Beethoven - Piano Concertos No.1,4,5 Emperor + Presentation (reference recording : Robert Casadesus)

[@classicalmusicreference]

❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr Ludwig Van Beethoven (1770-1827) - Piano Concertos No.1, 4 & 5 Emperor . *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:14) Piano Concerto No.1 in C, Op.15* I.Allegro con brio (00:00) II.Largo (14:21) III.Rondo - Allegro Scherzando (23:03) Piano Concerto in G, Op.58* I.Allegro Moderato (31:45) II.Andante con moto (47:56) III.Rondo vivace (52:19) Piano Concerto In E-flat, Op.73 ‘Emperor’** I.Allegro (1:01:36) II.Adagio un poco mosso (1:20:34) III.Rondo - Allegro ma non troppo (1:27:14) Piano : Robert Casadesus Concertgebouw Orchestra Amsterdam * New York Philharmonic ** Edward Van Beinum * Dimitri Mitropoulous ** Recorded in 1955, 59 New mastering in 2018 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr Le genre du Concerto fut abordé très tôt par Beethoven : sa première tentative date de 1784, année de ses quatorze ans ! C'est en 1798 que le Concerto en ut mineur voit le jour. Composé après le Concerto en si bémol (l'actuel opus 19), mais publié avant, il portera l'opus 15 et le numéro 1 . La dette à Mozart et Haydn est évidente (il est vrai que Mozart avait tout de même laissé quelques 17 chefs d'oeuvre du genre à Vienne.. La patte de Beethoven apparaît toutefois nettement dans certains détails. Ainsi, le motif introductif du premier mouvement est réduit à son seul rythme pour être ré-exposé dans un passage extrêmement captivant situé peu avant l'entrée de la reprise, lors d'un dialogue entre cors et piano (l'archétype de cette répétition de cellule rythmique reste évidemment le motif de sicilienne de la Septième Symphonie). Le lyrisme et la richesse harmonique du second mouvement, et le rythme endiablé du troisième mouvement, parcouru d'accents décalés et de syncopes ne laissent également aucun doute sur la paternité de l'œuvre. Le Quatrième Concerto écrit entre 1805 et 1806, c'est-à-dire pour l'essentiel en même temps que les Quatrième et Cinquième Symphonies, commence par une surprise : à l'encontre de toutes les conventions, ce n'est pas la totalité de l'orchestre qui attaque pour présenter les thèmes, mais le soliste, qui ouvre le concerto piano et dolce, sur une variante à cinq mesures du premier motif. Ensuite, et de manière encore plus étrange, les cordes répondent pianissimo dans la tonalité très éloignée de si majeur. Après ces 13 mesures particulièrement originales - qui introduiront plus tard une reprise sous une forme un peu différente - commence l'exposition orchestrale normale. Ce premier mouvement qui appartient aux plus beaux et aux plus intéressants mouvements de concertos de Beethoven, présente plusieurs autres aspects remarquables : d'une part, une forme compliquée, volontairement ambiguë ainsi qu'une pénétration symphonique des solos et de l'orchestre ; d'autre part, malgré une tonalité globalement lyrique, la présence presque ininterrompue d'un motif rythmique concis, tiré de la toute première mesure thématique - ce procédé et le rythme lui-même, rappellent fortement le premier mouvement de la Cinquième Symphonie. Le long rondo final, gai et capricieux, contrebalance de manière presque parfaite le premier mouvement. Entre les deux, on trouve, aussi court qu'expressif, un mouvement lent bâti de façon tellement exclusive sur l'idée d'un dialogue hautement dramatique et contrastant que l'on pourrait croire que Beethoven a voulu ici appliquer rigoureusement ce qu'il avait surtout évité dans les premier et le dernier mouvement : c'est-à-dire le vieux principe du concerto, reposant sur la " rivalité du soliste et de l'orchestre. Le lyrisme pudique et la précision rythmique de Robert Casadesus font évidemment merveille dans le premier mouvement du Concerto en sol majeur, sans doute l'un des plus beaux composés par Beethoven. Tout au long de ces deux enregistrements, la simplicité du geste, l'évidence polyphonique, la régularité de la pulsation et la parfaite adéquation avec celle du chef (jamais le piano ne ralentit pour appuyer son entrée ou mettre en avant un thème) signalent le grand art de ce pianiste hors du commun. Il ne saurait être question de comparer ces différentes versions du Concerto No.5, mais on peut cependant signaler quelques traits communs : le refus de vouloir "capturer " l'auditeur, la simplicité du geste, l'évidence polyphonique (le balancement régulier des triolets à la main gauche dans le tout début de l’’Adagio’’), la régularité de la pulsation et sa parfaite adéquation avec celle du chef (jamais le piano ne ralentit pour signaler son entrée ou mettre en avant un thème). Monteux, Schuricht, Krips, Ansermet, Scherchen, Rosbaud, Cantelli, Mitropoulos, Szell : ces chefs avec qui collabora Casadesus ne pouvaient que s'accorder autour d'un style musical qui bannit l'effet (même si certains se distinguent par un tempérament sanguin) et préfère la clarté de l'architecture. Aussi ne faut-il pas espérer un ‘’Empereur’’ impérieux et martial mais écouter une interprétation féline et preste. Mitropoulos, le Grec volcanique, et Casadesus, le Français raffiné : un fructueux dialogue. Il (Mitropoulos) avait un brio fantastique. Musicien très ouvert, il était partisan des programmes variés, qui permettent de faire entendre des oeuvres du répertoire et des oeuvres nouvelles. Il a, d'ailleurs, souvent dirigé celles de Robert. (...) Il dirigeait à grands gestes, en actionnant ses épaules ! Il avait un côté sportif...(...) Nous avions une réelle affection pour lui en dehors du plaisir de travailler ensemble. C'était un être d'une grande bonté et d'une profonde modestie, qualité qui n'est pas toujours la plus répandue chez les chefs d'orchestre. se souvient Gaby Casadesus. Ludwig Van Beethoven PLAYLIST (reference recordings) : kzbin.info/www/bejne/l3qTd5uheNN_pcU

[@sergioabbiati930]

Ottima interpretazione!! Grazie!!

[@classicalmusicreference]

:-)

[@quintana4778]

Classical Music/ /Reference Recording n)n

[@johnroh3905]

Excellent job thanks

[@classicalmusicreference]

There is a slight blast that has not been removed to preserve the quality of this recording. The discreet lyricism and precise rhythm of Robert Casadesus are wonderfully evident in the first movement on the Concerto in G (31:45), without a doubt one of the loveliest composed by Beethoven. Throughout these three recordings, the simplicity of gesture, the contrapuntal evidence, the even rhythm, and the perfect rapport with the conductor (the piano never slowing in order to emphasise its entry nor anticipating a theme) reveal the great art of an uncommon pianist. 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr

[@diedrike863]

The recording only takes 16:11, so it is fast.

[@phillyfrenchy6053]

Classical Music/ /Reference Recording , I just want to tell to all of you in the team that you are all doing an amazing job. Your channel is remarkable. Thank you.

[@classicalmusicreference]

Thank you for your comment. This encourages us to continue :-)

[@flossie1961]

I had the Emperor on an old 60's Philips reissue, and thia remastering really blows the cobwebs away, and brings out the poetry-thank you friend

[@bellpraise]

Without a doubt, a wonderful performer to a wonderful composer you're the best in many ways. God bless you. 🤗🌺👍👍And thank you very much.

[@fe12rrps]

Everyone has a composition that follows them throughout life. It’s a gift. Beethoven’s 4th piano concerto is that composition for me. It is an amazing work. It wasn’t until I read an essay by Hesse that I understood why this work has accompanied me throughout life. An essay by Hermann Hesse oddly enough entitled “About Dostoyevsky”. The end of that essay, which can be found in a work entitled My Belief, expresses in my opinion the beauty of Beethoven’s works.

[@virginiabuhn9719]

Thank you, teddy toto! Beethoven's 4th Piano Concerto has been my lifelong love, always a source of inspiration, consolation, determination and such a beautiful demonstration of life's struggles and triumphs. I am eager to read Hesse's essay.

[@williamrobertamonoocoleman2777]

Beautiful rendition. Thank you so much for this selection. May God bless you.

[@amypellegrini1732]

Awesome Beethoven interpreter!

[@aspis6397]

Superb remastering and wonderful playing.

[@XiangChen1]

An emperor-class performance of the Emperor concerto

[@classicalmusicreference]

:-)

[@user-fu6tt8qq4v]

아름다운 연주곡 잘 들었읍니다~감사합니다~🎵🎹🎻🌿🍀☘🌹🌹☘🍀🌿❤❤

[@55archduke]

THANKS for your choices. Marvelous recordings, as usual.

[@mariainesandradealcantara9979]

Só pelo fato de ser música de BEETHOVEN, não precisa dizer mais nada!!!!❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤

[@classicalmusicreference]

veraz :-)

[@johnroh3905]

Fantastic performance thanks so much

[@bechirakkari2101]

Magnifique interprétation

[@carlosbonds2513]

Beethoven fourth piano conterto and mozart 25 piano concerto are connected between each other, its a pity Casadesus never played mozart 25 because it is possible it was the real inspiration for the main idea of the 4 piano concerto of Beethoven. Casadesus recordings are always on top.

[@canman5060]

The first piano concerto is my graduation exam from music college.

[@WarinPartita6]

BIG THANKS for sharing these Beethoven concerti with us, too bad Robert Casadesus didn't complete the whole set. But I enjoy everything #4 (my all-time favorite: RC delivers a very crisp performance; every note under control & NYP/Dimitri Mitropoulous's wonderful phrasing and many insightful nuances), #5 (This rendition gives a fresh & wonderful outlook to the familiar big masterpiece; the brass, i think, was particularly good here, adding some interesting panache & pulse) and #1 (my new-found love; currently, I'm using Movement 1 (with Martha Argerich & West-Eastern Divan Orchestra/Daniel Barenboim's live performance in Argentina 2014) as a reference piece to test a new music system, including headphones & (wireless) loudspeakers--adore the contrasts, solo passages & dialogs between the soloist & orchestra). Magnificent performances from RC and the orchestras, especially the NYP under legendary Dimitri Mitropoulous--although the RCO under Edward Van Beinum wasn't bad at all (sorry, don't know this conductor but he was good, knowing how to accompany & to let the orchestra shine). This set will be a good addition to my expanding Beethoven PC library. I'm having an eye on the GILELS version now! :-)))

[@anthonysansiveri6893]

Very nice music! I love your channel! I listen to your new releases all the time. Your music moves me and my day!

[@classicalmusicreference]

Thanks :-) Enjoy !

[@fernandofernandezgar]

Lo que simpre digo: nada podrá superar a las versiones de fines de los 50 y los 60, por la calidad de las tomas, la calidad de las orquestas, los directores y los intérpretes

[@kathrynmcmorrow7170]

Sublime

[@_PROCLUS]

💝💝💝 TY

[@dejanstevanic5408]

Bravo and thank you.

[@guilhemchameyrat]

Robert Casadesus reste, certes, une référence. Mais comment ne pas citer Michelangeli ( avec Giulini ou Celibidache ), Edwin Fischer ( avec Furtwangler ), Wilhelm Kempff ( avec Van Kempen ), Backhaus ( avec Schmidt Issersdt et Krauss ), Glenn Gould ( avec Stokowski ), Lang Lang ( ça c'est une blague ) ! Quand on pense que Michelangeli et Horowitz voulaient enregistrer ces concertos avec Carlos Kleiber... Merci d'avoir mis en ligne ces enregistrements.

[@classicalmusicreference]

Quel privilège, il existe en effet un paquet de magnifiques références. Oui, nous espérons en publier d'autres :-)

[@guilhemchameyrat]

Si vous ne pouviez pas publier Lang Lang ni Ashkenazy, cela serait très bien ( la grande musique universelle ne demande que cela depuis des années ) !

[@michelpinon7777]

J'ai un doute pour ce qui est de la version avec Celibidache .Je n'écoute jamais ses enregistrements ,on dirait qu'il dort , il aurait du être fabriquant de caoutchouc ou de matelas , mais jamais chef d'orchestre !

[@A.I.W.M.F]

Thank you very much 🌷

[@user-bc9mn7gq2c]

Sometimes one feels as if the voice of Beethoven has been transmitted _direct_: without filters, accretions, pet theories, anachronisms, or "personality." Casadesus plays with real freedom, utter musical mastery, and a soaring lyricism that is never stilted or contrived. Mitropoulos takes my breath away. These folks know what to do with the heroic gestures of #5 -- the rhythmic motivs are shaped, varied, forced into submission (1:16:08). They play with the musical gestures, they gestures dont "play" them. The softer contrasting sections dont sound like waffling, there is always a forward momentum (1:15:06). Just hear the phrasing and dynamic shading of those pesky scales in contrary motion at 1:12, a passage that is nearly insufferable in most recordings.

[@jeanrosw]

I cannot download this video. KZbinDownloader claims that there is no audio file

[@wab4100]

ganz ausgezeichnete interpretationen!

[@yaelpalombo4093]

💖💖👏👏🌹🌹

[@tchkvsky]

Clearly a CD recording... vinyl is far superior.

[@canman5060]

He looks a bit like Solomon.

[@CYTL1960]

It's not stereo.

[@classicalmusicreference]

1,4 Stéréo 5 Mono