Un grand passage du « Livre des Juges » (ne pas disposer des gens comme si leur service était dû, ne jamais promettre ce que l’on ne peut pas tenir, et songer à l’abyssale solitude qui suivra immanquablement une telle attitude). Un grand chef-d’œuvre de Carissimi, qui s’y lamente, et dont on retrouve la marque chez son élève, Marc-Antoine Charpentier. Et une superbe interprétation, lyrique et ressentie, de Michel Corboz : simple, chantante (c’est rare, avec d’autres), claire, articulée, méditative et sans fatuité, ce qui est le but à atteindre, vu le tragique de l’événement décrit. On peut penser que toute cette sincérité (d’une version de référence, en son temps) a vieilli. Ce n’est pas mon avis ...
@joz.swinnen60384 жыл бұрын
Tout à fait d’accord..Une interprétation de première classe. Les choeurs très solides et homogene. Les solistes convaincant.
@a.f.4248 Жыл бұрын
A part Corboz, qui sont les interprètes ? Ne pas créditer les artistes est la marque de peu de considération pour eux.
@cedricgruenais16763 жыл бұрын
Quel commentaire rajouter au vôtre cher Gabriel ? Merci. Juste à l’adresse de atsusieno : pourrait-on connaître les noms de ces remarquables interprètes, un chœur admirable, un Jephté très émouvant, et sa fille absolument sublime ? Merci beaucoup en tout cas pour ce partage, et décidément merci à Michel Corboz.