[D4] “Ayer nomás” (Moris / Lernoud) por PABLO KRANTZ

[@marialauracastelli3048]

Que bueno recordar cosas ❤

[@aurorapadin3350]

Aguante Moris y los músicos que lo hacen sonar en París tan bien como acá, temazo saludos desde Argentina

[@lessalonsdimarose2026]

Dulce melancolia. Gracias Pablo

[@alfonsocortina1426]

Quedó ESPECTACULAR!! Felicitaciones! Muuuuy linda

[@martarister4353]

Que genial me encantó que hermosa voz y canción intimista ame ❤️❤️♾️♾️🦋🦋🦋😎👏👏👏

[@FabianGutman]

Excelente, saludos!

[@ferasiaticomusica]

Muy linda versión!

[@silvanamoreno7284]

qué lindo!

[@adrianagonzalez9321]

Ayer nomás, en el colegio me enseñaron, que este país es grande y tiene libertad”, remarca la canción originalmente escrita por Moris y Lernoud. Prohibida en la dictadura de 1966 y nuevamente en 1976, Litto Nebbia -líder de Los Gatos- realizó una nueva versión para evitar problemas con la censura. Fue incluida en el álbum Los Gatos de 1967, uno de los pilares del rock argentino. Hoy 24 de Marzo : memoria , justicia y verdad ! NUNCA Más ! Pour Roberto et les autres 29.999😢...NUNCA MAS! Roberto Elle avait 17 ans. Contente mais inquiète de commencer cette année de prépa, on pourrait plutôt dire sa première année de fac . Tout était nouveau, et très moderne par rapport à son vieux lycée. La ville universitaire était au milieu de la végétation et au bord de la rivière aux eaux couleur de lion. Elle n' y connaissait personne, la première semaine elle se sentit étrangère, un peu comme un crapaud d'un autre puits, pourrait-on dire. Sa timidité l' empêchait d' aborder les copains et les quelques copines qui lui semblaient plus âgés qu' elle... Un jour dans la ''salle magne'', pendant une classe théorique de physique, la seule matière qu' elle détestait parmi les cinq qu' elle suivait , un jeune brun et costaud s' approcha d’elle en lui demandant ce qu' ils étaient en train de voir car il était arrivé en retard. Ils commencèrent à bavarder et après la rigueur de ces deux heures et plus, de formules sur le tableau et de prise de notes , Roberto lui demanda de lui garder la chaise à côté d'elle désormais, car étant un peu myope , comme elle, et en arrivant toujours en retard il ne voyait rien depuis le dernier rang. Dorénavant ils écoutaient le professeur l' un à côté de l' autre . Roberto avait un sens de l humour très fin et la faisait toujours rigoler , ses commentaires sur le professeur ,les copains, le climat et la vie, la faisaient même éclater de rire ( et pourtant, elle n' avait pas le rire facile) . Il était doué pour la physique souhaitant en faire son métier, par contre elle, était là par obligation , plutôt passionnée de biologie ou biochimie , quelque chose de plus proche de la vie car elle aimait les plantes et les humains . Un jour, qu'elle était à la bibliothèque , Roberto arriva avec un immense bouquet de roses et lui demanda si elle le voulait. Evidemment la destinataire était quelqu'un d'autre , mais, elle ne posa pas de question, et toute discrète, l'accepta en souriant sans commentaire mais d'un regard complice, elle montra qu'elle avait tout compris. Parfois les mots étaient inutiles entre eux, car, tant d'heures partagées en silence devant le tableau noir plein de formules leur avaient appris à se comprendre juste avec leurs regards . Roberto commença à parler de tout et n importe quoi et elle causait et riait comme d habitude malgré les yeux tristes de son ami. L’année s'écoula et ils ne se virent plus , ce qui n'est pas très étonnant, car tout en suivant deux carrières différentes, il était peu probable de se rencontrer dans une autre matière. Ce furent des années de plomb... Elle eut son diplôme. Elle commença à travailler. Elle se maria. Elle suivait sa petite vie quotidienne... Elle ne retourna plus à la faculté. Néanmoins 25 ans plus tard elle passa tout près de la faculté et décida d’aller voir son amie Camila qui était devenue secrétaire académique . Elle monta les larges escaliers le cœur battant, pourtant montés maintes fois et, quand elle atteignit le premier étage un grand mur attira son attention. Elle s'y arrêta et commença à lire , son cœur semblait éclater .... les mots se voilaient. Un hommage aux "desaparecidos" de la dernière dictature, des noms , beaucoup de noms ....ses jambes semblaient ne plus la soutenir, elle dut s' agenouiller... ce nom, son nom : Roberto T. Elle eut alors autant de larmes que jadis de rires .... et plus encore . AG©( droits reservés)