Elles - Les violences obstétricales avec Dre Catherine St-Cyr

[@DOdO-_]

J'adore le truc de tetris ! ♡

[@claralacroix2171]

Ce podcast m'a rassuré grandement sur la maternité et tous les propos l'entourant. Et la Dre St-Cyr relate très bien les propos, est juste et semble si douce et gentille. On en voudrait 10 comme elles ! 🥹✨

[@elleslebalado]

Nous aussi on veut que ce soit le standard de profession d'être aussi bienveillante 🥹

[@audro89]

Premièrement, j’aime beaucoup votre balado. Désolée pour le pavé, mais ça m’a fait du bien de l’écrire, car presque un an plus tard, je l’ai toujours sur le cœur. Selon moi, j’ai vécu deux formes de violence médicale : la grossophobie et un manque total d’empathie. Il y a un an, j’ai dû avorter à 11 semaines de grossesse d’un fœtus mort. Mon conjoint et moi essayions d’avoir un enfant depuis deux ans. Oui, ce sont des choses qui arrivent, surtout à 35 ans, mais c’est la manière dont on me l’a annoncé et la suite de l’annonce qui m’a profondément marquée. Je suis allée dans une clinique privée pour des tests de clarté nucale, de trisomie et autres. Cette clinique privée partage les mêmes locaux que le GMF de suivi de grossesse. Comme mon conjoint ne pouvait pas être présent, j’ai filmé quelques secondes de l’échographie pour pouvoir lui montrer plus tard. Dès que j’ai arrêté de filmer, la technicienne m’a demandé si la caméra était éteinte, puis m’a dit qu’il n’y avait plus de battements avant de continuer à prendre des mesures. J’étais en larmes. Après, elle m’a tendu des mouchoirs. Sachant que mon obstétricienne était dans les locaux, elle est allée vérifier si elle pouvait me voir rapidement pour m'expliquer la suite. J’ai donc eu droit à deux minutes dans son bureau avant qu’on me dise d’aller attendre dans la salle d’attente pour savoir quand je pourrais être reçu par l’obstétricienne. J’ai passé presque une heure à pleurer dans cette salle d’attente, entourée de femmes enceintes. J’ai même dû aller demander des mouchoirs. Lorsque j’ai enfin vu mon obstétricienne, la consultation n’a duré que dix minutes, au maximum. Elle m’a simplement dit que je recevrais un appel de l’hôpital pour m’informer de la date de l’avortement, que je pouvais réessayer avec mon dans quelques mois, et qu’il serait bien que je perde du poids pour augmenter mes chances lors d’une prochaine grossesse. L’avortement a été pratiqué rapidement, les intervenantes étaient des perles. Six semaines après, je reçois un appel du GMF. Je pensais que c’était pour un suivi post-avortement, mais non, on m’a demandé à quel hôpital je préférais accoucher. J’ai été complètement désorientée et, après avoir expliqué que j’avais perdu mon fœtus six semaines plus tôt, je n’ai jamais vu quelqu’un aussi confus, désolé et fâché à la fois que la standardiste.

[@elleslebalado]

Oh tellement désolée pour ce que tu as vécu, sache que tes émotions sont tout à fait valides ❤‍🩹

[@einalemnoregreb2868]

J'aime tant votre podcast! Haute pertinence pour toutes les femmes. Des invitées en or : professionnelles, bienveillantes! On veut plus de podcasts qui invitent des gens professionnels, même si ce ne sont pas des personnalités publiques. ☺️🩷✨

[@elleslebalado]

Merci pour tes beaux mots 🥹 On souhaite que ce soit un espace tout aussi inspirant qu'éducatif!