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Autodidacte en peinture, Eugène Boudin nourrissait une passion pour les ciels (qualifié de « roi des ciels » par Corot) mais pour se nourrir au sens premier du mot, il dut se résoudre à fournir les marchands d’art en œuvres plus populaires comme les scènes de plages.
Né à Honfleur, il accompagne souvent son père matelot quand la famille s’installe au Havre. Il sera fasciné par la mer comme le montrent ses tableaux. Parti à Paris, il y passera les hivers mais séjournera les étés en Normandie face à l’océan. A l’approche de sa mort, c’est dans sa maison de Deauville qu’il demandera à être transporté pour mourir face à la mer.
Retour sur la vie du peintre : le jeune Boudin reçoit en 1851 une bourse de la ville du Havre qui lui permet de se rendre à Barbizon. Trois ans plus tard, il pose son chevalet près de Honfleur dans la ferme Saint-Siméon célèbre pour accueillir des peintres depuis 1835. Là, il fait la connaissance de Courbet, de Jongkind et de Baudelaire (dont la mère réside sur la côte).
C’est Boudin qui initia Monet à la peinture en plein air. Ils peignirent côte à côte.
Boudin se rendit souvent en Bretagne d’où sa femme était originaire. Il peignit notamment le Pardon se Sainte-Anne-la-Palud.