Vers la 20e minute, tu parles de chiffrement par permutation : mais ce n'est pas le cas d'Enigma, qui ne fonctionne que par substitution dite "polyalphabétique". Le chiffrement par permutation, c'est changer l'ordre des lettres d'un message (on peut mixer permutation ET substitution, par exemple sur le chiffrement ADFGVX - cassé par Painvin en 1918). Si c'était le cas sur Enigma, il faudrait d'abord taper un bloc de texte avant d'obtenir le résultat chiffré. Tu vois ici que ce n'est pas le cas : taper une lettre affiche immédiatement la lettre substituée. C'est donc bien un chiffrement par substitution uniquement
@espadrine2 жыл бұрын
Le concept de permutation est utilisé dans différents domaines. Quand on parle de substitution (cryptographique), c’est une permutation (mathématique) appliquée symbole par symbole. Quand on parle de permutation (cryptographique) par opposition à une substitution, c’est une permutation (mathématique) appliquée sur la position des symboles dans le texte.
@sergehartmann2 жыл бұрын
@@espadrine : Oui c'est ce que j'ai compris aussi. C'est dommage tout de même de trouver de l’ambiguïté là où on en n'a vraiment pas besoin
@espadrine2 жыл бұрын
@@sergehartmann J’aurais aimé que le terme de transposition soit utilisé à la place de permutation cryptographique, mais c’est rarement usité maintenant.
@jcsirot2 жыл бұрын
Merci pour le feedback 👍. Sur ce point j'aurais peut-être dû être plus précis. Ce que je voulais dire c'est que la machine Enigma dans une configuration particulière (dans un certain état) définit une permutation de l'alphabet qui envoie chaque lettre vers la lettre chiffrée correspondante dans l'état courant. Une fois que les rotors ont tournée on se trouve dans un nouvel état qui définit donc une nouvelle permutation. Comme je parlais du modèle mathématique utilise Rejewski ici j'ai donc utilisé le terme de permutation. J'essaierai d'être plus clair la prochaine fois.
@jcsirot2 жыл бұрын
Les slides de la présentation sont là : speakerdeck.com/jcsirot/cryptanalyse-de-la-machine-enigma-entre-espionnage-et-mathematiques