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Il y a peu de chemins qu’à eux trois, Dhafer Youssef, Ballaké Sissoko et Eivind Aarset n’ont pas encore explorés. Avant de se retrouver dans ce qu’on peut sans hésitation qualifier de groupe de rêve, ces explorateurs sonores, dont chacun possède un univers instantanément identifiable, ont déjà marqué de leur empreinte leurs instruments respectifs. Dès le milieu des années 2000, le Tunisien Dhafer Youssef contribuait à inventer un son hybride, conjuguant l’ancestrale tradition de l’oud et du chant liturgique arabe et une électronique futuriste et atmosphérique avec le concours du guitariste d’origine norvégienne Eivind Aarset, éminente figure d’une d’un jazz scandinave alors en plein essor. Quelques années plus tôt, au Mali, le musicien-conteur et koriste Ballaké Sissoko commençait de se faire connaître pour son approche novatrice de son instrument avant d’en devenir l’un des maîtres incontestés. Leur rencontre inédite au sein d’un quartet, complété par le percussionniste Adriano Dos Santos pour ce projet intitulé Digital Africa, imaginé par Dhafer Youssef et révélé pour l’une des toutes premières fois, promet la découverte de territoires sonores aux reliefs encore inexplorés, par-delà les frontières musicales et géographiques.