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Les émissions des navires impactent significativement la qualité de l’air mais restent encore mal caractérisées en zone portuaire en raison de leur forte variabilité liée aux différentes phases opérationnelles des navires (manœuvre, stationnement…) et aux dispositifs de réduction des émissions employés. Son doctorat s’est concentré sur l’étude de ces émissions en conditions réelles via une campagne de mesures inédite menée dans le port de Marseille. Pendant plus d’un mois, deux stations, stratégiquement positionnées dans le port, ont mesuré, en continu et à haute résolution temporelle, les niveaux de près de 100 composés et capté plus de 350 panaches de navires. Les résultats révèlent des niveaux de pollution plus élevés près du port qu’au cœur de la ville pour certains polluants tels que les particules submicroniques ainsi qu’une composition complexe des panaches avec des variations significatives dans les quantités et la nature des polluants émis selon les phases opérationnelles des navires. Ces résultats offrent des clés pour améliorer les inventaires des émissions et renforcer les outils de détermination des contributions des sources permettant de guider les politiques publiques, et pourront servir de référence pour évaluer l’impact de la future zone SECA prévue en Méditerranée dès 2025.