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Vuillard peint des décors intérieurs étoffés, étouffants, dans l’atelier de couture de sa mère auprès de laquelle il vécut jusqu’à ses soixante ans.
Le peintre se qualifia lui-même de “Nabi intimiste” et représenta souvent sa mère. On pourrait, par une analogie (très) audacieuse, comparer ces pièces confinées sans ouverture où pendent de lourdes tentures, à l’univers tel que pourrait s’imaginer l’artiste sous les jupes de sa mère. Allons plus loin encore : la fusion des personnages et des objets avec le décor rappelle le magma utérin où rien n’est vraiment différencié, où l’être n’est pas détaché du cordon et du cocon qui l’enveloppe.