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Dr. Frédéric Maillard, CNRD, Hôpital Armand Trousseau, APHP, Paris (75)
Le texte aborde la compréhension et l'évaluation des douleurs neuropathiques, avec un focus particulier sur le syndrome de l'allodynie. Frédéric Maillard remplace un orateur pour traiter la physiopathologie clinique et l'évaluation de la douleur. L’allodynie, un phénomène où des stimuli normalement non douloureux deviennent douloureux, est explorée en relation avec les douleurs neuropathiques.
Pour comprendre l'allodynie, il est crucial de connaître l’anatomie des voies de la douleur. La douleur est transmise des récepteurs périphériques aux neurones de la moelle épinière, puis au cerveau, avec des voies de modulation qui influencent la perception douloureuse. Les structures clés incluent le thalamus, le cortex somatosensoriel et les systèmes de modulation descendants.
Les douleurs neuropathiques, définies comme des douleurs persistantes dues à des lésions du système nerveux, peuvent être centralisées ou périphériques. Les exemples incluent les douleurs post-zostériennes, les douleurs liées aux cancers, les neuropathies diabétiques et les douleurs post-chirurgicales. Ces douleurs sont souvent complexes à évaluer et difficiles à traiter avec les analgésiques habituels.
Les symptômes de l'allodynie sont caractérisés par une douleur en réponse à des stimuli qui ne devraient pas normalement être douloureux. Cela résulte d'une réduction du seuil de douleur, où des stimuli de faible intensité provoquent une douleur excessive. La recherche récente met en évidence le rôle de récepteurs comme TRPV1 et la protéine Piezzo dans la médiation de la douleur et de l’allodynie.
Le dépistage de l'allodynie et des douleurs neuropathiques est facilité par des questionnaires comme le DN4 et le Neuropathic Pain Symptom Inventory, qui évaluent divers symptômes douloureux. Une approche diagnostique précise est essentielle pour améliorer la qualité de vie des patients et adapter les traitements aux mécanismes spécifiques des douleurs neuropathiques.