François Bégaudeau : [EXTRAIT] de l'épisode 8, critique de "Once Upon a Time... In Hollywood"

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La Gêne Occasionnée

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Күн бұрын

Critique cinéma par François Bégaudeau du film "Once Upon a Time... In Hollywood" réalisé par Quentin Tarantino.
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Пікірлер: 23
@rocavincent2266
@rocavincent2266 4 жыл бұрын
La précision et la subtilité de la pensée de Bégaudeau réussissent toujours à remettre en question certaines de mes certitudes. Je devenais de plus en plus convaincu par la médiocrité du cinéma de Tarentino et l'angle proposé par cette critique m'a fait relativiser cela. Toutefois, vous qui avez su mépriser avec pertinence la mode du "cool" dans "Histoire de ta bêtise", vous ne trouvez pas que Tarentino est une de ses victimes les plus représentatives ? Certes, il "revient au premier degré de la matière", mais les personnages sont souvent beaux et toujours "cools".
@привет-л3м
@привет-л3м 3 жыл бұрын
tarantino
@Super-xj3ei
@Super-xj3ei Жыл бұрын
​@@привет-л3мgros gland
@RaoulLeDegueu
@RaoulLeDegueu 3 ай бұрын
Tarantino, on en fait tout un pataquès, mais le monde du cinéma ne s'arrête pas à cet auteur
@lageneoccasionnee
@lageneoccasionnee 3 ай бұрын
Était-il nécessaire d’enfoncer cette porte ouverte et de rappeler les bases de ce podcast ?
@bacchus7944
@bacchus7944 2 жыл бұрын
Mon tarantino préféré perso
@nomos6508
@nomos6508 Жыл бұрын
moi c'est les 8 salopards
@jesenmauvais
@jesenmauvais 3 ай бұрын
ca filature les strato strates, bin voyons !
@SimpleCommuniste
@SimpleCommuniste 4 жыл бұрын
Du bon...
@gabrielboulegroun5280
@gabrielboulegroun5280 4 жыл бұрын
Oui 👽
@jesenmauvais
@jesenmauvais 3 ай бұрын
j avoue, si c'est pr de vrai..
@ebutuoy0880
@ebutuoy0880 2 жыл бұрын
Il est fort le bougre...
@Lsda1210
@Lsda1210 Жыл бұрын
Ouai donc en gros Tarantino a fait un fim-making off, en montrant les coulisses du cinema au sein non d'un documentaire, ni d'un making off mais d'un film scripté et une histoire mis en scene. Bon c'est bien mais c'est clairement pas ce que Tarantino a fait de mieux
@Lsda1210
@Lsda1210 Жыл бұрын
Nan mais le coup de la pâté pour chien qui coule lentement, pour faire une analogie avec la matière, je crois n'avoir jamais entendu un mec autant sur-interpréter un film, ce passage est à mourir de rire. De la pure masturbation intellectuelle (et mais même pas pertinente en plus ) . La contradiction entre ce "concret du cinéma de Tarantino" que Begaudeau évoque en parlant de son cinéma , et d'un autre côté, les interprétations hyper abstraites qu'il en retire, c'est totalement contradictoire . Vous voyez pas comme un problème la dedans ? Arrêtez de vous laisser influencer par ce mec et par les avis prétendument intelligents alors que le contenu de ses critiques sont d'une bêtise sans nom. C'est pas parce qu'on enchaîne des phrases avec de jolies mots que ça rend leur contenu logique ou vraisemblable
@jeanvian3935
@jeanvian3935 Жыл бұрын
comment ça ? dire que filmer longuement de la pâté pour chien, c’est donner une grande place à la matière « pâté pour chien » c’est l’analyse la moins alambiquée du monde. Quand il parle de de matière il parle surtout d’attention au réel, que ce soit des gestes, des actions, des choses fixes. Il oppose cette attention de Tarantino, qu’il constate, aux interprétations plus abstraites : pop art, jeux de référence filmiques. Ensuite il montre que cette attention au réel est partie intégrante d’un jeu entre matière factice et matière réelle : le cinéma est traité dans ce film comme un lieu qui se confond avec la réalité. Le jeu des acteurs, les décors, les accessoires ont une existence concrète devant et derrière l’écran, malgré l’artifice qu’est un film. La suspension d’incrédulité des protagonistes, qui sont pourtant des artificiers, consolide cette vision du cinéma comme une chose qui s’apparente au réel, et donc qui n’est pas un jeu de références artistiques, une élaboration conceptuelle, intellectuelle ou abstraite comme les critiques le pensent trop souvent
@Lsda1210
@Lsda1210 Жыл бұрын
@@jeanvian3935il est dans une interprétation tout ce qu'il y'a de plus abstrait, c'est de la masturbation intellectuelle, je pense pas que Tarantino en filmant la paté pour chien ait cherché à poser une réflexion sur le rapport entre la matière et l'abstrait, entre le réel et la fiction. Pour faire dans le concret, ce film est une déclaration d'amour au cinéma, mais au cinéma d'une certaine epoque, personnellement j'adore Tarantino mais je trouve ce film (tout comme son avant dernier film Les huits salopards) bien inférieur à un Django Unchained par ex (pur chef d'oeuvre) pour cité le meilleur film qu'il ait réalisé ces 20 dernières années. Dans un registre similaire je préfère largement le Babylon de Chazelle qui est une sorte de mélange entre "Once upon a Time in Hollywood" et "Le loup de Wall street" mais sans cette espèce de nostalgie repliée sur soi et passéiste (et donc assez stérile) de Tarantino. C'est le soucis que j'ai avec Once upon a time, c'est une nostalgie hermétique et la réflexion qui est posée dans le film est trop limitee, elle ne dépasse jamais le cadre même du film, elle se limite à la vision cloisonnée de Tarantino, contrairement à Babylon qui lui ne dépeint pas seulement le cinéma d'une epoque, ou le cinéma que Chazelle aime, il va bien plus loin, c'est une lettre d'amour et une aude au cinéma avec un grand C, et en plus de cela, il fait le bilan de tout l'histoire du 7ème art , il pose un regard sur le passé pour mieux nous projeter vers l'Avenir du cinéma (d'où cette fin sous forme de kaléidoscope d'extraits d'images de films qui vont du cinéma muet à Avatar). Bref un film bien plus riche, complet, ouvert et réflexif.
@jeanvian3935
@jeanvian3935 Жыл бұрын
@@Lsda1210 Je n'ai pas vu le Chazelle et je ne maitrise même pas vraiment la filmo de Tarantino. Par contre j'ai écouté des heures ce podcast et je peux vous expliquer pourquoi la critique de Bégaudeau est juste sur ce film (lui je l'ai vu). À aucun moment il ne pense que dans le plan sur la pâté, Tarantino "pose" une réflexion quelconque comme vous dite. Filmer la pâté sur 3 minutes, c'est donner de l'importance à un geste et une substance vulgaire. C'est tout. Tarantino ne le fait pas pour créer du sens, il le fait parce qu'il prend (probablement) du plaisir à donner à son film une assise matérielle / concrète. En vérité, dans la manière que vous avez de parler de Babylone, on voit tout de suite que votre manière de parler de cinéma est aux antipodes de celle de Bégaudeau (et je parle de méthode, même pas d'opinions). Vous valorisez fortement la qualité de la réflexion du cinéaste, c'est même votre critère principal. Bégaudeau, lui, n'attend aucune sorte d'élaboration conceptuelle ni d'aventure intellectuelle lorsqu'il est spectateur. C'est pour ça que lorsque vous l'accusez à tort de branlette, je pense que vous projetez votre propre mode d'analyse sur lui sans aucune idée de ses propres "attentes" critiques. Difficile de la résumer en deux mots, mais disons que pour lui, le cinéma est davantage un art de la captation qu'un art de la maitrise formelle de l'image et de la mise en récit. C'est pour ça qu'il affectionne les cinéastes qui "regardent' ce qu'ils filment plutôt que ceux qui sont des espèces d'artistes démiurges géniaux (il ne porte pas Kubrick dans son coeur par exemple). C'est aussi pour ça qu'il se méfie des codes scénaristiques et des films de genre : il estime qu'ils ont tendance à ensevelir ce que le cinéma réussit le mieux, c'est à dire donner à voir, et pas à comprendre. Sa critique peut sembler très intellectuelle, elle l'est parfois, mais ses valeurs de spectateur sont tout à l'opposé. Enfin bref j'aurais du mal à vous convaincre, je vous invite quand même à écouter sa critique sur The Fablemans pour ce qui est des Lettres d'Amour au Cinéma, sur Shining, 1917 ou Heat pour mieux comprendre ce que j'essaie péniblement d'expliquer. Ça c'est plutôt le volet critique, et je crois que sur Licorice Pizza il explique assez bien pourquoi le film lui plaît tant, histoire de ne pas rester que sur du négatif.
@Lsda1210
@Lsda1210 Жыл бұрын
@@jeanvian3935 c'est tout le problème des mecs comme Begeudeau qui est d'ailleurs loin d'être une singularité dans le paysage de la critique française bobo/intello , en faite il en est l'incarnation parfaite, il pense que le cinéma se doit d'être le témoin du réel, qu'il doit s'en rapprocher le plus possible ou nous donner un aperçu du réel de sorte à ce qu'on puisse mieux le comprendre . Hors cette conception du cinéma est complètement à côté de la plaque, déjà car le cinéma est un mensonge et une illusion , donc son but n'a jamais été de retranscrire ou de capter le plus fidèlement et authentiquement possible le réel, ça c'est une idée purement Française (d'une certaine frange de la critique française) . Le cinéma est un art de l'image, de l'esthétique, de la Transfiguration du réel. Le but est de réussir à véhiculer du sens et des émotions par l'image, par la maîtrise de celle-ci, et donc plus globalement, par l'essence même du cinéma qui est : la mise en scène (le découpage, le montage) . Renier cela ou relayer l'importance de la mise en scène au second plan c'est renier ce qu'est l'art du cinéma . Tous les plus grands cinéastes comme Murneau , Wells, Hitchcock, Kubrick, Wilder, Scorsese, Capra, Lubitsch, Ford, les frères Coen, Coppola, De Palma (à une certaine époque), Spielberg et même Tarantino, tous sont des grands metteurs en scène/formaliste qui ont conscience que le sens et l'émotion au Cinéma passe d'abord par la maîtrise du langage cinématographique de la même manière qu'un grand musicien aura forcément besoin d'avoir une totale maîtrise technique de son instrument et une absolue compréhension du langage musical pour faire de la grande musique. La musique à son langage , le cinéma aussi . Pensez qu'il suffit de poser sa caméra, la mettre en marche devant des acteurs en attendant de pouvoir capter quelque chose qui pourrait s'apparenter au reel est une démarche paresseuse et qui n'est plus du tout de l'ordre de l'art cinématographique. La seule chose qu'un metteur en scène se doit de "capter" c'est la vérité qui se dégage du jeu de ses comédiens , pour ce qui est de la mise en scène c'est un travail d'orfèvrerie, on créer quelque chose par la maîtrise et le talent, on construit une séquence via son découpage, son montage, par le travail sur la lumière, c'est toute une construction . Donc encore une fois, pensez que tout doit être capté de manière aléatoire juste en posant sa caméra, attendre que les choses se passent en espérant "capter" la réalité c'est absurde, la seule réalité au cinéma c'est l'émotion, tout le reste n'est qu'illusion. Le cinéma vérité, voilà le genre de concept absurde auquel Francois croit, alors qu'il n'y a pas de cinéma vérité, il y'a juste des films esthétiquement pauvres. Si on veut avoir un aperçu fidèle du réel alors on fait pas du cinéma, on fait du documentaire, et encore...
@tzed4510
@tzed4510 2 жыл бұрын
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