François Bégaudeau : [EXTRAIT] de l'épisode 23, critique de la série "En thérapie"

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Critique cinéma par François Bégaudeau de la série "En thérapie" réalisée par Eric Toledano et Olivier Nakache, Nicolas Pariser, Pierre Salvadori, et Mathieu Vadepied.
Quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le docteur Philippe Dayan, psychanalyste de l’est parisien interprété par Frédéric Pierrot, reçoit dans son cabinet, du lundi au jeudi, cinq patients : une chirurgienne trentenaire, un flic quadragénaire, une adolescente, et un couple de trentenaires. Un cas par épisode dont lui-même le vendredi face à une consœur jouée par Carole Bouquet.

[@franckpenitzka1780]

Intégralité de la critique, excellente !!! Le p'tit clin d'oeil sur les notes de piano " à la française", qui t'indiquent à quel moment t'émouvoir "attention profondeur" !!!! Insupportable !! On retrouve çà dans un max de séries (les nordiques sont des "maîtres" en la matière ! ) ; merci pour votre émission toujours pleine de ... pertinence !

[@Lsda1210]

Mais hormis analyser la série sous un angle politique en cherchant à savoir où elle se situe politiquement parlant, ça ne nous dit rien des qualités d'écritures et de mise en scène de cette série, absolument rien

[@bartelby7855]

Magistrale cette analyse!!!

[@lilialessandra4963]

Il est énervé le François. Moi j ai aimé la série pour le côté psy arrière- boutique etc...si t as fait une psychanalyse tu vois ce que je veux dire... mais il est vrai qu à plusieurs reprises certaines répliques montraient d où Toledano et Nakache parlaient. Mélanie à un moment qui dit un truc du genre " ils n auront pas ça" ( notre art de vivre ou une connerie comme ça ). Et d accord avec FB des petites phrases distillées par ci par là mais qui te mettent la puce à l oreille. FB, un sacré courage. Le mec il passe rien . Avec intelligence. Respect.

[@khedc3209]

Y avait un truc qui me gênait avec le cas de Adèl...j’avais du mal à y croire d’ailleurs pareil pour son père à la fin dans le cabinet du psy, me suis dit ça fait fake qd même pas crédible du tout cette scène ; begaudeau m’a encore une fois éclairci sur ce qui m’interrogeait et qui tournait pas rond. Merci

[@La_Roue_Scie]

Merci ! Je ne suis pas sur soundcloud, je me sers de votre chaîne pour savoir quand est-ce qu'il y a un nouvel épisode de la gêne. Je m'écouterais ça ce soir !

[@lageneoccasionnee]

Bonjour. Le podcast est dispo sur Spotify, Deezer, ou Apple podcasts aussi. Bonne écoute

[@nicolaskoroloff3458]

Si Begaudeau était un super héros ?.... Sniperman !

[@ordalieduvoyageur]

deja ecouter ce matin ,petit com pour le referencement!

[@quoileternite]

Brillante analyse, bref comme toujours !

[@r.g1654]

Excellent, ça taille sec et c'est normal !

[@Pilusmagnus]

Le sens de la fête est probablement le film que j'ai le plus détesté dans la décennie 2010. Film misogyne et raciste au premier degré qui désamorce toutes ses situations comiques pour faire de la pornographie petit-patronale autoritaire à coups de monologues de Bacri uniquement destinés à servir de texte d'audition aux élèves de première année du cours Florent.

[@philippecuenoud2949]

Pas mal, Bégaudeau a le sens de l'analyse, quand il arrête de broyer du noir.

[@tomatecerise]

Voilà!!! Voilà pourquoi je ne supporte plus ces gens qui réfutent l'opposition gauche-droite!! Je ne les su-ppor-te plus!!!

[@maunoircharbonnel3103]

Là, François je ne te suis pas. Ton analyse certes est intéressante mais aérienne. c est de trauma qu on cause là, tu peux respecter ça ? Et si trauma il y a, la parole, le singulier l' intime demande respect confiance un cadre secur.Ricoeur disait que le plus court chemin pour aller de soi a soi c est de passer par l autre. Dans le cas de cette série c est de ça qu il s agit. On est dans le prendre soin.

[@lageneoccasionnee]

C'est ce qui est dit dans l'épisode (en intégralité)

[@Lsda1210]

Mais hormis analyser la série sous un angle politique en cherchant à savoir où elle se situe politiquement parlant, ça ne nous dit rien des qualités d'écritures et de mise en scène de cette série, absolument rien

[@lageneoccasionnee]

Il faudrait alors écouter l'épisode en intégralité. (Liens dans le descriptif du contenu)

[@Lsda1210]

@@lageneoccasionnee Ok, après j'ai déjà écouté certains épisodes entier et il analyse toujours les films que sous un prisme politique, en gros pour lui peux importe qu'un film soit brillamment realisé, si il véhicule une politique qui ne lui convient pas alors il va défoncer le film. Hors l'essence du cinéma c'est avant tout son langage , sa grammaire cinématographique, et un film par ex comme Mad Max fury road qui est un chef d'oeuvre absolu, George Miller maîtrisant totalement cette grammaire (propre au cinéma encore une fois) allant jusqu'à la réinventer ou du moins l'exploiter avec une virtuosité rare (le film pourrait être muet que l'on comprendrais tout du déroulé de son histoire tant les images, le découpage et le montage forment entre eux une osmose viscérale) et bien je suis persuadé que Begaudeau analyserait le film (en bien ou en mal d'ailleurs , c'est pas la question) que sous son angle et son point de vue politique. Le sous texte politique de Fury road b'est effectivement pas des plus complexe et orignal, mais l'important selon moi c'est la manière dont il arrive à véhiculer son propos (aussi simple soit-il) par sa mise en scène, et dans Fury road elle vous retourne le ventre et les entrailles, on est même proche de l'expérience extra-sensorielle comme 2001. C'est ça le cinéma pour moi. Mais bon merci pour votre réponse.

[@lageneoccasionnee]

Les trois dernières critiques ciné de cette saison (55, 53,52) , - pour ne citer qu'elles - ne sont aucunement abordées sous le prisme que vous indiquez. Et il y en a bien d'autres dans ce cas comme Memoria ou Drive My Car la saison dernière.

[@Lsda1210]

@@lageneoccasionnee Ok ça marche, après du moment qu'il analyse les films sous leur angle le plus important c'est à dire la mise en scène, le sens des images, et ensuite bien sûr leurs qualités scénaristiques (sans se raccrocher quasi uniquement à de l'analyse réthorico-politique) c'est le principal