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Cavalcade amoureuse, dans un chariot qui dévale, cortège d’amours impossibles, d’amours passagers en cavale, d’amour courtois, d’amour fou. L'amour bouscule aveugle, l’amour renaît à la saison des amours, fleurit, l'amour triomphe, sans blague, le grand amour. Ne badiner pas avec l'amour. Adolescent, on s'éveillait à l'amour, l'amour passionné, l'amour fou, nous arrivant de vivre d'amour et d'eau fraîche. À la foire du trône ou à la fête foraine par gourmandise, insouciants nous croquions à pleine dents, ces belles pommes d'amours rouges, rondes comme de jolies lèvres. Quelques fois même, souvent, la timidité nous faisait effleurer un amour naissant, trop timide pour déclarer son amour, nous gardions en silence nos sentiments d'amour et gardions cet amour platonique, inscrit sur les pages d'un cahier refermé. Mais pour l'amour de dieu, faut-il que l'amour s'altère, l'amour s'éteigne, l'amour se meurt comme les feuilles en automne. C'est si bon de faire l'amour avec toute la tendresse d'un amour caressant et de dire un doux compliment au creux d’une l'oreille aimante, que vous êtes jolie comme un soleil couchant.