Рет қаралды 38
Au Canada, on estime qu’à tout moment, près de 2,3 % de la population générale fait face à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Chez les membres du personnel de la sécurité publique (PSP), comme les agents et agentes des services correctionnels, le personnel des services d’incendie, les gestionnaires des urgences autochtones, le personnel opérationnel et du renseignement, les paramédics, les communicateurs et communicatrices de la sécurité publique, et le personnel de recherche et sauvetage, le pourcentage est beaucoup plus élevé. Une étude effectuée en 2018 auprès d’un large échantillon de membres du PSP au Canada a découvert qu’environ 44,5 % des membres avaient obtenu un résultat positif pour un, ou plus d’un, trouble de santé mentale, principalement le TSPT (23,2 %) et le trouble dépressif caractérisé (26,4 %).
De plus en plus de recherche met en évidence l’impact négatif que les expositions fréquentes aux traumatismes peuvent avoir sur la santé mentale des membres du personnel de la sécurité publique, et leur contribution au développement de blessures de stress opérationnel, ou des blessures de stress post-traumatique (BSPT).
En plus d’être aux prises avec les symptômes du TSPT, les membres du PSP sentent aussi le poids de la stigmatisation de la part de leurs collègues, des organisations, ou du public. La stigmatisation peut empêcher ceux qui souffrent de demander de l’aide ou du soutien. Comprendre la réalité des symptômes et démentir les idées fausses concernant le TSPT pourraient contribuer à améliorer la vie des gens qui en sont atteints.
En soutien au Mois de sensibilisation au TSPT (juin), nous partageons des ressources portant sur les BSPT et le TSPT, afin de fournir aux membres du PSP et leurs familles des informations et des traitements en santé mentale, et contribuer à déstigmatiser les problèmes de santé mentale. Nous pouvons tous contribuer à changer les obstacles qui empêchent de demander de l’aide pour des blessures de stress post-traumatique.