Devenir prof? quelques réalités.

(au niveau de la recherche cette vidéo concerne surtout (uniquement) les Humanités.)
business enquiries / collaborations : [e-mail]
🌼If you like my content and would like to support me, I have a patreon page: / antastesia
With 'only' $1 a month, you can greatly help the channel!
🌼Si vous souhaitez soutenir ma chaine et m'aider à produire du contenu de qualité et varié, vous pouvez le faire avec 1€ par mois ici : / antastesia
✏ Blog :
🎙📚Podcast littéraire : anchor.fm/antastesia
📷 instagram : / antastesia
Instagram littéraire : / antastesialit
☑️Twitter : / antastesia
If you want to help with the subtitles :
kzbin.info_cs_p...
thank you so much !

[@Evaaugustine97]

Cette vidéo est nécessaire... j’ai tellement idéalisé ce métier, je n’envisageais que ça (agrégation) quand j’étais en prépa, être prof à la fac... je ne souhaite pas donner des cours au collège/lycée vu l’évolution du système et pourtant j’aime transmettre, j’aime partager mais aucune expérience dans l’enseignement.. ça n’a strictement aucun sens ce système c’est fou! Tu adores la recherche et ton travail apporterait beaucoup, n’as tu jamais pensé à essayer cela ailleurs ? A l’étranger ? Tu parles anglais couramment... Courage aux profs, vous faites un travail extraordinaire, il y a des profs qui m’ont marqués à vie. Ce mépris de l’éducation nationale qui ferme les yeux sur tous les pb c’est rageant et honteux

[@melaniemartin2988]

Une vidéo utile et intéressante à laquelle je souhaiterais aborder une petite précision. A l'attention de toutes celles et tous ceux qui se pensent prêts à enseigner au collège, je pense qu'il est indispensable de se poser la question: suis-je prêt à m'intéresser sincèrement à mes élèves, à leur progression, à accepter leur adolescence et à les soutenir? J'enseigne le français au collège, je m'éclate dans mon travail, j'adore mes élèves et j'ai la chance que ce soit réciproque mais j'ai conscience que beaucoup de mes collègues souffrent. Ils souffrent parce qu'ils ne supportent pas les travers de l'adolescence. Ils souffrent parce qu'ils sont handicapés dans leur gestion de classe par leur manque d'intérêt sincère à ce qui se passe dans la tête de nos élèves. Ils souffrent parce qu'ils oublient que ce qui est évident pour eux est nouveau et parfois compliqué pour nos petits loups, et qu'ils deviennent incapables d'apprécier leurs progrès. L'adolescence est une période particulière et il faut être prêt à recevoir des petites têtes en pleine mutation, en plein questionnement, en pleine construction.

[@NassaireSoilihi]

Pour être prof faut vraiment avoir la volonté de transmettre son savoir psk c'est vraiment pas facile, les élèves sont souvent pas très reconnaissant En tout cas je suis content qu'il y'a toujours des gens motivé d'enseigné, le monde en a besoin

[@Feynixe]

"A part les profs, personne ne comprend ce que c'est d'être prof..." ... si, les enfants de prof ! 😁 cette vidéo me parle beaucoup et parlerait beaucoup à ma maman également...

[@bidoufilledu73]

C'est tellement vrais.. Ne peut comprendre que celui qui a les deux pieds dedans 😊

[@nthmrtn6770]

Petite question, que je me pose depuis longtemps : à quoi ressemble la recherche en littérature ?

[@audechatelard9034]

Un son de cloche un peu différent. J'ai d'abord obtenu mon concours de professeur certifiée en histoire-géographie après un master recherches (à l'époque où de toutes manières le master enseignement n'existait pas) qui s'est très bien passé. J'ai enseigné en lycée, j'ai enseigné en collège et j'ai été heureuse dans ce que je faisais (même avec un public pas toujours facile). Au bout de 4 ans, j'ai obtenu un poste d'ATER à l'université et ai commencé une thèse. J'ai été heureuse quatre autres années, à peu près, si on enlève justement cet esprit de compétition violente entre doctorant pour les quelques miettes de postes qui existent actuellement. J'ai rapidement compris que jouer à ça n'était pas mon truc ; j'aime la recherche mais j'ai toujours détesté ces ambiances méprisantes de compétitions acérées et même en classe prépa en province, j'avais eu la chance au moins d'y échapper en bonne partie. J'ai fini ma thèse au prix de souffrances morales importantes. J'ai voulu tout laisser tomber et juste "retrouver une vie normale" avec un boulot normal de prof où au moins, j'étais heureuse et je trouvais du sens dans ce que je faisais de ma vie (qui ne se résumait pas à beaucoup de solitude, de condescendance ou de rivalités sournoises que je trouve infectes). Retrouver aussi une part de ma légèreté et de mon insouciance, que j'avais toujours veillé à conserver comme gage d'une vie heureuse, juste d'une vie qui en vaut la peine. J'ai malgré tout été poussée par un paquet de monde, dont mon directeur de recherches, à finir ma thèse. Je l'ai donc achevée, en me disant que c'était ma seule porte de sortie et qu'au moins, - on ne sait jamais -, je n'aurai jamais rien à regretter à ce sujet. Je l'ai soutenue. Et j'ai depuis retrouvé un poste dans un collège. J'ai des 6e, des 5e et des 4e. Je suis loin de l'ambiance universitaire, aussi bien de l'enseignement là bas que de la recherche. Mais bon sang, qu'est ce que je revis! En y retournant j'ai et l'impression que pour la première fois depuis des années, on me regardait de nouveau en adulte responsable, avec des responsabilité, de l'autorité, une raison d'être et une utilité. J'ai de nouveau vu tout un tas de gens chaque jour, ça aussi, ça m'a fait un bien fou. Moi qui ado et étudiante pensais que le bonheur pour moi serait de pouvoir vivre dans une tour d'ivoire avec ce qui me passionne et sans trop de contacts obligés avec des gens (surtout des gens pas toujours très intelligents), et bien franchement, je me dis que j'ai du gagner en maturité avec les années (ce qui ne signifie pas que je penserais que c'est la seule voie vers la maturité, je ne parle ici que de moi et de personne d'autre, sans aucune généralisation). J'ai commencé l'histoire parce que j'aimais mieux le passé au présent, et à travers mes études d'histoire, j'ai en fait finit par me réconcilier totalement avec le présent. En faisant ma thèse, j'ai vraiment pris conscience de la manière dont mes besoins avaient évolué. Aujourd'hui, bien sûr tout n'est pas rose (loin de là) dans l'éducation nationale, mais je suis de nouveau heureuse et épanouie. Je me sens de nouveau moi et non plus comme quelqu'un qui s'est laissée se rabougrir. Bref, des expériences en tant que prof, il y en a vraiment des multiples. On peut bifurquer, on peut même se tromper un peu de voie pendant un temps, l'essentiel étant d'utiliser ces expériences pour reconnaître finalement ce dont on a réellement besoin et en retirer du plaisir au quotidien.

[@linda_x08]

Bonjour je suis au lycée et je souhaiterais devenir professeur d’histoire géo cependant j’ai peur de ne pas être à la hauteur vis à vis du comportement des élèves qui peut être très compliqué à gérer. Je suis une personne assez timide et avec peu d’autorité les classes de collèges me font plus « peur » au niveau de leurs comportements comparé aux classes lycées qui je trouve sont plus matures. J’ai lu votre commentaire j’ai vu que vous aviez enseigné dans des classes collèges pourriez vous me dire si leurs comportements peuvent parfois être dur à gérer et si sans grande autorité cela est possible de devenir professeur ?

[@camilleb.9199]

Quel plaisir de lire ce message, merci d’avoir pris le temps pour écrire ce témoignage ! J’ai découvert « par hasard » le métier de professeur des écoles pendant mon service civique. Je n’avais jamais envisagé de m’orienter vers l’enseignement 1er degré avant, et finalement grâce à cette expérience qui a été une révélation, je me lance dans cette voie. Tout le monde me dit que « avec mes capacités/mes connaissances/etc. » je devrais faire un autre travail, parce qu’en étant PE je vais m’épuiser pour peu d’argent. Mais c’est la première fois de ma vie que je ne m’ennuie pas en faisant quelque chose, il faut toujours être créatif, et toujours élever les enfants sur les 2 plans, scolaire et comportemental. Bref, j’avais toujours voulu être prof mais j’envisageais plutôt le collège / lycée, voilà que l’école élémentaire m’est tombée dessus ;) J’adore lire des témoignages d’enseignants qui sont contents de leur boulot !

[@elodiev6198]

J'ai eu une prof qui avait passé l'agrégation, je me suis imaginée une super prof avec qui on aurait pu avoir des méthodes de travail et des cours, construits interressants... ca été l'opposé. Comme quoi l'agrégation ne veut rien dire au niveau de l'enseignement donné... et c'est bien domage. A l'inverse ma prof de science était contractuelle et n'avait passé aucun diplôme relatif à l'enseignement, et bien elle m'a marqué, je pense que ca été la meilleure, celle ou tu te dis à la fin du cours " déjà ? " et qui te donne envie d'y retourner. Je pense qu'un peu comme dans plusieurs domaines, le systeme n'est pas en adéquation avec la réalité... et ça fait défaut à tout le monde. Merci pour cette vidéo agréable à regarder. Belle journée

[@gog68]

L'une des plus grandes absurdités de ce métier lié aux mutations reste quand même l'affectation de néotits et de jeunes profs dans des établissements REP et REP+, soit des endroits difficiles, avec des gamins défavorisés au possible. Il faut le savoir aussi. Et ça rajoute une difficulté au métier, car on commence avec des classes difficiles. Dans un sens c'est formateur, après 5 ans en REP on peut affronter n'importe quoi et n'importe quelle autre classe paraitra être composée de petits anges. Dans un autre, c'est à la fois porter préjudices aux élèves de REP (car ils ont besoins de professionnels plus compétents pour les gérer, pour les aider aussi et leur enseigner des choses car ils accumulent les difficultés, retards scolaires, problèmes à la maison, comportement...) et aux nouveaux enseignants qui commencent leur travail à la dure et bien souvent finissent par craquer (ceci s'ajoute aussi au fait d'être bien souvent envoyé loin de chez soi en plus). Ce d'autant plus que dans nos formations on ne nous apprend pas à gérer des classes (quand j'étais à l'ESPE, la moindre question de gestion de classe avait pour réponse : "il n'y a pas de formule magique", certes, mais les trucs pour gérer ? Des conseils ? Des aides...) Cela dit, tu as raison, il faut avoir une vision du métier un minimum réaliste quand on s'engage.

[@MissCL81]

Conversation réelle. Formatrice : "Pour votre premier jour, quand les élèves vont rentrer en classe, ils vont sûrement faire du bruit, vous les regardez, ils vont se taire." Une stagiaire IUFM (ça s'appelait comme ça à l'époque) : "Oui mais s'ils ne se taisent pas ?" Formatrice : "Vous les regardez, ils vont se taire." Ai-je précisé que la stagiaire en question était en renouvellement de stage ? Ce qui veut dire qu'elle avait déjà un an d'expérience....! Sa question était fondée sur son expérience réelle, factuelle.

[@meneccle7533]

@@MissCL81 Cette blague... Ils sont vraiment complètement à côté de la plaque là-bas de toute façon...

[@Vi_wildcat]

Le problème n'est pas tant le public face à nous je trouve, c'est vrmt pas ça, c'est un climat causé par tt un système

[@BabaretteBibliobraire]

Et pas que les néotit' ! Stagiaire en renouvellement, j'étais en REP. Oui, en renouvellement, soit l'année de la "seconde chance". Super, merci pour les conditions idéales hein.

[@valeriaorsolano6076]

Salut! Je suis italienne et j’ai commencé à suivre ta chaîne pour améliorer mon français. Moi, je suis étudiante et aussi prof d’italien pour étrangers dans l’école primaire. Regarder tes vidéo sur le sujet me rappelle mes premières expériences en classe: assez de satisfactions, ma aussi beaucoup de frustration. En plus, c’est vrai que personne arrive à te comprendre, sauf les collègues. C’est pour cela que c’est très important avoir quelqu’une comme toi qui partage sa expérience ici: on se sent moins seuls, au moins! Merci

[@merlyflorette2875]

Wow, hé bien ton français set très correct !

[@estellerive3472]

C'est bien de connaître les tenants et les aboutissants d'une profession pour pouvoir prendre une décision éclairée et éviter des écueils.

[@Paigeounette]

Ahah ^^ J'ai été chargé de TD pendant 3 ans en Histoire Moderne : génial. J'ai adoré malgré les aléas des corrections de partiels et les corrections très fatigantes des copies de TD. Tu fais ton programme, ton évolution, tu échanges avec le chargé de CM pour savoir quoi accentuer en TD et quoi aborder car pas le temps en CM. Bref ! C'est super cette collaboration. Mais malheureusement mon contrat s'est fini. Puis, au lycée... OMG... Quelle horreur. J'avais pourtant des terminales / BTS : mais le niveau est tellement différent. Quand tu mets 5 en TD car l'élève est totalement hors sujet : l'étudiant vient te voir pour rattraper / s'améliorer / demande une biblio supplémentaire etc. Quand tu mets 5 pour hors sujet au lycée : t'as les parents qui t'envoient des mots pour t'expliquer ton travail etc... T'as beau expliquer que tu notes selon les notations du bac : ils pensent mieux savoir que toi. Tu passes plus de temps à te battre avec les parents qu'autre chose. C'est blasant. Puis moi qui avait l'habitude de faire mon programme à la fac, ça m'a agacé le paternalisme du programme scolaire (en Histoire Geo c'est à la minute près... surtoutr qu'ils ont tendance à penser que c'est la matière fourre tout : ça te rajoute de l'écologie, de la jurisprudence, etc...). L'organisation d'un voyage scolaire est intéressant : mais les dossiers pédagogiques à n'en plus finir. Et certains qui pensent que tu vas te promener alors que justement c'est pour faire un cours approfondi plus intéressant mais bien plus compliqué. Quand est arrivé le bac, en pleine grève de correction de certains, j'avais initialement 35 copies... je me suis retrouvée avec 142 copies. Deux semaines à faire que ça : je n'en pouvais plus. Quand est arrivé septembre, j'ai démissionné avant la rentré. Le seul point positif c'était que j'avais mes 18h sur jeudi/vendredi x). Bref, je te comprends totalement.

[@SainteHeresie]

Néo-tit agrégée dans le public, envoyée à 2h en transport de chez moi dans une cité difficile, zone REP prévention violence, et pour couronner le tout j'ai trois niveaux et suis sur deux établissements différents (collège + lycée). On adore ! L'enseignement public, son système de mutation et son manque de moyens sont de vrais fléaux Merci pour la vidéo !

[@allllll5609]

Si ce n'est pas indiscret, quelle matière enseignez vous? Et l'agrégation (en théorie) ne permet-elle pas de choisir là où vous enseignez ?

[@jeannedekerdrel4206]

Merci ! Enfin quelqu'un qui ne dit pas juste :"être prof c'est être en vacances tout le temps et recycler les mêmes cours d'année en année"

[@BeThMiSsy]

Je suis prof au collège et presque au bout de ma vie avec toutes les copies à corriger - mon entourage quand je stresse me regarde et me dit : vous les prof vous n’avez pas que des vacances? J’aimerais les inviter chez moi le soir et leur montrer tout ce qu’il y a derrière une « simple » leçon

[@MissCL81]

Ben si, les profs n'ont que des vacances....pour corriger leurs copies et préparer leurs cours !!! :D :D :D Parce que le reste du temps, c'est galère, une heure de cours par-ci, un trou de deux heures par là - pas toujours suffisant pour bosser correctement, et pendant lequel il faut répondre aux collègues, aux élèves, aux CPE - puis un ou deux autres cours, et hop ça recommence !

[@christapoulet363]

Je suis professeure d'anglais dans le privé et suppléante et je pèse mes mots quand j'écris qu'il vaut mieux avoir le BAFA que l'agrégation pour enseigner à des collégiens. Merci pour cette vidéo qui est absolument nécessaire pour les aspirants profs. J'ai vu en formation des jeunes profs en larmes qui avaient réussi le CAPES mais qui avaient été confrontés aux enfants. Je n'oublierai jamais le désespoir d'une jeune femme qui s'était pris le carnet de correspondance d'un élève furax en plein visage et qui regrettait de ne pas avoir choisi d'être traductrice. Elle n'avait pas fait de stages tout simplement. Quand j'étais formatrice, mon rôle était d'encourager les demandeurs d'emploi à faire des stages et des enquêtes-métiers, ce que ne font pas les futurs profs car ils doivent bosser à fond le concours. Tout le système est à revoir ! Au Danemark, après le bac les étudiants vont dans une fac de pédagogie, font de nombreux stages et après les examens (pas les concours) sont embauchés dans les écoles. Bon courage à tous !

[@trukyboy5612]

Pour ma part si vous avez la possibilité, je vous conseille de faire le master recherche. Evitez le master MEEF, qui n'apporte vraiment pas grand chose à mon sens. En 1ère année il y a beaucoup de perte de temps, et les stages sont courts et les matières sur la didactique ne permettent absolument pas de se rendre compte de la réalité du métier. Pour le reste, c'est du bourrage de crâne pour préparer le CAPES/CAFEP, à mon avis, le master recherche vous prépare mieux au concours, non pas par le rythme des épreuves, mais par la culture et surtout un enseignement plus intéressant. Quant à la 2e année de master MEEF, elle correspond à l'année de stage, que les non MEEF suivent aussi, sauf qu'il y a moins de pression, il n'y a pas de mémoire à faire (vous l'aurez déjà fait en recherche après tout.), seulement un rapport un peu plus léger. Bref pour plein de raisons, je conseille aux gens de faire un master recherche plutôt que le MEEF. Sachant que même pendant votre master recherche, vous pouvez faire une convention de stage avec votre fac pour faire un stage en établissement, là vous n'auriez absolument rien à envier aux MEEF.

[@Antastesia]

oui je pense qu'il faut en réalité créer un véritable master de l'enseignement, modulable avec d'autres et selon les disciplines.

[@joekavangraig]

Par ailleurs, une vidéo sur les concours de l'enseignement serait très appréciable 😅

[@SilverSF2]

Et pourtant malgré tout cela, j'ai quand même eu de super profs au collège et au lycée. Il en faut du courage hm :)

[@MissCL81]

Seul-e-s les plus motivé-e-s restent !!!

[@nicolasdubos2797]

On peut théoriser des heures. Je penses que c'est peut être le seul métier ou rien ne prépare à la réalité du terrain. En d'autres mots, c'est en enseignant qu'on devient enseignant. On trouve son style, son approche, ses limites avec surtout l'envie de faire progresser, de faire découvrir, de faire partager sa passion. On peut parfois jouer un rôle. Mais ce qui marche le mieux c'est toujours être soi même. Et rester calme le plus possible. L'énervement n'amène à rien de bon. Si la passion est là. On peut tout surmonter. Mais oui soyons clairs, le publique actuel n'a rien de facile. Surtout avant le lycée. Il faut garder du recul, si possible de la bienveillance. Parceque ces gamins en difficultés sont plus des victimes du systèmes qu'autre chose. Je veux dire que quand on sait à peine ecrire, lire et compter en 6ieme, on sait bien que c'est mort pour la suite. Mais on persiste à garder ces élèves dans un système scolaire qui ne leur montre que leur échec irratrapable si on les maintient dans des classes normales. Alors que dans des structures adaptées à leur niveau (et donc un programme allégé et différent ... moins théorique peut être), ils pourraient avoir au moins des bases très solides. Reprendre goût à la réussite ... mais tout ça demande de l'argent. Oh pas grand chose de plus bien sur. Mais un petit plus quand même. Donc on sait bien que ça n'arrivera jamais dans la logique budgétaire actuelle qui est une logique de rentabilité comptable. La logique depuis un moment déjà étant de fermer les classes adaptées et les orientations diverses et variées, pour une digestion uniforme par le cylindrage du collège. Ou tout le monde réussi. Et si ça n'est pas le cas ... he bien avec un peu de chance l'école est obligatoire jusqu'a 16 ans n'est ce pas. Les échecs sortiront des statistiques. Iront faire un BEP et tout le monde serra content. Sauf que le système aurra failli au niveau culturel et éducatif. Pour préciser avec des cas concrets. De nos jours au collège il y a des élèves qui chauffent les places de chaises. Qui ne comprennent rien, qui n'aprennent rien et qui par leur comportement, finiront exclus du système après avoir perdu 4 ou 5 ans. Alors je rassures, c'est peut être un ou deux élèves par classe de 25 on va dire. On peut dire que c'est peu. On peut dire que c'est trop. Mais surtout, bien souvent, une ambiance de classe se joue sur la gestion de ce type d'élèves et ça, ça n'est pas un détail. Et puis au delà de tout ça. Il y a l'impression d'impuissance du prof face à de tels cas. Qui sont ingérable dans des classes de 25 à 30. Imaginons dans le meilleur des cas qu'un prof conssacre tout son temps à aider chaque élève. Au mieux il a 1 minute 30 par élève. Si vous croyez aux miracles ... c'est le moment de prendre un cierge. Enfin sur la vision extérieure ou sociétale du métier. Avant, le prof c'était celui qui savait, celui qui elevait, une référence en somme et quelqu'un de respectable et respecté pour ce qu'il vous apportait. Une figure paternelle ou maternelle d'autorité et de savoir. Ai je besoin de décrire la vision sociétale actuelle du métier ? 😂 Allez on va éviter de se faire du mal.

[@prisonnierauberceau6056]

Merci pour cette vidéo qui est, à mon sens, juste nécessaire ! Tu donnes de très bons conseils et questionnements à avoir en se lançant dans l’aventure du professorat ! Ça m’intéresse pour la vidéo sur les concours 💕

[@Musicislife-cf5ck]

Je comprends tout à fait ton discours et il est vrai que le métier de professeur au jour d’aujourd’hui est un métier compliqué et beaucoup moins reconnu par l’Etat ainsi que par les élèves malheureusement , mais cela reste un magnifique métier , enseigner est avant tout une passion cela peut être un but pour certaines personnes d’aider de transmettre et d’accompagner au mieux leurs élèves. J’ai 20 ans et ayant eu un parcours de vie et scolaire compliqué , j’ai pu reprendre un bac Littéraire grâce au Lycée Nouvelle Chance conventionné par l’éducation nationale et quel plaisir d’avoir des gens passionnés en face de nous qui nous apportent également autre chose qu’un simple cours , je pense que être prof est avant tout une passion , il faut être conscient que enseigner c’est se retrouver en face d’êtres humains avec chacun leurs difficultés et que la mission de prof est bien plus complexe que de lire des livres et donner son cours , je suis d’accord avec toi tout le monde ne peut pas faire ce métier il faut avoir une réelle envie d’accompagnement et de transmission et oui de ne pas compter ses heures aussi pour cela. Pour moi c’est un des plus beaux métiers du monde , un prof peut avoir le pouvoir de changer la vie d’un élève et de l’aider dans sa construction notamment à cheminer sur son orientation et même à la trouver. Puis pour moi il n’y a pas de comparaisons possibles entre un professeur de fac et de collège/lycée ce n’est pas du tout le même métier ni la même mission , on ne recherche pas les mêmes choses quand nous voulons enseigner en Faculté ou en lycée la mission est très très différente. Quand nous décidons de faire de notre vie l’enseignement , chacun a une mission et sa place à trouver. Je pense qu’il y en a pour tout le monde , de la petite enfance en passant par l’adolescence à l’âge adulte l’enseignement a multiples facettes et possibilités , chacun devrait alors trouver sa place et un but à sa mission.

[@tinalakiller]

En tant que stagiaire (et ex contractuelle), je trouve cette vidéo utile et fait également du "bien" quelque part !

[@xhenwy135]

Merci beaucoup pour cette vidéo. J'étais déjà au courant d'une grande partie de la réalité de ce métier, mais tu m'as tout de même apporté de nouvelles informations. Mon rêve étant de faire de la recherche et d'enseigner la littérature anglaise à l'université, t'entendre parler de ce genre d'objectif m'a un peu glacé le sang je dois avouer, mais je tenterai coûte que coûte d'aller jusqu'au bout... Quoi qu'il en soit, je trouverai cela très intéressant de faire une vidéo sur les concours ! Bon courage pour la suite.

[@Antastesia]

il faut aller jusqu'au bout! mais juste avoir conscience qu'il se passera probablement autre chose ou que ça ne sera pas pour tout de suite, mais bien sûr tout faire pour. D'ailleurs c'est beaucoup plus facile à l'étranger, si jamais!

[@uneviefrallemande]

Tu m'as beaucoup aidé avec cette vidéo, merci !

[@espritpastequien3522]

Quelle bonne vidéo. Beaucoup de vérité. Merci infiniment ! Personne ne parle ouvertement de ça, et pourtant je crois bien que c'est nécessaire, surtout dans les sciences humaines. Merci beaucoup d'ouvrir ce dialogue.

[@josephine5184]

Je voulais être professeure des écoles, mais plus j'ai suivi des groupes fb d'enseignants, fait des stages, etc, plus je me suis rendue compte que la pédagogie me passionnait mais aussi que tous les enseignants étaient épuisés de ce travail dans des conditions de plus en plus difficiles, avec en plus le mépris de l'EN et de la société à leur égard. Aussi, je me dirige aujourd'hui vers autre chose ; force est de constater autour de moi que les gens passionnés de pédagogie et de savoirs renoncent à ce métier, qui est en train d'être massacré par les réformes et les erreurs des hauts décisionnaires.

[@Vi_wildcat]

Exactement

[@mariegarni7563]

Salut ! Tu as changé pour quel métier ou filière ?

[@RhythmAddictedState]

Vers quel domaine tu t'es redirigé(e)?

[@blue_boulevard4429]

Merci pour cette vidéo que je pense très nécessaire. Je viens d’une famille de profs et ait vécu de très près les difficultés, la frustration et les déceptions liés au métier (ainsi qu’aux études et aux concours) Je pense que ça aidera vraiment :) alors merci

[@alexis-nicolas9060]

Je prépare les concours de l’enseignement (Histoire & Géographie) et je viens d’une famille avec une longue tradition de fonctionnaires de l’Éducation Nationale, cette vidéo est d’utilité publique M E R C I

[@juliettep.7084]

Est-ce que cette vidéo m'aurait fait changer d'avis lors de ma préparation du CRPE l'année dernière ? Je ne pense pas... Mais force est de constater aujourd'hui qu'au bout de seulement quelques semaines d'enseignement (en classe de CM1), je m'aperçois que ce métier n'est pas fait pour moi alors que personne, ni moi ni mes proches, ne l'aurait imaginé... Remise en question, angoisses, crises de larmes... Je pense me diriger vers autre chose, même si c'est dur de tourner la page, car je ne suis pas capable de continuer. Vivement que cette période soit derrière moi.

[@laurianec2779]

Juliette P. Bonsoir Juliette. Je suis actuellement étudiante en M1 MEEF pour passer le CRPE, je pense comprendre ce que vous pouvez ressentir après ce sacrifice. Courage à vous et bonne continuation

[@margot6299]

Une vidéo nécessaire. Mon compagnon a obtenu l'agrégation en Histoire il y a trois ans, et a travaillé ensuite en collège, puis en lycée. Il a eu des 5ème, des 4ème, des Secondes, des Premières, et des Terminales qu'il s'agisse d'enseignement général ou technologique. Il a vécu cela comme un désenchantement au départ. Il a obtenu cette année son contrat doctoral et va enseigner en tant que chargé d'enseignement à l'Université. J'ai moi même été professeur, mais dans l'enseignement primaire et maternelle. J'ai arrêté au bout de quelques moi car la formation en MEEF n'avait rien à voir avec ce que nous devions faire sur le terrain. J'ai depuis refais un cursus complet en Psycho et suis beaucoup plus épanouie! Tes propos sont donc très justes, et très utiles pour les futurs enseignants!

[@Antastesia]

chapeau à lui d'avoir persévéré!

[@MissCL81]

Le souci de certaines formations MEEF (auparavant IUFM) est à mon sens que beaucoup de formateurs/rices sont conscient-e-s que les personnes qui leur font face n'auront presque plus de formation dans leur carrière, alors iels essaient de faire passer un maximum d'éléments qui à ce moment-là n'intéressent pas directement des profs submergé-e-s par de toutes autres problématiques de gestion au jour le jour... Reprendre ces éléments de formation avec quelques années d'expérience peut être je pense très profitable. C'est la formation qui est mal organisée, avec un mauvais "timing"... Lorsque j'étais à l'IUFM un des formateurs nous conseillait plein de livres, j'en ai lus certains mais ça ne "résonnait" pas pour moi. Alors qu'aujourd'hui je m'en régale... (ce qui ne veut pas dire que j'ai plus de réponses, j'aurais plutôt plus de questions qu'avant !).

[@quentik9619]

Merci pour ces retours

[@84bloodymarie]

C'est bien pour ça que je n'ai pas fait prof (ma mère l'était, ma grand mère, mon arrière grand père) mais j'ai bien vu que ce n'était pas le métier de rêve (déjà le niveau d'études a augmenté, avec une paie de "misère", avec pas le choix de l'académie...) j'ai également travaillé dans des écoles et lycées, ça m'a encore plus conforté dans mon choix de non, non non, je ne ferai pas cela comme métier. Je travaille quand même avec des enfants, mais avec beaucoup de compte à rendre aux chefs, aux parents...et même si beaucoup pense que je suis "instit", que j'en ai le profil, je sais de part mon expérience et l'expérience de ma famille dans le métier, que ce n'est plus un métier de rêve. D'ailleurs ma mère a écrit un livre sur ce thème (même si c'est "romancé", ce n'est que des situations vécues par elle ou des profs qu'elle a rencontré au cours de sa carrière et je le conseille à qui voudrait être prof, d'école notamment. C'est "cas d'école" de Béatrice Willaume couturier. Je connais également des profs qui ont démissionné alors qu'ils adoraient enseigner mais les à côté trop nombreux, la distance géographique, le fait de devoir enseigner dans 3 établissements différents, dans des villes différentes, le même jour, courir à droite à gauche, ils ont dit stop, la santé avant tout...et on les traite quand même de feignants... La critique des profs est toujours trop facile car "beaucoup" de vacances (lol)... Bon courage à tous les profs!!!!

[@niitessence]

Cette vidéo est vraiment super intéressante, je pense que beaucoup devraient la voir ! Dans mon cas ça m'a confortée dans l'idée que prof n'est pas une métier fait pour moi. Je trouve que c'est un métier génial et j'admire beaucoup les profs mais je ne m'en sens absolument pas capable :)

[@Sarah-wq7jj]

Merci pour tes videos Antastesia, tu m'aides beaucoup dans ma vie 💕

[@lyhoneejil6494]

Bonsoir. Je suis en L3 LLCE Anglais et envisage un master de recherche et l'agrégation dans le but de faire de la recherche et d'enseigner à la fac... Ta vidéo tombe à pic, même si c'est pas facile à entendre. Merci beaucoup pour toutes ses précieuses informations.

[@MissCL81]

Le master recherche est bien indiqué pour faire de la recherche. L'agreg est souvent demandée par les enseignant-e-s - chercheur/euses qui recrutent des doctorant-e-s, donc il faut parfois la passer (c'est absurde mais le système est comme ça). Ensuite si l'on n'obtient pas de place comme doctorant-e, il est très clair qu'accepter son poste d'agrégé-e c'est aller enseigner en collège ou lycée, ce qui n'a rien à voir avec la recherche. (Même enseigner en prépa, ça n'a rien à voir je pense.) Certaines personnes ont fait leur thèse en même temps qu'elles enseignaient dans le secondaire ; la thèse étant clairement un travail à temps plein et plus, et de même pour l'enseignement à des ados, je leur tire mon chapeau !!! Le plus souvent ces personnes mettent de nombreuses années à soutenir leur thèse, je ne suis pas sûre qu'il y en ait beaucoup qui réussissent en trois ans...certaines ont mis dix ans par exemple...

[@sabrinab403]

C'est quoi de la recherche concrètement ?

[@mimmypommy59]

Merci pour cette vidéo. J'avais exactement les mêmes rêves : après tout mon parcours, j'ai été directement affectée en stage en REP+. Mais par contre je suis heureuse de servir à quelque chose pour mes élèves : sans nous, il ne pourraient pas avancer. La recherche me manque beaucoup, mais on peut s'orienter vers la formation, devenir formateurs (c'est mon cas), et ça revient à faire de la recherche, d'un certain point de vue. J'ai demandé à rester en REP+ et en septembre prochain ce sera ma 6e année dans cet établissement. Les gars, il faut savoir que quand vous êtes fatigués par votre métier, il y a la DAMESOP. La confrontation aux élèves peut être fatigante, fondamentalement fatigante. Il faut être réactif : si vous sentez que vous n'en pouvez plus des élèves -et il n'y a pas de honte à ça, mettez-vous ça dans la tête- n'hésitez pas à aller voir un coach professionnel, un psychologue. Les amis c'est bien mais ça n'aide pas toujours à sortir d'un tourbillon. Surtout, grand conseil pour les collègues plus neufs que moi : votre premier instrument de travail, c'est votre larynx. Si vous avez mal à la gorge après avoir parlé à vos élèves, parlez-en à votre médecin, les orthophonistes et les phoniatres sont vos amis. Le métier de prof est fatigant, et moi, là je suis très fatiguée : comme à chaque fin d'année. Je suis surprise qu'on n'entende quasiment pas parler des burn-out chez les profs. Ça existe, je vous parle d'expérience. Alors ce métier est merveilleux, je suis toujours passionnée par les lettres, je suis en train de passer une certification complémentaire en latin d'ailleurs, mais surtout surtout : sachez compartimenter votre vie et laissez-vous respirer, ou bien obligez-vous à ça. Être devant élèves durant 15, 18, 20h ou plus c'est fatigant même si souvent (et moi la première, bizarrement) on se dit que les profs ne bossent pas assez et que ce sont des feignants. Les parents l'ont peut-être compris là, avec le confinement 🤣

[@ptitemaure1127]

Coucou, merci d'avoir fait cette vidéo. Ton parcours de formation (recherche) est différent du mien (futur MEEF) et je trouve que tu as un point de vue différent du mien. Cependant, il me conforte dans mon idée. Tu as vraiment raison de parler de tout ça car c'est vraiment quelque chose que les gens n'ont pas en tête lorsqu'ils se lancent. Merci

[@nathaliecat4745]

*Etant prof, cette video est plus que vraie. A montrer à tous ceux qui voudraient enseigner!*

[@sarahm6638]

coucou! je te suis depuis des années je t'adore! même constat, je me suis reconvertie l'année dernière et contente j'ai décroché le capes et j'ai adoré mes premiers pas comme enseignante. Cette année je me consacre à l'agreg car passionnée par l'anglais. Mais je me retrouve prisonnière car rattachée à la Guyane avec le Capes je vais soit accepter d'y rester au moins 10 ans loin de ma famille en métropole soit faire une 3eme année de concours pour repasser dans le privé avec le Capet. Mon coeur balance! Je rêve de faire un doctorat sur le plurilinguisme en Guyane mais je sais que ce sera très compliqué. Douloureux de faire des concessions en permanence. Merci pour tes excellentes vidéos. Viens quand tu veux à Cayenne, c'est dépaysant! gros bisous

[@leagirardin3314]

Une vidéo sur les concours serait vraiment bien!

[@automnemiel]

Elle en a fait quelques unes sur l'agrégation en particulier ^^.

[@leagirardin3314]

@@automnemiel Je répondais à la proposition à la fin de sa vidéo mais merci, je regarderai!

[@pachamama111]

Merci pour cette vidéo et ton partage d’expérience . Je suis très intéressée par une vidéo sur les CONCOURS , je prépare le crpe.

[@noemiesalmon7475]

Salut, j'envisage de passer l'agrégation d'histoire pour être prof, en lycée notamment. J'ai cependant une question : comment se faire une expérience de l'enseignement, comment apprendre à faire cours alors que l'agrégation n'y prépare pas ? Merci !

[@luciesuard6397]

Vidéo très importante, merci ♥

[@SomethingLike13]

Dans un sens ta vidéo me rassure. On m'a déjà dit tout ça, j'en ai bien conscience, et passe beaucoup de temps à y réfléchir. Les nouvelles annonces de réforme me font peur aussi parfois. Mais en fait, ça ne me fait toujours pas changer d'avis sur ma volonté d'être prof. Je suis en M2, je ne pense pas passer le concours dès l'année prochaine parce que j'aimerai me laisser une chance de voyager un peu et/ ou essayer quand même de faire une thèse. Mais je sais que je reviendrai quand même dans l'enseignement. Bien sûr que je ne saurai jamais ce que c'est vraiment avant d'y être moi même, mais je me dis que c'est quand même plutôt bon signe :)

[@irmabud]

merci pour cette vidéo emy, je me permettrai juste de nuancer tes propos en précisant que tout ce que tu dis est surtout et particulièrement valable pour les sciences humaines, langues, lettres, histoire géo, philo etc. en sciences dures on est quand même relativement mieux lotis j'ai l'impression !

[@kekelovejapan]

Merci, j'étais dans un flou total, pour ce métier, j'hésite encore après ma licence de faire un master MEEF ou de faire dans la recherche sur l'histoire de l'art (je fais une licence de japonais). Tu me confirmes ce que disaient mes professeurs quand j'étais au lycée, qu'il y a bien plus que les 20h par semaines entre les corrections de copies, la préparation du brevet/bac, gestion du cours, s'adapter aux élèves, moi-même ayant des troubles dys... Bref, je regarde pas la totalité de tes vidéos, mais celle-ci fut d'une grande aide ! Merci beaucoup ! Je pense me lancer maintenant coeur et âme dans l'enseignement ! Encore merci !

[@JaiByz]

J’apprécie énormément le fait que tu veuilles ramener les gens à la réalité sur l’agrégation, le CAPES etc. et que tu montres qu’il y a un manque de professionnalisation dans les parcours actuelles. Mais tu laisses transmettre le sentiment (ou tu me transmets) que tu te plains que ton métier ne soit ps facile mais what did you expect ? Être professeur c’est pas facile, ce n’est pas que être dans sa classe mais c’est bien plus de travail. Or c’est plus la réalité du monde du travail ça, travailler c’est difficile et ça ne s’arrête pas qu’au bureau et professeur n’échappe pas à cette réalité. Et donc oui c’est pas aussi « facile » que ça en a l’air, oui c’est fatiguant, oui c’est stressant...oui c’est pas tout rose. Après c’est le sentiment que tu laisses paraître, il se peut que tu ne pensais ps que prof c’était simple et que tu t’en plaigne pas (plus que d’autre se plaigne de leurs métiers)

[@meneccle7533]

J'ai eu l'agreg en lettres modernes, je suis actuellement stagiaire en collège à 1h de chez moi (académie de Créteil...) et je confirme que tes propos ne sont pas du à l'aigreur que tu pourrais avoir par rapport à ce concours (aigreur que je partage) : c'est bel et bien la vérité. Faire une thèse financée (contrat doctoral) en lettres modernes, à part si on sort de l'ENS ou qu'on est vraiment très doué.e avec beaucoup de chance et les relations qu'il faut... ça n'arrive pas. Alors avoir un poste à la fac... n'en parlons pas. Il n'y a pas de poste. Ou alors faut être prêt.e à attendre plus d'une dizaine d'années, voire une vingtaine. Ca fait belle lurette que l'agreg n'est que la première marche d'accès au contrat doctoral, et qu'être normalien.ne est la condition décisive : trop peu de postes, trop de demandes, donc la sélection se fait par l'ENS.

[@Antastesia]

Nous dressons le même constat. Je pense comme quasiment toustes. J'espère que ton année de stage se passe bien.

[@MissCL81]

Et oui, pour avoir un minimum de choix, c'est ENS + agreg. Très sélectif et très peu de postes.

[@amichaille]

Je ne serais pas aussi pessimiste même s'il y a beaucoup de raisons de l'être. J'ai fait mes études à Rouen, licence et master recherche, donc pas de prépa, pas d'ENS et j'ai pourtant obtenu un contrat doctoral, sans encore avoir passé l'agrégation. C'est dur, mais ça arrive, il faut aussi le voir, autrement effectivement on lâche tout, et c'est bien dommage. Vidéo très utile et très intéressante, merci !

[@Antastesia]

@@amichaille en effet tout peut arriver et j'encourage tout le monde à tenter s'iels le désirent, mais je pense qu'on peut s'accorder pour dire que tu fais partie d'une vraie minorité et qu'il faut donc garder cela à l'esprit (je ne sais pas si c'est avéré d'ailleurs mais après de nombreux échanges avec d'autres étudiant.e.s j'ai l'impression que la situation est plus complexe sur Paris, à vérifier.)

[@meneccle7533]

@@amichaille Bravo à toi ! C'est génial :) Mais comme le dit Antastesia, tu fais partie d'une infime minorité qui, par son caractère minoritaire, ne permet pas d'affirmer qu'on a plus de chances d'avoir un contrat doctoral avec l'agreg et sans l'ENS qu'avec l'agreg et l'ENS. Il faut aussi mentionner le nombre de personnes qui même après la thèse - y compris si elle est financée - se retrouvent finalement dans le secondaire parce qu'une fois leur thèse soutenue, il n'y a toujours pas de postes. Je connais deux personnes dans ce cas, thèse financée en poche mais aucun poste au bout.

[@lilipal3757]

Merci pour le résumé pour ceux qui arrivent "par hasard", trop peu le font et pourtant ça rends de suite la vidéo beaucoup plus accessible

[@Tamara-eh6je]

Thanks for this video! I am a teacher as well, I teach English and French as foreign languages in Spain and our systems are really similar. I agree with you about the realities of becoming a teacher, and it is very interesting knowing and sharing experiences with other teachers from abroad. I consider education and teaching as a fascinating world, but I recognise how difficult is. I am just curious, have you noticed or have you experienced more difficulty dealing with the students being young and a woman? Personally, I think is harder to control the discipline in class when they see that we are young, at least at the beginning, because they see us as if we were their mates.

[@NassMeg]

Bonsoir Bonne année avant tte chose😊. Je souhaite juste donner mon avis sur votre contenue quand j'ai vue votre contenue j'ai trouvé ça marrant une professeure youtubeuse😁.Et même si au début je voulait me perdre sur youtube,j'ai découvert votre chaîne et je me suis direct intérésser car même moi en classe de 4ème je partage cette passion à aider mes camarades et à leur apprendre plein de chose (notamment en math😉).et donc j'ai attentivement écouter la vidéo jusqu'au bout mrc bcp pour cette vidéo et dsl pour les fautes car je suppose que vous êtes professeur de français. bonne soirée et bonne chance pour corriger les évaluations 👍.

[@joekavangraig]

Merci beaucoup beaucoup beaucoup je suis en Histoire a l'université et des vidéos de ce type j'en cherche et il y en a si peu...

[@Leila-ui2ci]

Merci beaucoup pour cette vidéo très intéressante! Je souhaiterai être prof au collège lycée alors une vidéo sur la préparation aux concours serait vraiment géniale :)

[@eddd2362]

Merci pour cette vidéo, en tant qu'élève j'admire encore plus mes professeurs surtout dans le contexte actuel. J'aimerai juste te poser une question mais tu avais dis dans une ancienne vidéo que tu étais passée au brun car ton lycée refusait ta couleur verte (ce qui est ridicule au passage). Est ce toujours le cas ?

[@Antastesia]

non ils ont eu des réactions plutôt positives ou bien neutres! je les en remercie d'ailleurs.

[@louizeartsplastiques5885]

Je te remercie pour cette vidéo ! J’ai fait également une vidéo à ce sujet sur ma chaîne en tant que professeur d’arts plastiques où j’explique plus en détail le problème avec les mutations dans l’enseignement publique si jamais cela peut intéresser certains ! Heureusement qu’il y a des professeurs qui comme toi osent s’exprimer car c’est vrai que la réalité du métier est totalement impossible à se représenter avant de commencer sa carrière… Je suis super contente pour toi que tu aies trouvé un poste pour enseigner le FLE !! J’espère que cela se passera bien!

[@theSarahendrix]

Bonjour joli petit chat, merci pour cette vidéo extrêmement intéressante et d'utilité publique. Comme toi, j'avais vraiment envie de poursuivre en recherche (en philosophie) après mon double-master. Devant la difficulté de trouver un contrat doctoral en sciences humaines sans avoir l'agrégation ni être passée par l'ENS (et malgré d'excellents résultats en Master recherche et un passage par la case classe prépa prestigieuse...) j'ai trouvé ma solution : faire mon doctorat à l'étranger (je commence en janvier). J'aime beaucoup être à l'étranger et j'ai l'habitude, donc quelque part, dans mon cas précis, ça ne me dérange pas. Mais c'est quand même fou de "devoir" en arriver là pour se faire financer sa recherche. Sans mentionner le fait que j'aurai probablement beaucoup de mal à trouver un poste d'enseignante-chercheuse en France avec un doctorat à l'étranger. As-tu pensé à faire un doctorat à l'étranger ? Je t'embrasse fort, et te souhaite tout le courage du monde, tu fais un travail extraordinaire.

[@castelc.2080]

Je suis en M1 lettres et totalement perdue. Je me destinais à être prof mais depuis quelques semaines je sais que ce n'est pas du tout fait pour moi, sauf que je ne sais pas du tout quoi faire de ma vie avec mon master... Et je dois commencer à rembourser mon prêt étudiant dans 1 an et demi. 😥

[@mathieu796]

C'est un peu le problème avec les études type littéraire. Tu peux faire prof ou prof...

[@onfaerystories]

Je ne suis pas française, mais j'avais besoin de cette vidéo, alors merci. ❤ J'envisageais l'enseignement du français au secondaire (lycée) ici au Québec, et finalement, après mûre réflexion et tant de choses qui se sont mis en place dans ma vie, j'ai plutôt décidé de me plonger dans la traduction (qui me passionne tout comme les langues). Je ne regrette pas ce choix, mais j'admire infiniment les profs. Je ne crois pas que j'aurais pu supporter toute la pression associée à votre métier malgré l'enthousiasme que j'aurais eu d'enseigner à des adolescents (parce que je sais ce dont j'aurais eu besoin à cet âge, âge qui n'est d'ailleurs pas si lointain puisque j'ai 24 ans). J'adorerais voir plus de vidéos sur ton expérience et entendre parler de la réception de la part des élèves des œuvres que tu as étudié dans tes classes. Que tu partages avec nous ces moments qui ont illuminé tes journées, en fait. ^^

[@Jcg34]

Bonsoir Antastasia. Pourquoi être partis de ton ancien boulot de prof de FLE ? En FLE, tu n'as pas spécialement de comptes à rendre, ni de programme à suivre. Les élèves sont là pour apprendre et non par obligation. Tu peux voyager un peu partout dans le monde. Bref, la vision de l'enseignement que tu peint ici me semble assez négative (et je ne dis pas qu'elle est fausse) alors je me demande pourquoi tu as arrêté ton poste de prof de FLE. Est-ce par ambition ?

[@maiastid3785]

Le métier de prof fle est malheureusement souvent très précaire. Très très précaire.

[@anner4022]

J'avais écrit un long commentaire que je viens d'effacer par mégarde... Je le réécrirai plus tard. Mais en quelques mots, je rejoins tes propos (mon expérience et celle de mes proches qui sont aussi profs convergent dans ton sens), même si dans mon cas, la surprise (le choc!) des débuts dans l'enseignement a été plutôt une bonne surprise.

[@faustinebihannic2938]

Je suis dans mon année de titularisation, j'adore ce que je fais, j'adore la relation avec les élèves et je me sens vraiment bien dans mon métier mais je pense que si c'était à refaire, je ne suis pas sûre de refaire les mêmes choix... Je suis dégoûtée parce que ça me plaît vraiment mais l'année prochaine je vais devoir vivre dans un studio en région parisienne, loin de mes amis, de ma famille et de mon conjoint, dans un endroit où je ne veux pas aller... Ça me déprime totalement et je ne sais plus quoi faire...

[@nyktophylax8855]

Très bonne vidéo, qui rappelle un tas de points importants pour qui veut se lancer dans le métier ! Et en effet, il faut se préparer à beaucoup de solitude quand on commence. Et à quelques chausse-trappes, si l'on se destine au supérieur, notamment dans un domaine où il y a peu de recrutement. C'est déjà le cas en lettres modernes, alors imaginez en classiques ! Du coup, je rajoute un ou deux points issus de mon expérience personnelle. J'ai passé l'agrég de lettres classiques parce que j'avais un projet de thèse et que, comme beaucoup, je voulais décrocher un contrat doctoral. Cependant, je savais que l'agrég n'était pas une sinécure, donc je me me suis également inscrit au CAPES : ayant pris une année de prépa agrég à la fac, mes droits aux bourses (trois ans en Master ou équivalent) arrivaient à leur fin. Je n'avais donc pas le droit de me retrouver sans travail à la fin de l'année, d'autant que les concours coûtent cher, surtout l'agrég dont les oraux se déroulent à Paris. Attention : même si le CAPES est plus orienté pédagogie et didactique, ça ne veut pas dire que les exigences soient forcément très hautes le jour du concours : j'ai fini huitième sans avoir le début du commencement d'une notion dans ces domaines, avec des notes plutôt hautes. J'ai cependant également eu mon agrég, et j'ai passé une année de stage difficile à préparer de front mes premiers cours de lycée et ma candidature en contrat doctoral. Vient la fin de l'année, et j'échoue à décrocher ma place en thèse. Non que mon projet soit mauvais : mais le jury de laboratoire devant moi, ainsi que mes concurrents, sont une grosse majorité de modernistes, et je fais tache avec mon projet de langues anciennes. Le jury me recale donc et certains de ses membres m'envoient des mails qui m'encouragent, au vu de la solidité du dossier, à retenter ma chance l'an prochain. Je suis envoyé à Créteil, à l'autre bout du pays, en collège. Nouveau lieu, nouvel établissement, nouveau public, tout est à refaire. Là encore, l'année a été difficile, même si, pour tout dire, je n'ai jamais vraiment eu de problème particulier avec les élèves. Le déracinement est de loin le plus dur à supporter, après sept ans au même endroit. Pourtant, à la fin de l'année, miracle : je décroche le contrat doctoral. Reste à demander une disponibilité au Rectorat, afin de pouvoir retourner dans mon université. Et là, faites attention, parce qu'on peut vous la refuser. Je n'ai obtenu la mienne que sur une erreur administrative du Rectorat ; d'autres ont eu moins de chance. Il a fallu après cela que j'attende que les transferts de dossier se fassent pour être payé ; en raison du total manque d'implication du rectorat de Créteil, je ne l'ai été qu'hier : préparez vous aussi à ça, si vous décrochez le CDU.

[@lindab9614]

C'est très juste. Merci pour ton témoignage honnête.

[@maexe1778]

vidéo très utile, merci énormément

[@Exzerozen]

Courage à tous les futurs profs, on est dans le même bateau !

[@Clokart1]

Moi je suis en enseignement au Québec et on a 4 stages dans les différents cycles, avez vous des stage d'intégration professionnelle en France ? Notre premier stage d'observation arrive la première année, ce qui permet de trier très rapidement ceux et celles qui aiment le milieu ou non.

[@leadeturmesnyes8421]

Ce qui me fait peur moi c’est le principe du non choix de lieux car si c’est pour quitter Paris alors que j’ai ma familles et toute ma vie c’est un brise cœur

[@sebastiendelcroix3326]

Paris est une académie déficitaire donc tu as beaucoup de chances d’y être affectée

[@leadeturmesnyes8421]

@@sebastiendelcroix3326 je veux être professeur d’art plastique je sais qu’ils cherche à saint Denis

[@SallyLock103emeCaris]

Merci pour cette vidéo bien utile :)

[@mymyyyz]

Salut ! Je me destinais à devenir professeur d'anglais dans le secondaire. Après avoir passé deux ans à Edinburgh à travailler comme assistante de français dans un collège/lycée, je suis revenue en France pour finir mon Master 2 et passer le CAPES. J'ai en même temps fait un remplacement de 6 mois en collège. Je me suis vite rendue compte que, dans ces conditions, le métier d'enseignante ne me correspondait pas. Le contact avec les élèves était bon et je m'en suis plutôt bien sortie mais j'ai surtout fait l'expérience d'une énorme pression quotidienne qui ne s'arrêtait pas, pas même pendant les vacances. C'est un travail qui à mon sens s'incruste dans notre vie quotidienne. Ce n'est jamais fini ! Je n'arrivais pas trouver de "repos mental". Par ailleurs, avoir une expérience en tant que contractuelle est bien sûr bénéfique mais nous travaillons dans conditions encore plus stressantes que les professeurs titulaires (insécurité de l'emploi, arrivée en milieu d'année, remplacements courts ou la temporalité est difficile à gérer, peu de formations et de soutien, parfois stigmatisation dans l'équipe ). Il faut donc avoir en tête que ça montre une partie de la réalité mais que c'est quand même beaucoup plus "confortable" sur pleins d'aspects d'être titulaire et en ce sens être contractuel.le peut biaiser un peu l'image qu'on se fait du métier. (Dsl pas trop le temps de me relire...)

[@pinkfraise]

Qui aime les classes dissipés? haha ! super vidéo sur la réalité de la vie de prof. Et après les gens critiquent qu'on a trop de vacances! faites le job et on en reparle ;)

[@r.o.s.3b155]

Cela faisais trois ans que je voulais faire prof de physique.. après de nombreuses réflexions je suis de moins en moins sur de moi.. rien que de voir la manière dont certain enseignants se font traiter aujourd’hui c’est effrayant, cette vidéo m’a fait prendre consciences de beaucoup de choses merci infiniment 🙏.

[@C_leT]

Mille merci pour cette vidéo ! Très complète et réaliste Pour ceux qui se destinent à devenir prof, une formation professionnalisante ( en alternance) est proposée de la L2 au M1; ça s’appelle PARCOURS PRÉPARATOIRE AU PROFESSORAT DES ÉCOLES (PPPE). (Plus d’info sur le site du Ministère de l’Education National) Voilà voilà

[@numofe]

En ce qui concerne l'accès à la recherche ou à un poste de prof à l'université (prag), penses tu que ce que tu dis est valide uniquement pour Paris et région parisienne? je connais plusieurs personnes qui ont réussi à faire une thèse financé et/ou avoir un poste de Prag en province. Ce sont des profs de français, d'anglais et d'espagnol.

[@mariem979]

Hey super vidéo, je songe de plus en plus au métier de prof Et j'aimerai savoir s'il est possible d'être prof de 2 matières en même temps car je n'arrive pas à choisir entre les maths et la physique chimie, et je voulais également savoir si le classement au capes à une influence sur l'affectation ? Voilà bisous et bon courage pour la rentrée qui approche

[@aurelienb9398]

Merci pour cette mise au point qui en aidera probablement certains. Dans mon cas, je suis jeune prof (Capes passé en 2017) mais je n’enseigne qu’en lycée puisque je suis prof de SES. Après ma double licence et mon M1 recherche je suis reparti dans un cursus MEEF (M1 + M2) et je m’aperçois que c’est vraiment indispensable d’apprendre ce qu’est l’enseignement, ce qu’est la didactique, de voir comment ça se passe sur le terrain avant d’enseigner. J’ai vu des agrégés externes arrivant 1 semaine avant la rentrée sans savoir monter une séquence de cours… certes leur concours est bien plus ardu sur les connaissances disciplinaires mais finalement, pour enseigner au lycée, il vaut mieux avoir une très bonne maitrise des savoirs disciplinaires sans aller au niveau de l’agrégation et de savoir par ailleurs ce qu’est la didactique car on fait exactement le même métier. Il faut cependant préciser que cela concerne uniquement l’agrégation externe et non interne. Par ailleurs, petite correction, bien qu’assimilés et payés par l’Etat, les professeurs du privé n’ont pas le statut de fonctionnaire (le traitement de base est identique d’ailleurs mais les cotisations sociales sont plus importantes donc le « salaire net » est plus faible). Enfin, quelques termes du type « prof P » ou bien « dys » pourraient ne pas être compris de personnes hors EN. Bonne continuation.

[@weeping__willow]

Bonjour, votre commentaire est intéressant, quelle est la différence entre un agrégé interne et un externe svp?

[@amandinekerro6278]

Merci pour cette vidéo, qui permet d'en savoir plus sur le métier de professeur et ses réalités ! Je suis en L3 LCE de Néerlandais, je compte continuer en Master de Néerlandais une fois ma Licence en poche, et ensuite peut-être encore plus loin, et je me pose justement des questions concernant mon futur et quel métier je voudrais/pourais éventuellement exercer. Devenir enseignante à l'université m'a déjà effleuré l'esprit, mais je ne sais honnêtement pas quelles seraient mes chances d'y arriver un jour sachant que le néerlandais n'est pas la langue la plus étudiée qui soit (ça se fait seulement à Lille, Paris et Strasbourg je crois), mais sachant aussi que par exemple à Lille, les professeurs de la Licence et Master de Néerlandais approchent de l'âge de la retraite (voire partent à la retraite sans que l'université ait trouvé de nouveux enseignants pour les remplacer). Je sais aussi que dans le département du Nord, le néerlandais est enseigné en collège et en lycée, mais actuellement je ne sais pas si je serai capable d'enseigner à des élèves aussi jeunes, et ce même si je sais que j'adore transmettre mes connaissances (je ne sais pas si ça vaut comme une réelle expérience, mais j'ai déjà donné des cours de néerlandais à domicile pour arrondir les fins de mois, et j'ai totalement adoré ça !). Merci encore pour cette vidéo !

[@alexandrefrez]

Salut, ça c’est le premier vidéo qui je regarde et je besoin de dire qui c’est très bon être prof de lettres. Je enseigne portugais et espagnol à Rio de Janeiro dans l’école public et j’ai tellement d’accord mais malgré toute je pense qui nous sommes privilégié de montré une nouveaux monde fascinante a les élèves. Pardon par mon terrible français. A bientôt. tu est génial

[@rockeso3]

Merci beaucoup pour ces précisions tellement nécessaires. Si pour les français c’est déjà très difficile de se situer dans les métiers de l’éducation, pour un étranger encore plus. J’aime l’éducation mais en France j’ai eu tout une ambiance qui m’a fortement découragé. Dans mon pays, avec tout ce que j’ai fait dans mon passé (et tout ce que j’ai tenté ici) j’avais déjà eu l’occasion de trouver un boulot. Le système d’embauche pour un prof peut être parfois quelque chose de très dur. J’ai conscience de certaines choses que vous expliquez dans la vidéo et je ne souhaite que de pouvoir trouver une place, un lieu pour vraiment travailler. Merci encore pour vos vidéos.

[@Nico-fm9ue]

Merci ! J'ai pas encore regardé la vidéo mais déjà un grand merci d'aborder le sujet !

[@allllll5609]

Aurais tu des retours sur les profs d'anglais ?

[@tnw1003]

Random question, but would you ever do a working holiday visa for a year in canada, australia or New Zealand? A complete change of scene? You're eligible because youre under 30 :)

[@pondelion1]

Salut, merci pour cette vidéo très informative sur les réalités de l'enseignement. Je fais de l'observation dans un lycée français dans le cadre de mon master enseignement du chinois langue seconde (dans une université en Chine) et effectivement au début ça m'a vraiment rebutée tout le coté administratif, problèmes de groupes dans les classes (notamment à cause de la dernière réforme et suppression toujours plus d'heures de langues vivantes), et un peu moins mais quand meme l'aspect discipline (bon après ça dépend beaucoup des classes et je pense que par rapport à des lycées moins privilégiés on n'a vraiment pas trop matière à se plaindre). Ça m'a mis une claque au début, moi qui idéalisais les cours de ma tutrice de stage, j'en étais presque dégoutée. Par rapport au contrat doctoral, je trouve le système français vraiment injuste. Est-ce qu'il n'est pas plus facile d'accéder à un poste d'enseignant d'université en ayant fait un doctorat avant ? Il me semble que c'était le cas de la plupart de mes profs d'université en France. C'est triste que tu sois contrainte d'abandonner la recherche du coup. Après rien n'est impossible, ma tutrice de stage a bien commencé son doctorat à 50 ans passés, par pure passion !

[@MissCL81]

Il y a déjà peu de postes d'enseignant-e-s - chercheurs/euses pour les personnes qui ont des doctorats, il y a probablement encore moins de postes PRAG et PRCE. Mais ça se tente. Si on n'a rien contre commencer sa carrière en collège et/ou lycée pendant cinq à dix ans...

[@conspirateur]

Je ne revais jamais d'enseigner a la fac, mais je considerais ca comme une option. Quand j'ai fini mon master en philologie francais (il y a 7 ans, desolee pour les fautes ^^) avec la specialisation en enseigment, j'ai deja eu l'experience d'enseigner en college/lycee et j'adorais ca! Je m'occupais de l'intertextualite dans les traductions polonaises des oeuvres de Baudelaire. En fait, c'est la traductologie que j'aimais le plus. Pour le niveau master c'etais trop vaste recherche et on prof me suggere de faire un doctorat pour que je puisse approfondir ce sujet. A ce temps la, faire un doctorat en letters n'etais pas si difficile en Pologne. Pratiquement tous les candidaures etaient acceptees en regard a la petit nombre des profs a l'universite. Maintenant ils sont mieux payes et "respectes" qu'en passe. Apres la reforme du systeme de l'enseigmenet superieur et l'introduction des "ecoles doctorales" c'est beaucoup plus difficile de commecer la carriese a la fac. La concurrence est enorme et il n'ya pas bcp de postes disponibles. Malheiresement, jai abandonne ma "carriere" de prof et je n'utilise plus le francais dans mon travail :( Il n'ya pas trop d'opportunites d'enseigner le francais dans ma ville. Toutes les postes sont deja occupes en colleges/lycees. Je travaille a l'universite, mais comme officiel, dans la domaine de projets scientifiques, mais ce n'est pas le travail de reves..

[@gaelpayssan]

Je suis pas forcément d'accord sur tous les points de la vidéo, mais étant moi même en préparation des concours pour être prof d'arts-plastiques, je trouve ça bien d'avoir des vidéos sur youtube qui traitent du sujet et qui récoltent des vues. Parce-que moi aussi j'en parlerais sur ma chaîne, mais étant tout nouveau, côté visibilité ce sera pas pour tout de suite aha ! Donc super initiative de publier cette vidéo, peu importe la proportion d'accord ou désaccord qu'on peut avoir avec :)

[@fzelii7100]

Merci beaucoup vraiment !! Je suis en L3 et je veux me diriger vers le MEEF 2nd dégré. Ta vidéo m’a fait rendre compte que je suis capable d’y arriver et de me rendre compte de ce qu’est le véritable métier de professeur. Merci mille fois

[@louizeartsplastiques5885]

Bonjour ! J’ai fais une vidéo à ce sujet sur ma chaîne si jamais cela peut peut être t’intéresser d’avoir encore plus de retour à propos de la réalité du métier ! :) bon courage dans ton parcours

[@GT-ew1gm]

Bonjour, merciiiii Beaucoup vouw êtes une merveilleuse personne. Merciii pour vos clés, cela m'aide énormément. 😉

[@liammarin4450]

Ton témoignage est très intéressant et je crois essentiel pour tous les étudiants dans les filières littéraires qui seront in fine amenés à considérer une carrière dans l'enseignement. Pour les personnes qui souhaitent passionnément continuer dans le recherche et faire une thèse, dans certain domaine il est nécessaire d'envisager de faire une ENS (école normale supérieure) qui a l'avantage de préparer très bien à l'agrégation donc potentiellement y obtenir un très bon rang (parce que oui avoir l'agrégation ne suffit pas) et de proposer des bourses doctorales spécifiques pour les normaliens qui permet de s'affranchir des recherches de contrat doctoraux. Certes cela correspond à une élite restreinte et aussi un très grand investissement en prépa, mais c'est l'unique moyen d'optimiser ses chances. Egalement pour les élèves de M2R, entretenir une très bonne relation avec votre professeur (notamment pendant le stage) permet ensuite de poursuivre en thèse avec un peu plus de chance surtout si vous venez d'un très bon master parisien. Même après tout cela vous serez surement amené à enseigner au Lycée (et oui...) mais après quelques années une place en prépa ou à l'université devrait s'ouvrir. Bon courage à tous les jeunes

[@margaux6179]

Bonjour, merci pour cette video. Je voulais savoir ce que tu pensais de la remuneration et des horaires ds l'enseignement privé? il est souvent dit que la remuneration est moindre comparée au nombre d'heures souvent plus nombreuses que ds le public. est il possible de bien vivre avec un salaire de " prof ds le privé " ? Merci

[@sarahm6638]

ah aussi le bon plan pour ceux qui sont profs d'anglais désillusionnés c'est de passer le Celta en gros c'est équivalent au FLE mais comme c'est certifié Cambridge cela permet d'avoir des contrats un peu plus "solides" après c'est souvent pour bosser en Asie ou en Espagne/Italie. Le volume horaire est plus consequent et la paie moyenne mais l'ambiance est super, j'en garde un super bon souvenir.

[@shrd7424]

Merci pour cette vidéo ! J’ai eu ma titularisation cet été , je suis prof des écoles TRS avec 4 classes différentes du cp au cm2 cette année , c’est une complète désillusion, je pense qu’il ne faut pas choisir ce métier juste pour le désir de transmission mais il faut avoir conscience de ce qu’implique le statut de PE notamment effectivement les mutations difficiles, les heures de travail sans forcément de reconnaissance, le travail en équipe, le peu d’évolution etc. Étant sur plusieurs écoles je remarque que le métier d’enseignant est un métier qui va mal ! Je réfléchis sérieusement à changer de métier malgré mon investissement pour avoir le concours et ma situation personnelle qui me laisse peu de choix pour reprendre des études , c’est comme tu le dis un métier difficile et il est important d’en avoir conscience

[@katiamd2715]

T’es prof P la première année où t’es titulaire? :o je suis choquée xD Merci pour cette vidéo j’hésite bcp à me diriger vers l’enseignement et ça m’aide à être plus réaliste 😘

[@Cocolagaffe18]

Oui ça peut arriver... et ça représente beaucoup de travail supplémentaire !

[@sandraranchon1784]

Coucou Emy, jecoute toutes tes vidéos sur lenseignement (et les autres aussi ahah). Je suis passionée de philo, et aussi de lenseignement. Jaimerais avoir des terminales (seule possibilité en lycée). Je vais sans doute passer lagreg l'an prochain. Javoue que tes videos me font un peu peur mais je crois quon a pas le meme profil ni la meme matiere (et ca compte parce que je pourrai pas etre affectée en college!!). Je retiens le conseil de faire des stages, meme si je sais pas trop comment my prendre. Je fais des cafés philo avec des adultes et des ateliers en prison avec des detenus, jadore ça, jaime beaucoup ce public, souvent dissipé cest sur. Ma question est : aurais tu des profs youtubers/presents sur les reseaux qui fassent de la philo à me conseiller ? Ou meme des gens que tu connais ? Pour avoir un peu plus didées. Ah oui et aussi ahahah est ce que je dois me marier pour avoir + de points ou juste etre en couple ? Je tembrasse et je te remercie pour ton contenu, tu mas vraiment beaucoup aidé à avancer sur beaucoup de questions, sache le. Ah oui et aussi, ça te dirait de faire du contenu politique ou ce sujet tinteresse peu ? Bisous !!

[@arnardicamille595]

Je te rejoins complètement sur tous les points que tu évoques. Je vais cependant encore persévérer quelques temps avec mes espoirs universitaires. Mes classements sur galaxie sont pour le moment assez bons et des opportunités en tant que vacataires offertes. Au plaisir d’échanger.

[@alexisalexis7354]

Moi j'ai une petite question sur l'année de stage même si elle est encore loin car je rentre en MEEF 2eme degré à la rentrée Sommes nous dans la même ville ou non ?

[@kep1iangelic]

Hey, Merci beaucoup pour la vidéo. Elle est assez vieille donc je ne sais pas si tu verras mon commentaire, mais je voulais savoir comment tu fais pour enseigner avec cette couleur de cheveux? Est-ce que ton établissement a tout de suite accepté, n'a pas fait attention? J'ai pour habitude de me teindre les cheveux, j'ai aussi quelques piercings mais c'est malheureusement encore assez mal vu, donc ça m'étonne de voir une prof avec des cheveux bleus (très jolis, d'ailleurs!) Merci beaucoup si tu réponds!

[@EvaINsideEXpat]

Merci pour cette vidéo très intéressante. Je voulais juste noter que tu parles de s'éviter à soi de la souffrance en se dirigeant vers la recherche ou l'enseignement en faculté, il ne faut pas oublier non plus la souffrance que ces mêmes personnes finissent par imposer aux autres, notamment à leurs élèves. Je pense sincèrement que le sytème est très mal fait, car faire cohabiter dans les mêmes filières ceux qui ont vraiment la vocation d'enseigner au niveau secondaire et ceux qui veulent faire de la recherche ou de l'enseignement supérieur amène forcément à des désillusions et de l'amertume pour les seconds, les débouchés étant moindres. Il faudrait permettre à ceux qui souhaitent s'orienter vers la recherche et l'enseignement supérieur de se confronter beaucoup plus vite à la réalité des débouchés (ou plutôt au fait que c'est bouché tout court...) et leur permettre de se réorienter plus facilement vers autre chose au lieu qu'ils se résignent, par dépit et non par envie, à enseigner à des enfants/ados qui ont besoin de passionnés et se retrouvent coincés en classe avec des personnes qui n'ont juste pas envie d'être là.

[@Noname-rh3hc]

Merci. Mais vraiment.

[@Sarah-wq7jj]

Oui, elle dit des choses vraiment importantes. Même si la lumière peut parfois brûler les yeux quand on sort de la caverne.

[@constance5356]

Merci pour ta vidéo ! Je suis actuellement en master recherche arts plastiques, j'hésite à passer le Capes d'arts plas cette année mais je ne sais pas si j'ai vraiment la force pour devenir prof. Ca a toujours été mon rêve mais après un stage dans un collège REP j'ai de gros doutes. Le boulot consistait plus à éduquer qu'à instruire. J'ai trouvé ça épuisant physiquement et moralement. Mais malgré tout je reste irrésistiblement attirée par ce métier parce que j'aime la didactique, j'aime apprendre et faire apprendre. J'aime le contact avec les jeunes (je suis aussi animatrice BAFA). Bref je suis perdue entre devenir prof ou me diriger vers des carrières autres, loin de l'enseignement.

[@Lola-us6kx]

Vidéo très intéressante pour moi qui suis en L2 LLCER Espagnol et souhaite devenir prof. J’ai une question concernant ce que vous avez dit sur la différence entre les mutations dans le public et dans le privé: si lorsqu’on obtient le concours pour enseigner dans le privé on est muté dans notre région et pas n’importe où en France, pourquoi il y a encore des personnes qui passent le capes ? Enfin est-ce qu’il y a des désavantages à travailler dans le privé plutôt que dans le public ?

[@lucchang]

J'abonde en ce sens avec Antastesia, je suis cadre en finance et il m'est arrivé de donner cours à la fac ou en école de commerce. A un moment, j'ai voulu changer de parcours et enseigner à la fac....c'est totalement bouché et cela marche essentiellement par relation. La principale motivation qu'il faut avoir c'est avoir envie de transmettre, on bosse beaucoup pour préparer ses cours pour un salaire pas terrible (par rapport en entreprise). Je le faisais sur mon temps de congé. J'ai aussi beaucoup appris dans la manière d'enseigner et je me suis dis aussi que c'était déjà pas facile avec les étudiants alors j'ose à peine imaginer avec des adolescents... Etant particulièrement exigeant, j'étais parfois aussi déçu du niveau des étudiants ou de leurs implications. Tout cela pour dire comme Antastesia que les aspirants professeurs doivent se dire que le parcours de prof n'a rien de facile. La seule joie, oh combien importante c'est d'avoir pu transmettre à quelques étudiants. Le constat que j'en tire aussi pour la France, c'est qu'il est difficile d'être enseignant dans les conditions actuelles : matérielles, financières, organisationnelles, niveaux des élèves, sécurité... en comparaison avec d'autres pays où j'ai pu voir un système éducatif un peu plus préservé.