BAUDELAIRE, Charles - Harmonie du soir.

[@chapidou1934]

Belle interprétation de ce magnifique poème,belle voix grave de circonstance.Bon choix musical. Je suis admiratif.

[@gerardrouillard1768]

On sent fremir la nature dans l'air parfume du soir. C'est le receptacle du souvenir de Baudelaire qui luiti avec nostalgie parmi les fleurs qui vibrent comme un violin.

[@elisabeth6246]

Je présente mes excuses.... Merci pour ces vidéos très bien travaillées.

[@ceciledeltenre9078]

Que n'ai-je connu cette merveilleuse interprétation lorsque je faisais découvrir Baudelaire à mes élèves!

[@Varroux]

Gilles-Claude un grand Merci !!! pour votre travail d'Excellence et de passion je présume !!! Dans notre monde dit moderne où la stupidité se met à réfléchir ( Cocteau) et la critique un art des rues, il est temps pour certain de se délecter de l'art que vous maîtrisez " La Parole"

[@clairelille]

Une parfaite harmonie entre le poème dit de bien belle manière , la musique, la photo ...Merci !...

[@francoiseduprez3506]

Je l ai apprise en 1960 quel bonheur

[@elisabeth6246]

Merci Thierry, je le mets sur mon blog....

[@7elyane]

MERCI! Sublime et prenant!

[@Arcjo1]

EXTRAORDINAIRE!!! Je suis heureuse de découvrir cette vidéo qui visiblement s'était glissée subtilement entre deux autres chef-d'oeuvres!!! :):):) MERCI encore pour votre immense talent!!! Je vous embrasse!!! Johanne

[@ThierryCABOT]

"La poésie, ajoute Baudelaire, se rattache aux arts de la peinture, de la cuisine et du cosmétique par la possibilité d’exprimer toute sensation de suavité ou d’amertume, de béatitude ou d’horreur, par l’accouplement de tel substantif avec tel adjectif, analogue ou contraire." Chez l'auteur des Fleurs du Mal, le génie critique est égal au génie poétique. Rien n'est laissé au hasard ; chaque oeuvre est le fruit d'un long travail où l'expression artistique cherche toujours sa forme absolue.

[@cinziavidali411]

Merci. Splendide lecture

[@HenriMesquida]

Très beau.

[@ThierryCABOT]

"La phrase poétique, dit Baudelaire, peut imiter (et par là elle touche à l’art musical et à la science mathématique) la ligne horizontale, la ligne droite ascendante, la ligne droite descendante ; elle peut monter à pic vers le ciel, sans essoufflement, ou descendre perpendiculairement vers l’enfer avec la vélocité de toute pesanteur ; elle peut suivre la spirale, décrire la parabole, ou le zigzag figurant une série d’angles superposés."

[@ThierryCABOT]

"Dans la mort des amants" le changement du troisième vers - celui-ci avait d'abord écrit "Et de grandes fleurs dans des jardinières" - transfigure le premier quatrain de ce célèbre sonnet : "Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux." Les mots "étranges et étagères" créent ici un vrai pouvoir d'incantation ; la rime elle-même est enrichie (légères, étagères).

[@faustmcarrat]

Akşam uyumu Zamanıdır şimdi dalının üstünde titreyen Her çiçeğin bir tütsü gibi uçup gitmesinin; Sesler ve kokular akşamın havasında dönüyor; Hüzünlü bir vals ve bitkin bir baş dönmesi! Her çiçek uçup gider bir tütsü gibi; Keman titrer acı çektirilen bir kalp gibi; Hüzünlü bir vals ve bitkin bir baş dönmesi! Gökyüzü büyük bir dinlenme yeri gibi kederli ve güzel Keman titrer acı çektirilen bir kalp gibi Alıngan bir kalp, beğenmeyen engin siyah boşluğu. Gökyüzü büyük bir dinlenme yeri gibi kederli ve güzel Güneş kendi pıhtılaşan kanında boğar kendisini. Alıngan bir kalp, beğenmeyen engin siyah boşluğu, Toplar ışıklı geçmişin bütün izini. Güneş kendi pıhtılaşan kanında boğar kendisini... Senin anın içimde ışıyor kutsal bir ekmek kabı gibi.. BAUDELAIRE, Charles - Harmonie du soir

[@gazellebleue684]

THX..great Job

[@jeankuldieu5551]

Hon ! Cher Monsieuye , Pas d'bile (exceptée , La Noire ! ... ) ! Vous Servez , et ce , Magistral , La dive Lyre . Quant à qui vous vient agacer de quelque remontrance , je me permets de déléguer la Parole à Messire Léo Ferré : - " Les poètes qui en sont réduits à compter sur les doigts de leurs mains , s'ils ont bien le compte de leurs pieds , ne sont PAS des Poètes . ... Ce sont des dactylographes ! " Avec Tout mon dévoué Respect !!!

[@davidpalsterman]

J'ajouterais même ce que disait le divin - ou tout du moins le spirituel - Hugo dans ses Odes et Ballades ; "la poésie ne se trouve pas dans la forme des idées mais dans les idées elles-mêmes". N'oublions jamais l'écart, abîme flagrant, qui sépare le simple versificateur du poète.

[@benoitdano2516]

Que celà fait du bien au coeur de se laisser emporter par la poésie d'une époque révolue ou il faisait bon vivre,ou l'être humain avait le temps de s'émerveiller de l'harmonie de la nature .Que devient le romantisme,les sentiments intenses ? Tout celà est il devenu obsolète ? Pourquoi plus le monde devient sophistiqué et plus on perd en charme et naturel ? Pourtant l'être humain restera à jamais lié à sa mère la Terre qui l'a vu naître.

[@Theriault100]

@elisabeth6246 Ce n'était qu'une douce taquinerie. D'autant plus que j'ai aimé faire quelques poèmes de monsieur Thierry Cabot. Il écrit avec talent et une grande sensibilité. Encore une fois, merci !

[@Theriault100]

Dans les notes sous la vidéo vous trouverez, Cramoysi, des liens pour deux écoutes ‘plurielles’ du même poème : celle de Pierre Viala et celle de Eva Le Gallienne (1899 - 1991). Difficile de penser qu’il s’agit ici d’une ‘interprétation de l'école contemporaine’ à laquelle vous faites allusion. Cependant…

[@Theriault100]

« … pour Baudelaire, l'esthétique du poème, sa beauté, se fonde sur le rythme et la monotonie »… comme ‘cadre de la surprise’, en effet. Oh ! Combien il vous entend et comprend vos larmes Cramoysi ! N’écrit-il pas « l’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu » ? Heureux êtes-vous d’être de ceux-là !

[@dearmalika]

Wonderful!

[@Theriault100]

Cela dit : vous êtes bien jeune ‘Cramoysi’ pour ‘sentir’ ainsi la poésie en comptant rythme et esthétique sur vos doigts. On enseigne encore ainsi ? Comme les poètes, je me permets parfois des ‘licences’. Ce n’est pas parce qu’on chante ‘en mesure’, au métronome, qu’on fait de la musique ! Et comme en musique, j’avoue me permettre de faire parfois, et même souvent, du rubato.

[@Theriault100]

Merci ‘Cramoysi’ pour votre commentaire. Je vous réponds parce que vous m’amusez. Vous avez raison et le meilleur exemple de diérèse est sans doute le mot « violon » que l'on peut prononcer soit vi-o-lon (3 syllabes) soit vio-lon (2 syllabes). La diérèse permet de ‘gagner’ une syllabe dans le vers.

[@pharaonalain8718]

Harmonie du soir Charles BAUDELAIRE Recueil : "Les Fleurs du Mal" Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige, Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige. Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige ! Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige… Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

[@gazellebleue684]

MERCI

[@Theriault100]

Cependant, n’ébruitons pas l’affaire. Cela risquerait de déclencher un autre débat comme celui entre Voltaire et l’Académie qui reprochait à Corneille « ce mot ‘meurtrier’ qu’il répète souvent le faisant de trois syllabes alors qu’il n'est que de deux ». Heureusement, Voltaire se portera à la défense de Corneille, contre l’Académie, soutenant que ‘meurtrier’ comme ‘sanglier’ était un mot de 3 syllabes.

[@Theriault100]

@elisabeth6246 Ici, c'est Gilles-Claude. Merci quand même ! :-)

[@francoiseduprez3506]

Ton souvenir e moi luit comme un ostensoir

[@Theriault100]

Racine évitera dans Andromaque le mot ‘meurtrier’. Pour ne pas choquer les pédants ! Il n’ose qu’une seule fois à la toute fin.

[@Dr.Warda.Jelassi]

Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir..

[@cuoylyf]

Magnifiq!!

[@sopranoqsshui8270]

Le texte, le texte ou je vomie de fureur et d'extase

[@imresimon6764]

szuper!

[@ThierryCABOT]

Si la création poétique ne peut évidemment occulter l'instinct, le respect de la métrique s'impose à l'auteur de vers classiques. Or il ne s'agit pas là de comptabilité (quelle horreur !) mais plutôt d'une exigence intrinsèque à cet art. Cela dit, au bout de quelques mois de pratique, l'oreille seule permet le plus souvent de distinguer un alexandrin d'un décasyllabe sans qu'il soit besoin de recourir à un comptage laborieux. Au fond, la technique n'a pour objet que le rayonnement de l'art.