. Le Comité peut interpréter la Convention, mais les States Parties aussi (dont la France donc).

[@coeurdartichaud7139]

On vous punies detre malade en esperant que ca aille mieux? Cest comme ca que jme sens lorsque jentends ces temoignages

[@ainuageeux5088]

Merci de ce témoignage.

[@chaiacafu7104]

Honteux, je suis choquée 😱 inhumain.... honte au corps médical, pauvre femmes !

[@vincentlaugier6928]

Merci...

[@Tartealacreme]

Mais... Mais comment est-ce possible ??

[@Laikaprojekt]

Bienvenue dans le fabuleux monde de la psychiatrie...

[@jenniferkucaba1974]

Vous pourriez faire des propositions de soins svp ?

[@DragonBleuTV]

Une émission de plateau dédiée aux traitements de l'anorexie mentale est en cours de préparation.

[@vlogurawa5968]

@@DragonBleuTV Merci d'avance pour cette suite (3)

[@oiseaudeminerve1478]

Référencement

[@charlottelefevre8888]

Je ne trouve pas le 3eme volet est il disponible ?

[@DragonBleuTV]

Hélas non, pas encore

[@Melpond347]

Je viens de commencé, pas surpris qu'ils aient fait ça malheureusement. En plus si elle est 'consentante' normalement, elle aurait dû pouvoir partir pour prendre son café non ? (Second degré, je sais comment c'est réellement dedans, ce sont des zones de non droit, dangereuses pour la santé).

[@sabrinapalumbo]

Bien vu. Effectivement le service se disait « ouvert » mais j’ai dû fuguer pour le café… En revenant de moi-même je ne m’attendais pas à ce transfert et l’hospitalisation non consentie. Bien à vous

[@Melpond347]

@@sabrinapalumbo je n'ai pas tenu + longtemps devant la vidéo malheureusement, mais je suis soulagé que ce genre de témoignages sorte. C'était avant la reconnaissance de la détention ou pas ? Je me pose cette question par rapport à la durée (1an). C'est encore possible depuis la CGLPL ou pas ? ...

[@danychou4126]

Je ne trouve pas la 3 ème partie

[@DragonBleuTV]

C'est parce qu'elle n'a pas encore été tournée. Il faudra patienter encore un peu ;-)

[@marionarlaud6325]

Quelle horreur, zéro empathie ! Moi infirmière j'aurais pete le scandale tout les jours. Caracteristques de certains soignants :agresser sous le couvert de la règle. Trouver la situation si insoutenable que personne ne venait leur parler les a simplement conduits au déni, bande de lâches.

[@marionarlaud6325]

, déjà qu'elle ne s'aime pas elle-même alors c'est vachement mieux qu'on ne les aime pas les autres pour pouvoir s'aimer

[@sselim3427]

OOF

[@MB-mj4dp]

Critique du documentaire: J'ai regardé attentivement ce "documentaire". Malheureusement, il existe de grandes erreurs et des confusions et amalgames. Attention à la désinformation ! Là, c'est très grave ! Je trouve que le montage est particulièrement grossier au passage ! Il est important de donner la parole aux anorexiques, sur ce point je suis d'accord, et je suis sincèrement désolé pour leur parcours. Mais il y a une confusion très grave là : L'auteur du documentaire n'évoque en rien la politique medico- économique de ces années et la dégradation des soins. On a l'impression que la coupable serait la psychanalyse, ce qui me semble particulièrement absurde. Ce documentaire peut même aller dans le sens d'une casse du système public et il peut contribuer à empêcher des personnes à ne plus se soigner et à être accompagnée. Attention, ce n'est pas une généralisation !!!!! Les discours concernant la violence des soins ne sont absolument pas l'œuvre de la psychanalyse, mais sûrement à trouvé du côté des soignants (qu'il faut aussi accompagner) : dans plusieurs hôpitaux parisiens qui ne sont absolument pas d'orientations psychanalytiques, j'ai pu observer ce que ces jeunes femmes décrivent et j'en ai été choqué. De même, s'attaquer à des écrits, et en étant une très mauvaises lectrices peut être très grave!! Bref, un documentaire à fuir de toute urgence !! Attention, ce n'est pas la réalité du terrain, certains services avec des équipes pluridisciplinaires (et parfois oui, d'orientations psychanalytique ou psychodynamique) peuvent être super ! Et j'ai déjà observé de réelles évolutions !!

[@SmegmaUberAlles]

Pardon mais : - "la dégradation de l'hôpital public", oui, bien entendu que ça engendre des prises en charge bâclées. Ça tombe sous le sens. Moins de temps, moins d'humanité, plus de stress et d'agressivité, tant chez le soigné que chez le soignant. Seulement votre argumentaire tombe à plat car c'est précisément l'aspect "antédiluvien" de la prise en charge qui est à blâmer, et la notion de patients qui seraient rétifs au soin (car intrinsèquement malhonnêtes & manipulateurs) qui est à déconstruire. À titre d'illustration, j'ai vécu ce dont témoignent les patientes en 2005, donc avant la réforme de la Tarification À l'Acte par exemple (qui fut une réforme dommageable à plus d'un titre pour l'hôpital public et a fait basculer une part notoire de l'offre de soins en France dans une logique comptable, mercantile). L'angle du documentaire ne prétend pas autre chose. Pourquoi y voyez-vous une attaque frontale de la psychanalyse ? En quoi, finalement, cela serait grave de remettre en question un courant qui n'est même pas reconnu comme une médecine proprement dite ? Les théories en psychologie humaine ne sont jamais que des modèles explicatifs basés sur des hypothèses, et il n'y a pas une grille de lecture unique de la réalité des souffrances humaines. Même le DSM/SIM ne sont que des dictionnaires de symptômes, finalement.

[@MB-mj4dp]

@@SmegmaUberAlles Merci beaucoup pour votre message, et je partage tout à fait votre point de vue ! Je voulais seulement apporter une réflexion à la suite du visionnage de cette vidéo, et au-delà de cette vidéo (et en écrivant un simple commentaire, ce n’est pas toujours évident). Vous avez raison, ici il est aussi question d’un temps antérieur : une époque plus ancienne, mais je crois qu’il est aussi question ici d’une époque plus récente (donnant l'idée que rien a changé). Je vais tenter de préciser mes propos (ce n’est pas certain que j’y arrive complètement). J’ai trouvé l’idée de ce documentaire très intéressante au départ, et même d’utilité, et progressivement, j’ai été plus que déçu. Je trouve que ce documentaire véhicule de fausses idées (pas dans le discours des personnes qui témoignent, absolument pas, mais dans le montage et dans les raccourcissements établis par la réalisatrice du documentaire). Ce qui me gêne profondément dans ce documentaire, c’est l’angle d’approche (qui est sans nuances, elle aurait pu quant même évoquer la dégradation du service public qui existe depuis très longtemps et pleins d'autres choses). À la place, progressivement, il est question de la psychanalyse, et ça donne l’idée que cette dernière serait responsable de tout ce qui est évoqué dans cette vidéo, ce que je ne pense absolument pas (la réalisatrice aurait même pu aller dans d’autres pays ne faisant pas référence à la psychanalyse pour s’en rendre compte). Je pense que la maltraitance évoquée ici est surtout liée à une déshumanisation dans les soins, à des préjugés, à une méconnaissance, à un manque de connaissance, à l'impossibilité pour certain de se mettre à la place de l'autre etc. Effectivement, je remarque que très souvent, dans les documentaires de cette réalisatrice, il est souvent question d’une forme « de discrédit de la psychanalyse » (ce n’est pas une discussion, ni même une remise en question, c’est une réduction). La cause de tous les « maux » serait liée à la psychanalyse. Personnellement, je suis pour la nuance, et je pense que toutes les approches peuvent être intéressantes, elles peuvent aussi être critiquées, et là ce n’est pas le cas. Par exemple, pour le présent (époque 2022) : elle aurait très bien pu nuancer ses propos (concernant la psychanalyse qui est ici présentée comme néfaste) et évoquer la « maltraitance » engendrée par certains services parisiens qui sont dans une approche exclusivement TCC. Effectivement, ce que j’ai vu dans certains services d'orientation TCC m’a profondément choqué (gavage, interdiction de prendre sa douche seule, traitement médicamenteux trop lourd, etc…). Ce que je veux dire par là, c’est qu’une critique constructive établie par cette réalisatrice devrait englober un ensemble et pas se réduire à la psychanalyse comme il est question ici. À la place, elle cite des extraits de livres d’auteurs psychanalytiques, qui sont absolument réducteurs de la réalité, et loin de la réflexion réelle à ce sujet. Pour cette réalisatrice : « pour la psychanalyse, l’anorexie serait de la faute des mères » (ce qui est faux et réducteur). Et personnellement, je trouve hallucinant qu’elle véhicule cette idée. Elle aurait dit la même chose concernant une autre approche, j’aurais réagi de la même façon. En tout cas merci pour votre réponse, et vous apporter des éléments qui nuance mes propos !

[@SmegmaUberAlles]

@@MB-mj4dp merci à vous d'avoir su rester cordiale, c'est si rare... Et dire qu'au début des Internets 2.0,on s'imaginait que créer des espaces dédiés à l'échange entre spectateurs et/ou créateurs allait contribuer à créer une émulation intellectuelle universelle. Or bien trop souvent & comme sur biens d'autres réseaux sociaux, la libre expression est bien mal utilisée... Je me répète mais quelle joie, donc, d'échanger poliment

[@sselim3427]

c'est quoi ce délire de piqûre dans les fesses, ca se fait dans le bras normalement, non?

[@hospice-sng]

La piqure dans les fesses correspond à une injection de sédatif afin d'immobiliser l'usager pour le placer à l'isolement... ça se fait en intramusculaire pour une action plus rapide.

[@sselim3427]

@@hospice-sng oooooh ok ok

[@sselim3427]

@@hospice-sng n'importe quel autre muscle ne ferait-il pas l'affaire ?

[@hospice-sng]

@@sselim3427 J'imagine, en particulier dans le cas des anorexiques très amaigries, que la fesse reste malgré tout la partie du corps qui a le plus d'épaisseur de chair et donc où la piqure ferait le moins mal.

[@melinathiz7928]

Une injection Intramusculaire se fait toujours soit dans la fesse, soit dans la cuisse. En psychiatrie ou non. Mais cela renforce l'humiliation vécue.

[@SmegmaUberAlles]

Infiniment merci pour ce documentaire. Hospitalisée en pédopsychiatrie à l'hôpital d'enfants de Brabois (54) quand j'avais 14 ans, j'ai passé quatre mois enfermée sur un étage de l'hôpital. Poids cours, poids sortie hôpital, poids sport, poids levée de séparation et poids de sortie. Je suis arrivée un mercredi soir en novembre 2004, à 34kg, et je n'en suis ressortie qu'au mois de janvier. Après avoir tenté de résister, j'ai fait comme toutes mes compagnes d'infortune qui témoignent dans ce documentaire, j'ai "cédé". J'ai accepté les 6 repas par jour (3 repas/3 collations), les humiliations (la fouille du premier soir, je m'en souviendrai toute ma vie...), les pesées quotidiennes, le Zoloft, le Nordaz, le Tercian, le Xanax, l'Ixel, les douches prises la porte ouverte, les toilettes fermées une heure après chaque repas, les injonctions à "rester assise", la consultation hebdomadaire avec un interne qui se faisait ostensiblement ch*er. 10kg et trois mois plus tard je ressortais enfin... Mais l'esprit si morcelé que, de retour chez ma mère, j'ai avalé l'intégralité du traitement que l'on m'avait prescrit [une médication lourde, interdite pour les "moins de 50kg" ainsi que je l'ai découvert lorsque j'ai pu avoir le droit de lire les notices]. Ironie de la situation, cela m'a valu une deuxième hospit' dans le même service - cette fois avec l'étiquette "TS" sur le front. Tout ça c'était en 2005, se sont suivies d'autres hospitalisations, le placement en unité de soins pour adolescents (un internat pour gamins tarés), la descente dans les prises de drogues, la mise en danger perpétuelle, les viols, l'errance dans les rues... Encore une fois, donc, merci d'avoir donné la parole à celles qui l'ont vécu ; ceux qui n'y étaient pas peinent à nous croire, tant c'est destructeur ("T'exagères pas un peu ?" ; non non, on m'a vraiment enfermée dans une chambre après que j'aie tambouriné sur les vitres du service afin de "signaler ma présence" à mes parents, que je n'avais pas aperçu depuis deux mois, et que je venais d'apercevoir sur le parking de l'hôpital)....

[@DragonBleuTV]

Merci pour votre témoignage édifiant....

[@SmegmaUberAlles]

@@DragonBleuTV Merci à vous de mettre en images, sons, lumières des sujets aussi cruciaux ! Vous avez une approche pleine d'humanité, et je trouve votre travail d'une très grande qualité (découvert via l'histoire de Maïlé, douloureuse s'il en est).

[@hospice-sng]

(SNG Natacha Guiller) Je partage ici le témoignage (merci à elle) de « la grenouille » : « J'ai regardé le docu où tu as tourné ce midi. La claque ! J'ai beau y être passée, je n'avais pas mesuré à quel point ces traumas qui m'habitent encore venaient de là... Merci, merci. Si jamais vous arrivez à faire bouger la psychiatrie, se serait juste wahou !!! En tous cas big up pour ce sacré taf ! Perso, les 2 choses qui m'ont permis de faire un énorme pas en avant sont la gestalt (thérapie "humaniste", basée sur l'acceptation des émotions) et le yoga (seule activité à ce jour qui calme instantanément mon mental !) Aujourd’hui encore, peur de la blouse blanche de tout pedigree, claustrophobie, mésestime de moi, pudeur déjà présente à l'adolescence et accentuée par la suite,... Et encore plein d'exemples. On est marqué.e.s à jamais, doublement puni.e.s. La déshumanisation est bien la dernière chose dont on a besoin quand on souffre d'un trouble psychiatrique !! Changement de cadre, oui, rupture avec les humains qui nous font tenir depuis longtemps, non ! Au moins par écrit, on prend plus le temps de poser nos mots... »