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C’est toujours intéressant de voir l’argumentaire des usagers de la route quand ils font n’importe quoi.
Ici, par rapport à un forcing pour doubler, rue général Mangin à Nancy, l’automobiliste prétend qu’il y a une piste (sic) cyclable sur la droite. Et par rapport au fait de me doubler alors que je roule à 30 km/h dans une zone 30, elle répond, dépitée avec un brin de mépris comme si je n’étais pas capable de comprendre l’évidence : “Mais je ne peux pas rester derrière vous !!!”
Finalement, ce n’est pas tellement le doublement de l’automobiliste qui est spectaculaire (c’est un peu chaud, mais on a vu pire - les images de Romain juste avant Libé Nancy, il y a quelques semaines, par exemple). Ce qui est spectaculaire, c’est le dialogue, l’argumentaire de l’automobiliste, le fait qu’elle ne rebondisse jamais sur la notion de limitation de vitesse. Son mépris ostensible, ça aussi, c’est fou (elle sait mieux que moi que la soit disant voie cyclable est plus sécure… - et il n’y a pas un neurone qui pourrait lui souffler que si elle commençait par respecter la limitation de vitesse, c’est surtout ça qui nous aiderait tous en termes de sécurité…).
A la décharge de l’automobiliste, la présence ou l’absence d’une bande cyclable sur le trottoir n’est pas claire. Ce fut déjà dénoncé, aux élus, en septembre 2020 et rien n’a bougé sur ce point.
Autre point : la rue du Général Mangin s’inscrit et se prolonge dans l’axe Mangin Cattenoz qui est une catastrophe pour le respect de la limite de vitesse.
L’épilogue est grotesque : je retrouve l’automobiliste 1.5 km plus loin, peu avant le lycée Héré, et d’ailleurs… je la double (karma !!!!!!)… comme quoi… J’aurais dû m’arrêter et lui tirer la langue et faire des oreilles de lapin ?