Ça a l'air trop bien ! Je pourrais pas voir le live ce soir mais je regarder la rediff avec attention !
@ôlaven-p9g4 күн бұрын
La grande Muette porte bien son nom, et Kant n'a pas de mains. Merci pour ce programme tonique
@morellecmonique23444 күн бұрын
Passionnant.
@ôlaven-p9g4 күн бұрын
Une invitation chez vous de Nathan pour parler de ça ?
@Prohete_du_reel3 күн бұрын
Le néant est par définition inexistant!
@mathieubouchard72455 күн бұрын
des analyses qui font fit des structures des sociétés humaines...cette fameuse métaphysique en perpétuelle réflexion, encore une fois on fait des liens entre les philosophes avant Marx et apres mais sans Marx et Engels jamais 😢
@alah35175 күн бұрын
Alors déjà l'anthropologie c'était limite et maintenant elle a des miroirs.
@elohimp67725 күн бұрын
J'attends le jours où nous ferons le point sur le destin des décoloniaux. Nous rirons, comme je ris du destin des maoïstes de 1968.
@LaCouleurRouge5 күн бұрын
Quand tu parles des ''maoistes de 68'' dont le destin serait risible tu penses à Deleuze et Guattari, Sartre, De Beauvoir, Foucault, Derrida, Debord, Vaneigem, Badiou ou Rancière ? Sans parler des italiens 😊 Parce que faire croire que le seul héritage de 68 c'est bhl, glucksmann, finkelkraut, cohn bendit, goupil, etc., bref des gens insignifiants qui n'ont jamais étés marxistes, de leur propre aveux pour certains, et qui seront oublié par l'Histoire c'est clairement rentrer dans le jeu de la réaction post-68, faire comme si 1848 et la Commune nous avait donné que des gens à la droite de Bernstein jusqu'à Gentile, c'est stupide
@LaCouleurRouge5 күн бұрын
Mais venant d'un anti-décolonial, à quoi s'attendre d'autre que de la bêtise cela dit
@dominiquelambert63004 күн бұрын
Mon dieu..vous êtes perdu..
@elohimp67724 күн бұрын
@@LaCouleurRouge Rendez-vous en 2034 pour le bilan.
@LaCouleurRouge4 күн бұрын
@@elohimp6772 Vous serez toujours du côté de la réaction en vous croyant supérieur
@LuisMiguelRamosBarragan5 күн бұрын
Comment s'écrit le nom de l'auteur camerounais dont ils parlent??
@andrebreton97224 күн бұрын
C'est Fabien Eboussi Boulaga
@LuisMiguelRamosBarragan4 күн бұрын
@andrebreton9722 merci!!
@ôlaven-p9g4 күн бұрын
Je cite à peu près : les modernes, vous dites pas ce que vous faites et vous ne faites pas ce que vous dites...
@nuagerouge43244 күн бұрын
Un peu étrange cette charge mal nommée « contre l'anthropologie » de la part d'un « chercheur-philosophe » qui n'est pas formé à cette discipline, qui ne la pratique pas, et dontcertaines orientations vont précisément dans le sens des travaux et positionnements les plus récents en anthropologie, anthropologie dont le projet contemporain est bel et bien la compréhension de l'unité humaine à travers l'étude de la diversité, de l'altérité, suivant des principes décoloniaux. Cet ouvrage, cette émission, qui ont tout des pratiques intellectuelles "blanches" s'inscrivent totalement dans la perspective et dans l'héritage de cette anthropologie (auto-)critique (généralement maintenant intrinsèquement décoloniale) dont l'outil d'enquête principal est l'observation et la participation longue, qualitative, permettant de décrire, de porter, de donner à comprendre la parole, les intérêts et la vision du monde de tel ou tel groupe humain plus ou moins étranger à tel autre, à travers les enjeux internes et avec l'extérieur. L’anthropologie contemporaine n'est absolument pas dupe de son ascendance coloniale, et si une discipline scientifique s’emploie aujourd'hui à défaire l'ethnocentrisme, le suprémacisme, le colonialisme, avec les populations qui le subissent en première ligne, c'est bien elle... D'ailleurs, comment accéder à la parole de Kopenawa, cité dans cet ouvrage, sans le travail qu'il a mené conjointement et à son initiative avec l'ethnologue Bruce Albert et qui a donné La chute du ciel ? Le livre semble s'appuyer sur le travail ethnographique de l'anthropologie classique sans lui-même produire des données... Comment déontologiquement mobiliser cette tradition tout en cherchant à se situer en dehors ? Concernant les représentations des (du) monde "blanc" par différentes communautés humaines étrangères, il aurait peut être été plus habile de parler d'ethno-anthropologie (renvoyant à la fois aux formes d'anthropologies situées, non-blanches, et à l'étude anthropologique générale de ces ethno-anthropologies particulières), suivant la notion d'ethnosciences (ethnobotanique, ethnopsychiatrie etc) Sur l'animisme et l'impossibilité de dominer les formes d'altérité voire de réduire en esclavage (même sans raciser) là aussi c'est discutable : on sait que des pratiques de captivité, de torture de prisonniers, de vi0ls voir de sacrifices avaient cours dans des sociétés amérindiennes pré-colombiennes (la question est de les comprendre, pas de les diaboliser ni de les idéaliser ou les taire pour des raisons idéologiques ou théoriques). On a aussi des exemples de sociétés impérialistes possédant en tout ou partie des représentations animistes/chamanistes/totémistes du monde comme l'empire cheyenne ou mongol. Sur les maitres fous aussi c'est approximatif : C'est un culte de possession dont le contenu culturel (divinités/génies coloniaux) est syncrétique, mais sur la forme c'est pas du tout exceptionnellement "mauvais", nul ou grotesque. Déjà y a pas de psychotropes, et c'est l'état de transe qui produit la bave, qui produit cette impression (pour nous) de grotesque etc, mais c'est la même forme quand il s'agit de génies "du cru" précoloniaux en fait, y a qu'à regarder d'autres rituels de possession pour le voir. Là on est vraiment dans une surinterprétation de données qui ne sont même pas collectées par un spécialiste de la société en question. D'ailleurs le lien entre possession et théâtralité a depuis longtemps été exploré et pas seulement en situation coloniale (cf entre autre Leiris et les cultes des zars en Ethiopie). Mais ce n'est pas du théâtre, la possession est vécue comme telle à la différence du théâtre où l'acteur et le public savent en connivence que le personnage est joué. Ce paradigme théorique me semble retomber un peu dans l'écueil des conceptions culturalistes du "grand partage", suivant une dichotomie entre "eux" et "nous", franchissant la ligne rouge d'une conception relativiste nécessaire à une conception culturaliste abstraite, romantique, grossière, hors sol. On peut aussi parler des nombreuses sociétés impérialistes "non blanches". Pour moi la thèse ne fait pas la part des choses entre la situation/trajectoire historique qui mène au colonialisme "blanc" dans la complexité des interactions/contradictions socioplotiques à l'intérieur du monde blanc et avec ses extérieurs, et une forme d'essentialisation (même si ça a été contesté dans l’émission) à la fois d'une identité "blanche" hors sol et des altérités non-blanches, elles aussi dés-historicisées et idéalisées, abstraites elles aussi de contradictions internes. Par exemple y a pas un mot sur le cheval de Troie du colonialisme que constitue bien souvent les élites et pouvoirs politiques locaux notamment pris dans des enjeux de concurrence politique interne et/ou sur l'échiquier géopolitique local. Sur le patriarcat aussi, pas un mot sur le fait qu'il existe des sociétés « non-blanches », de toute structure politique et religieuse, qui sont purement patriarcales et patrilinéaires, et pas uniquement des sociétés soi-disant « équilibrées » par la matrilinéarité. C'est vraiment une perspective culturaliste et idéaliste qui semble prédominer. Disons que c'est de la philosophie livresque nécessairement hors sol qui manque cruellement de confrontation à une anthropologie de terrain opposant des faits aux théories un peu trop générales, réductrices, conceptuelles et abstraites.
@cloud-cr5gs4 күн бұрын
Merci.... c'est plus clair pour moi 👍
@maximerotzetter3587Күн бұрын
L'anthropologie est une discipline fille de la philosophie, c'est du pédantisme que de dénigrer son analyse et l'analyse de ceux qu'ils citent sur le fond de "ils ont pas le bon diplôme". Vous passez donc a côté de la critique methodologique qui soustend votre commentaire. Mon master interdisciplinaire entre la sociologie, l'ethnologie et l'anthropologie m'a mené sur une piste de réflexion dont la présentation dans cette vidéo est la nécessaire continuité. Pas tous les anthropologues sont des défenseurs des thèses que vous semblez considérer qui sont des universaux du domaine. Et en plus, il faut distinguer l'anthropologie comme discipline universitaire, de l'anthropologie comme perspective collective d'un groupe, comme "forme de vie" (Wittgenstein) possible et signifiante dans un contexte particulier. L'anthropologie blanche ou la blanchité, sont des regimes affectifs determinant habitus, ethos et pathos d'un groupe qui ne se disent pas blancs, ils disent seulement de tous les autres qu'ils ne le sont pas. Invisibilisation et deni du rapport de force sont necessaire a la perpetuation du rapport de force.
@nuagerouge4324Күн бұрын
@@maximerotzetter3587 c'est pas parce que c'est une discipline "fille" et qu'elle y puise ses concepts, qu'elle n'a pas désormais sa propre épistémologie. Ton commentaire ne répond en rien aux objections empiriques, aux quasi contre vérités mis en question dans mon commentaire. Ce n'est pas une question de diplôme mais de preuve, d'état de l'art sur les sujets abordés. Si on s'improvise pas philosophe (et je respecte la philosophie en tant que pratique intellectuelle visant à donner sens au monde), on ne s'improvise pas non plus anthropologue, discipline scientifique qui vise à décrire et comprendre l'unité de l'humain à travers la diversité de ses manifestation culturelles. Ce sur quoi repose mon commentaire, c'est vraiment le BA ba de ce qui est enseigné en anthropologie sociale et culturelle. "L'anthropologie blanche ou la blanchité, sont des regimes affectifs determinant habitus, ethos et pathos d'un groupe qui ne se disent pas blancs" Il suffit de dire "blanchité" ou vision du monde occidentale ou ce genre de choses, et même avec ça cette perspective trouve vite ses limites tant elle invisibilise les tensions internes à la fois dans le "monde blanc" et dans les "autres mondes". C'est une perspective culturaliste qui prête le flanc aux critiques bien fondées contre le culturalisme et la notion même de "culture", puisque sur quoi se fonderait précisément cette exception de la blanchité sinon sur la culture ? (puisque la "race" n'existe pas). En tout cas ta réflexion sur "la blanchité" et cette déformation de la notion d'anthropologie, jusqu'à la confusion avec la discipline elle même (qui n'appartient et ne doit pas appartenir au "monde blanc", si on pense que c'est possible, c'est à dire s'émancipant des pouvoirs coloniaux), cette réflexion ne réponds pas aux points soulevés dans mon commentaire, sauf à disqualifier le fondement du projet de l'anthropologie elle même en tant que discipline scientifique, voire même de toute science, ce qui est assez facile philosophiquement mais sans grand intérêt, ni intellectuel, ni politique à mon avis. Et bien entendu je n'accepterai aucun homme de paille m'assimilant aux adversaires des antiracistes et des décoloniaux, ma critique s'inscrit assurément à l'intérieur de la réflexion décoloniale, elle n'a pas pour ambition de la réfuter.
@cloud-cr5gs4 күн бұрын
Un jour j'ai entendu un Peul parlé de l'homme blanc. Il ne disait pas " blanc" , mais " l'homme au teint clair" ☝️...et là j'ai entendu la profonde sagesse de l'être humain. Puisque nous sommes tous les descendants de même ancêtres, formatés par les climats et les terroirs, il est donc plus intelligent de designer, l'homme au teint clair, au teint brun etc ... Pour l'esclavage....les barbaresques ce furent 500 ans de traites négrières et blanches n'est ce pas ?...fait pas passer ce fait sous silence