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Le 18 mars 1977, la disparition du président Ngouabi fait de Jean Pierre Thystère Tchicaya, le numéro un du régime monopartisme. Mais, il s'efface devant le Comité Militaire du Parti. Il a signé le 19 mars 1977 par contrainte l'acte de naissance du Comité Militaire du Parti imposé par Sassou Nguesso, ministre de la défense organisateur des assassinats politiques de mars 1977. Le Comité central du PCT ayant été dépouillé de ses pouvoirs par l'acte fondamental promulgué par le CMP, il sera écarté des affaires publiques pendant les deux années de pouvoir de Joachim Yhombi-Opango.
En février 1979, allié à Sassou-Nguesso, premier vice-président du Comité militaire du parti, il contribue grandement à la chute de Yhombi-Opango et la fin du CMP. Au congrès extraordinaire du PCT de mars 1979, il est désigné membre du Bureau politique chargé de l'idéologie et de l'éducation. Garant de l'orthodoxie communiste, il redevient le numéro deux du régime. A la Conférence Nationale Souveraine, il dénonce le système policier et meurtrier du pouvoir de Sassou.