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@RsnyBois9410 ай бұрын
Pff ce qui m'énerve c'est que de base dans les années 2000 le rap c'était ultra stigmatisé personne ne l'écoutait c'était de la musique de prolo et maintenant les mêmes qui le rejetaient l'industrialisent. C'est les faces d'une même pièce c'est littéralement de l'asservissement devant les grandes maisons disques et toute cette "industrie" qui exploitent leurs artistes.
@simpleetfunky706210 ай бұрын
super intéressant !!! Le problème du rap fr c'est que les mecs ont mis de cote la culture hip hop graffiti dj etc pour faire du profit ils ont ringardiser le hip hop !!! ils ont donner plus d'importance au certification (disque d'or etc ) que a la qualité de leurs albums !!! beaucoup de rappeur ont une culture générale et musicale plus que médiocre donc forcement le bobo qui a un bagage culturel plus important va être souler d'écouter le meme style de rap avec les meme thématiques matin midi soir alors que le rappeur bobo , il a une culture plus grande , il aura des references en rock , musique électronique , manga , jeux videos , cinema etc et aussi les gens dans le rap ont une vision tres a court terme de leurs carrières et leurs business pas de développement sur le long terme , il ne s'influencent pas de ce qui marche dans les autres mouvements ou culture !!! a l'époque beaucoup de label indépendant rap étaient influencé par les label de punk , le do it yourself etc Maintenant les mecs sont dans des tendances bête , tik tok , insta etc Et pour finir pour moi le rap en était devenue la nouvelle pop a signer son arrêt de mort !!! de la meme manière que la disco , le rock et la variété avant des que tu devient la nouvelle pop , c'est fini et en vrai les rappeurs qui gentrifie le rap , en vrai il le remettent a sa vrai place dans les mouvements underground et alternatifs
@Alohanews10 ай бұрын
Intéressant ! Pour ce qui est des rappeurs qui gentrifient le rap qui remettent le rap dans son milieu a savoir alternatif c’est super intéressant. Mais à la (grande?) différence près que, par exemple en ce qui concerne Serane et son « own sh*t », je peux tout à fait concevoir le côté alternatif dans sa musique, le côté très marginal a la différence près du debut, c’est que son discours est ultra capitaliste sans aucun engagement (je le dis en constat il fait ce qu’il veut). Du coup j’ai l’impression comme ci le rap qui avait du fond et de la forme en passant par la matrice a perdu le fond et privilégié la forme jusqu’à atteindre ses limites et recracher des nouveaux artistes alternatifs avec toutes les valeurs de la matrice ingérée limite « nihiliste » dans une forme alternatif. Le discours n’est plus mais est enrobé dans une forme alternative. Je sais pas si je me suis pas perdu en chemin désolé pour le pavé.
@Alohanews10 ай бұрын
Et sans le public de depart*
@simpleetfunky706210 ай бұрын
@@Alohanews Le cote capitaliste est arrivé très vite dans le rap !!! meme au states les mecs parlaient de Versace , gucci , Vuitton etc deja a l'époque !!! Le fais de faire de l'argent dans la rue , les meufs et les grosses voitures faisaient deja parti du folklore des ghettos noires américains !!! Le cote revendicatif était plus present en France . Apres la gentrification du mouvement hip hop date pour moi du debut des années 2000 limite meme fin 90 au debut c'était le mouvement hip hop , après c'était la musique rap le rap faisais parti de la black music après s'est passé a la musique urbaine le hip hop est devenu la culture urbaine le street wear au debut c'etait fubu , carhartt , wrung , etc certaine marque de skate était affiliée au mouvement hip hop comme zoo York , supreme aussi entre 2005 et 2010 plein de bobo se sont mis a vouloir faire du streetwear les prix ont explosé , la culture sneakers pareil , elle s'est gentrifier aussi et avoir de l'argent et pouvoir s'offrir des sneakers ou des sapes edition limité chez collette a des prix exorbitants était devenu un gage de qualité et une porte d'entrée crédible dans le milieu hip hop et le dernier clous dans le cercueil ca a été la collaboration entre supreme et louis Vuitton selon moi , la gentrification du hip hop s'est fais par le streetwear et les mecs de quartiers se sont enterrés eux meme avec les marques de luxe ils ont creusé leur propre tombe dans ce milieu et au final ils vont se faire éjecter de leurs propre mouvement et puis l'industrie suit ou il y a l'argent un fan de orelsan sera capable de dépenser plus d'argent que un fan d'un rappeur street
@simpleetfunky706210 ай бұрын
Et aussi il y a toujours u des bobo et des gens riches fan de rap et meme dans les activistes hip hop
@arthurmgz10 ай бұрын
Merci pour la vidéo, réflexion très bien menée ça donne envie de voir la suite. J'ai l'impression que l'évolution commerciale du rap crée une boucle, un cercle vicieux où ces artistes parlant des réalités des milieux populaires, des quartiers ect... vivant dans une société capitaliste, vont avoir tendance (légitime) à vouloir vivre de leur art, ce qui dans les cas de "réussite", les éloignent logiquement de ces milieux. Dès lors, ils prône un mode de vie de luxe, de matériel, et s'inscrit définitivement dans un capitalisme, où conteront une vie qui n'est plus la leur. Et ces ascensions, qui au final mène à de la musique plus creuse, sont le fruit de leur environnement (après une certaine acceptation du système établie ou un esprit de revanche). La où le hip-hop depuis sa création dans les conditions de vie désastreuse du Bronx, était une contre-culture, prônant des valeurs à l'inverse de celles établies. C'est aussi et malheureusement le propre du capitalisme (des pouvoirs), de digérer et ré-intégrer toute forme d'art-culture-pensée dissidente. Et si ces mêmes artistes venant des milieux populaires, après succès, continue d'approfondir leur propos, leurs vision et leurs introspection, seront-ils considérés comme gentrifiés? (par exemple : Oxmo, Akh) On peut se demander donc quels sont les critères de cette gentrification ? Le seul refus du capitalisme serai synonyme de gentrification? Les choix alternatifs de propos en font-ils parties ? Y a-t-il une hiérarchisation des propos ? J'ai en tête une scène alternative de rap US, Earl Sweatshirt / Navy Blue / Mike ect.. où les volonté sde proposer de la nouveauté, ainsi que de la tradition, de la réalité et de l'introspection fusionnent Enfin bref ça soulève plein de chose dont j'ai pas les réponses mais je trouve ça grave intéressant. Peace
@fl0raa-r4i10 ай бұрын
j’ai jamais lu un commentaire aussi vrai ! t’a tout dis !!! 👏🏾
@clementsabatier59829 ай бұрын
Très intéressant ton avis bg, pas sûr d'avoir la réponse à tes questions mais ça donne à réfléchir et c'est pertinent
@capeof968910 ай бұрын
Merci pour le contenu, comme le monde a mani, c'est un banger
@Alohanews10 ай бұрын
Ha t’es chaud ❤
@lose97610 ай бұрын
Très intéressant, je suis d'accord sur beaucoup de choses (sur tout en fait mdrrr) et surtout sur le fait qu'il faudrait plus de vidéos pour étoffer le propos ! Je voudrais prendre le problème un peu à revers (pour discuter car je suis convaincu sur le déterminisme, l'encastrement des logiques capitalistiques et son impact sur la scène rap). Je pense de manière tout à fait subjective aussi que l'arrivée de la trap est une étape déterminante mais pas seulement dans le sens de la "mainstreamisation" du rap, plus dans une démarche d'accusation des médias rap. En effet, je trouve que le rap n'a jamais trop voulu s'enfermer dans des cases, des catégories et c'est une des raisons qui lui ont fait défaut avec ce basculement. Là où aux US on identifie très bien les différents types de rap selon les techniques, les rythmiques, les zones géographiques ou même sur les caractéristiques socio-économiques des créateurs de ces raps, les média français sont restés hermétiques ou pudiques à l'idée de venir classifier les "différentes manières" de rapper. L'incident Sérane, je pense, met en avant ce postulat avec l'idée qu'on ne puisse pas affilier Sérane et Lacrim comme l'ont bien fait remarquer les analystes du DVM show. C'est donc par souci de distinction que j'impute aux médias rap type Booska P qui ont été d'une passivité sans nom sur le sujet que je pense que des acteurs forts du rap comme Niska n'ont pas pu faire école (au sens de donner un nom, une appellation à leurs styles) et j'irai même plus loin c'est à cause de cette paresse -ou peur je ne saurais pas dire- que le rap arrive de moins en moins à se revendiquer en tant que culture ce qui je pense devrait être la moindre des choses pour un objet aussi riche que ce rap que nous aimons. Ce n'est qu'un avis en plus pour donner du grain à moudre ou pas mais je pense que la vidéo se suffit déjà à elle même ! On attend la suite !!!
@clementsabatier59829 ай бұрын
Point de vue hyper intéressant, mais qui ouvre aussi sur les points positifs et surtout négatif de cette "classification" états-unienne en fonction de pleins de critères (tu les a cités : zones géo, rythmiques, catégories socio-culturelle/économique...). N'y a t-il que du bon ? Je ne suis pas sûr. Par exemple, ce genre d'étiquetage peut conduire à des stigmatisations de la part d'un "groupe" envers un autre et on peut aisément imaginer que ces stigmatisations soient basées sur des biais assez border (racisme, mépris de classe...). Bien sûr c'est un autre débat mais c'était simplement pour nuancer ton avis (qui est hyper intéressant je le redis)
@lose9769 ай бұрын
@@clementsabatier5982 Merci pour ta réponse. Effectivement, tu as totalement raison il y a de grandes chances pour que ça renforce certaines discriminations qui existent déjà et que ca contribuer à en créer de nouvelles ! Il faudrait pouvoir en mesurer l’impact, ce qui dépasse largement mes capacités de réflexion 😂😂 C’est vrai que la nuance est importante en tout cas merci. 🙏🏿
@abdeldaroui536710 ай бұрын
La gentrification fait un reportage sur la gentrification du rap.
@Alohanews10 ай бұрын
Merci pour le retour. Ha bon ? C’est à dire ?
@uncledrew617310 ай бұрын
@@Alohanewsvous faites vous même partie des catégories sociales qui participent à la gentrification du rap
@Alohanews10 ай бұрын
@@uncledrew6173mais comment le savez vous ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? Merci
@uncledrew617310 ай бұрын
@@Alohanews t'en connais bcp des mecs comme Nikita qui ont décidé de faire des bac +5 en politiques ? 😂😂😂😂😂Pas dans mon tieks en tout cas
@Alohanews10 ай бұрын
@@uncledrew6173pourtant il y en a plein ! On est pas condamné à l’échec ❤️
10 ай бұрын
Impressionnant ton analyse, merci 🙏
@Alohanews10 ай бұрын
Merci à vous 🙏
@trafalgardlycro667710 ай бұрын
Merci de remettre ta tête 💪🏾💪🏾
@bobaxclaat646710 ай бұрын
salut. très bon sujet et analyse assez juste. précisons juste que gentrification c'est un mot qui vient de la sociologie anglaise , sa traduction française c'est embourgeoisement.
@kamykase38110 ай бұрын
Tres intéressant !😊
@matteochapelle148410 ай бұрын
meeeeeerci de faire une série sur ce débat ! le rap de la rue francophone va survivre, j'ai espoir...la "new wave" va continuer de grossir et c'est bien: certaines têtes d'affiches comme Zequin, la Fève, Alpha Wann...vont réconcilier les 2 camps, je l'espère. La reconciliation de zola et koba est magnifique. l'union dans le rap francophone est indispensable pour faire perdurer le mouvement hip hop.
@Alohanews10 ай бұрын
🙏✊
@naililytp242110 ай бұрын
Merci pour cet effort de clarification du débat sur un sujet important trop souvent évacué. Néanmoins, il me reste trois questions après l'écoute de cette vidéo : 1) Qu'entendez-vous par "débats des quartiers populaires" ? J'ai l'impression que c'est un terme un peu fourre-tout qui est utilisé ici sans réelle profondeur, parfois pour évoquer l'origine d'un artiste, parfois pour définir son art, parfois pour définir le message politique de celui-ci. Je pense que la vidéo aurait gagné en précision si vous aviez vraiment donné des exemples de ce que cela signifie pour vous. Car, si mettre en avant les "débats des quartiers populaires" signifie parler de la galère, il existait dès les années 1990 des artistes, même issus des quartiers populaires, qui n'en faisaient pas du tout leur cheval de bataille - il faut rappeler que l'engagement dans le rap français est la conséquence d'un tournant historique et non "l'essence du rap", qui au départ était régulièrement une musique plutôt dansante aux Etats-Unis dans les années 1980. Ainsi, de ce point de vue, dire que l'existence d'un rap qui ne parle pas des quartiers populaires est uniquement liée à l'arrivée récente de ces nouveaux artistes et auditeurs plus bourgeois me semble inexact. 2) Je ne comprends pas la place que Freeze Corleone occupe dans cette vidéo. Pourquoi considere-t-on qu'il soulève les "débats des quartiers populaires" ? Rappelons qu'il vient d'une famille bourgeoise ; de Dakar, certes, mais membre de l'élite sociale locale - à l'image de son compère Zuukou Mayzie qui a expliqué a plusieurs reprises qu'il était déjà riche avant le rap. Même en faisant abstraction de cette origine relativement privilégiée, où repérez-vous un combat contre la matrice dans ses textes, là où il fait l'éloge de pratiques ultra-capitalistes telles que le trading ou l'achat de crypto-monnaie par exemple ? 3) Avez-vous réellement l'impression que le féminisme et la "théorie du genre" (terme par ailleurs très mal choisi car utilisé majoritairement par les personnes réactionnaires pour dénigrer les mouvements progressistes) soient largement répandus dans le rap actuel ? Qui pourrions-nous citer comme artistes ou médias qui mettent réellement ces thématiques au premier plan, au dela du "pink-washing" ? S'il existe des scènes queers actuellement en développement, ne se construisent-elles pas justement en marge de "la matrice" comme vous dites ?
@Alohanews10 ай бұрын
Merci pour vos questions et votre retour. 1. Pour ce qui est débats liés au quartier, ce sont les débats liés à l'environnement du quartiers, mais aussi de la voie des individus issus de ces zones dans le débat du rap français ainsi que leur valorisation. Par exemple, comme dit dans la vidéo, le féminisme a été abordé dans le débat rap ces derniers années (émissions, projets, réflexion au sein des médias etc) (pour ce qui est du pink-washing, je ne pourrais pas me prononcer là dessus). Pour ce qui est de la disparition progressive des débats, oui je suis d'accord ce n'est pas la seule explication (ex. formatage musical y contribue aussi, etc). Cela dit, ce que j'en observe c'est aussi la VALORISATION de ses acteurs et les critères de valorisation. Si on prend la valorisation par les chiffres il y a des acteurs tels que Gab Morrison, Ficko TV et j'en passe qui font des stats mais ne sont pas valorisés par 'l'élite rap" qui est concentrée principalement dans la capitale française. 2. Pour ce qui est de Freeze, c'était une manière d'illustrer que de 1, il est à contre courant du "lissage" du rap et s'inscrit dans une lignée de rappeurs que je cite (des rappeurs qui sont considérés comme des monuments dans la culture rap et en même des rois sans couronne car notamment leur discours n'a pas été accepté à l'époque considéré comme trop hardcore"). Alpha 5.20, Despo Rutti, etc. La technologie, les couts bas de production et l'ultraformatage a permis a cet artiste d'émerger avec une vision de l'industrie (no itw, en indépendant etc). C'est une trajectoire intéressante pour une potentielle vision d'une organisation intra qui laisse profiler une vision plus égalitaire (redistribution de richesse vers les créateurs). En gros il sort pas de la matrice, il est dans la matrice avec une vision intéressante de redistribution de richesse plus juste. (je sais pas si c clair) 3. Pour le troisième, ce qui m'intéresse particulièrement c'est qui donne le ton, d'où il/elle le donne et à partir de quel bagage à la fois militant mais aussi de connaissance rap pour saisir de manière précise les dynamiques de cette culture. (pour le féminisme il y a sans doute une quarantaine d'émissions voire plus, des projets 100% féminins, valorisation des femmes de l'industrie etc ces dernières années) (j'énonce des faits, ce n'est pas une revendication). Pour ce qui est des luttes disons liées à l'homophobie, transphobie etc, je prépare le sujet justement mais dernièrement par exemple, au sein du milieu rap certains artistes se sont faits épinglés par des acteurs du milieu (ex. Larcim, 404Billy, Sadek, Dosseh) et il y a un discours qui prend de plus en plus c'est la lutte contre l'ED dans le rap et je pense qu'il y a un lien à faire intéressant. Du moins de mon point de vue. C'est d'ailleurs le thème du second épisode. Encore une fois, l'analyse est un point de vue mais vos retours sont archi précieux pour que chacun et chacune aperçoive ses angles morts. Merci
@Alohanews10 ай бұрын
Je pense aussi que la venue des acteurs "militants" dans le rap crée un dialogue de sourds : les personnes qui veulent mettre en lumière ces luttes au sein du rap ont (de ce que j'en observe) une vision du rap obsolète et parlent avec des références qui ne font plus sens et/ou sont de classes sociales supérieures et n'arrivent pas à saisir (naturellement) les subtilités/dynamiques internes de cette culture ainsi que les individus de classes dites inférieures qui les représentent. Et les actions déployés pour ouvrir ces débats sont généralement des actions de réprimande (on attaque les artistes frontalement sur les RS) sans installer un dialogue ou essayer de comprendre d'où telle ou telle personne parle.
@benjamin43410 ай бұрын
Super sujet !
@leptitgarcon299010 ай бұрын
Il est assis tranquillement dans la matrice en train de parler de la matrice.
@Sick-Neph10 ай бұрын
Totalement d’accord avec le fait que la trap a grandement participé à la mainstreamisation du rap
@Alohanews10 ай бұрын
C'était le point disons le plus discutable et je suis content que ça fait sens !
@Sick-Neph10 ай бұрын
@@Alohanews Ah ouais ? Au vu de ce qui se fait dans le rap mainstream depuis l’explosion de la trap, je trouve que c’est limite indiscutable tellement c’est devenu une norme (qui peut parfois représenter un plafond de verre pour certains artistes)
@Alohanews10 ай бұрын
Oui enfin ce point là disons que c'est plus de l'intuition qu'autre chose même si je pense que c'est clairement ça@@Sick-Neph
@noplois125310 ай бұрын
tres tres bonne vidéo
@jeffreyhoungbadji10 ай бұрын
Merci pour ton analyse !
@yasminazagreiva83410 ай бұрын
Toujours intéressant ! 👍
@Alohanews10 ай бұрын
Merci ❤️
@samirflynn886810 ай бұрын
Merci
@Case2mS10 ай бұрын
J’en parlais justement aujourd’hui et effectivement le fond et la forme du mouvement hip-hop et son message Zulu Nation a perdu de son authenticité. Les différentes disciplines telles que le break, le bibox, le djing, le graffiti et les Mc’s 🎤 et beats maker faisaient partie intégrantes des challenges que le Bi-Boy se donnait la peine de valoriser pour être complet. Et les battles étaient vraiment Authentique et Positif! Où est passé le vrai hip-hop? Toutes les disciplines sont devenues des niches bien structurées. Et pourtant il y a du potentiel et c’est dommage. Le milieu du quel tu viens, bien évidemment donnera l’identité, la personnalité, la couleur et la plume des textes dans lequel l’artiste va nous immerger (.,) ( c’est pas mon fort 😉). Les maisons de disques et toutes les plateformes ont la main mise sur tous le business et c’est la dure loi de la jungle. Le premier album doit faire un carton, le deuxième idem et ainsi de suite… Je vous donne toute ma force ✊🏼✨ Akhi Peace !
@Alohanews10 ай бұрын
Merci mon kho ❤
@jujigatame782010 ай бұрын
"beat box" "Bboyz/B girlz " thanks for the truth buddy :)
@youngogeyofficiel875210 ай бұрын
Bon, c’est un sujet curieux. Est-ce qu’on se lance dans un projet dans lequel enregistrer des chansons, faire des clips, en gros produire a un coût, sans envisager de faire des coûts ? C’est d’enfoncer une porte ouverte que de dire que le rap d’embourgeoise. On se lance forcément dans un projet dans le but de se développer, sauf si je me trompe et là vous me corrigez 😄
@Alohanews10 ай бұрын
On a essayé d’analyser les effets de l’embourgeoisement et l’adaptation systémique, artistique dans une certaine mesure, à cet objectif d’ebourgeoisement.
@youngogeyofficiel875210 ай бұрын
@@Alohanews oui je vois votre point mais il y’a beaucoup de choses à noter. Premièrement le progrès technique général fait que les quartiers populaires d’aujourd’hui ont accès à plus de gadgets que les quartiers populaires d’avant. Donc cela peut donner une certaine image de confort de vie supérieur. Les services économiques que l’on avait pas avant comme la location de véhicules ou d’appartement font que le cadre des clips peuvent être meilleurs. En suite le fait que les immigrés de 1ere et seconde generation d’aujourd’hui sont (en termes statistiques) plus alphabétisés qu’avant. Donc en premier point il y’a des progrès ergonomiques et sociaux complètement indépendants du rap en lui-même. Maintenant pour revenir au rap, la forte digitalisation des process de production democratise l’accès à la production. Par exemple moi, je compose et j’enregistre moi-même mes chansons, je gère moi-même ma promo, j’arrive à organiser des shows, j’ai moins besoin d’un collectif que les rappeurs des années 2000. Et c’est le cas pour pleins de personnes. Or, la digitalisation sont aussi quelque chose de général, et pas que du rap en particulier. Je pense qu’il y’a d’autres sujets plus pertinents à mon avis. Comme par exemple que les milliardaires qui détiennent les labels détiennent aussi les sociétés de tabac comme OCB, et donc leurs labels auront tendance à signer des artistes qui incitent à fumer et à se droguet malgré les conséquences néfastes sur la santé. Est-ce que ce conflit d’intérêt des patrons des labels n’est pas une guerre silencieuse de l’opium que subit la jeunesse. Je trouve par exemple que c’est un sujet plus pertinent que la gentrification du rap, qui est en fait inévitable puisque la gentrification est general et le rap s’y adapte. Heureusement d’ailleurs car imaginez tous les moyens techniques et que les rappeurs devaient encore aller en studio comme dans les années 2000, distribuer des flyers et imprimer des cds à perte, ce serait vraiment une musique de cas sociaux pour le coup 😅
@youngogeyofficiel875210 ай бұрын
@@Alohanews après je suis toujours très passionné lorsqu’il s’agit du rap. Excusez-moi pour cela. La gentrification je ne connaissais pas ce mot et je l’ai appris grâce à vous. C’est déjà énorme, merci 🤜🏾🤛🏾
@r4afia10 ай бұрын
top
@-creampie_01-310 ай бұрын
C est l offre et la demande, les gens en ont eu marre d avoir que des cas sociaux qui parlent de vente de stups et de violence. La clientèle du rap s est simplement élargie
@arimas19779 ай бұрын
Cas souciaux? Toi t’es pas soucieux des conséquences de la revérification. Le rap gentrifié n’est pas du rap!
@RUD-LION-KEMAR-TRIBUT10 ай бұрын
Salut l’ami comment vas-tu 👍 j’ai justement des légendes du Ragga Rap fr comme Rud Lion ✊
@modcyril158510 ай бұрын
booba vient d'un milieu bourgeois et personne ne le sait. Par contre, il accuse les autres de bourgeois ......arnaque
@Alohanews10 ай бұрын
Du coup comment vous savez ?
@uncledrew617310 ай бұрын
Tout le monde sait qu'il vient d'un quartier bourgeois des Hauts de Seine
@modcyril158510 ай бұрын
Ça fait longtemps que j'écoute du rap et certains en ont parlé notamment Patrice quarteron photos à l'appui.Il est originaire de meudon la forêt et est parti lors d'un échange scolaire 1 an au États Unis à 15 ans .
@Case2mS10 ай бұрын
Tout le monde le sais depuis la nuit des temps, bourgeois… aisé je dirais plutôt. Enfin il allait pas à cheval chez Tikaret ou ill des X-Men pour bosser sur le collectif Time Bomb…. Les bonnes personnes aux bons moments.
@Comradpetito10 ай бұрын
Il est allé au states, deja t'es pas pauvre
@monsieurrobert54389 ай бұрын
La démarche est intéressante. Il reste cependant beaucoup de flou car le sujet est complexe du fait que le rap est devenu un élément de la culture globale, et ne signifie donc plus rien en lui-même: le rap en 2024, c'est simplement synonyme de musique populaire et marchande. En gros, c'est l'équivalent de la "variète" des années 70-80. On voit donc la difficulté du sujet: c'est comme si tu prétendais traiter de "la gentrification de la musique"... En revanche bravo pour d'entrée privilégier l'analyse en termes de classe et non de "race" qui a pourri le débat dans les années 1990: dès cette période le rap était devenu la musique mainstream dans les pays occidentaux, donc forcément une musique de "blancs", les descendants d'esclaves ou d'immigrés chicanos aux US, ou les descendants d'immigrés en provenance du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne étant de fait minoritaires dans ces pays. C'est simplement un fait statistique et culturel dans le contexte où une sous-culture minoritaire devient dominante au sens du "mainstream" d'abord via Skyrock et M6, puis "légiitime" au sens de Bourdieu (l'idée que dans la culture au sens anthropologique du terme d'une même société, il existe des sous-cultures plus ou moins légitimes. Le détenteur de culture légitime dispose de ce fait, selon Bourdieu, d'un prestige social). depuis 10 ans via Arte et Telerama. La "gentrification" du rap est donc de ce point de vue un phénomène ambigu: certes il dépossède et vide de son sens politique une culture née de la résistance et de la dénonciation de l'oppression - économique, sociale et symbolique - des quartiers populaires, mais c'est en même temps une victoire culturelle et symbolique, en particulier dans le monde de l'art et de la mode, dont les détenteurs réels du pouvoir sont d'authentiques bourgeois. Aujourd'hui les véritables prescripteurs de "tendances", en particulier dans le marché de la mode et du "lifestyle" se trouvent bien plus rendu visibles par le swag d'un A$ap Rocky ou d'un Koba LaD que par les rappeurs français type Jul ou "claquettes chausettes", qui ne demeurent appréciés que par les authentiques prolos (en termes de capital économique et culturel) , qu'ils soient des quartiers ou du milieu rural. La sociologie des artistes eux-mêmes s'en trouve transformée: le Graal pour un rappeur français, c'est de passer dans "A colors show", dont l'esthétique a peu à voir avec un clip de La Fouine ou des Truands de la Galère... Enfin, l'analyse en termes de "matrice" me semble une façon bien compliquée de parler du pouvoir capitaliste: à partir du moment où un phénomène culturel devient dominant, il est forcément digéré par les structures de l'argent, donc celles du Capital. Pour bien aborder le sujet de la "gentrification" du rap, il convient donc d'abord de savoir si l'on parle de celle des "récepteurs" de la culture (le public) et celle des "producteurs" (les rappeurs, mais aussi les producteurs, c'est-à-dire les musiciens). Or il semble que le tournant des années 1990, qui est donc déjà plutôt ancien a définitivement tourné la page du côté de la "lutte des classes" qu'on pouvait encore trouver en France chez IAM, NTM et plus tard Lunatic pour une adoption très premier degré des codes les plus caricaturaux de l'ultra-bourgeoisie nomade à travers la fascination pour le luxe factice, des sneakers à 3000 balles aux gamos de loc en passant par Dubaï. Le terme "matrice" en s'inscrivant dans le premier degré de la manipulation ne permet pas d'appréhender des phénomènes aussi complexes que l'aliénation, la domination sociale ou encore l'aspiration des "dominés" pour la culture dominante que la sociologie a su traiter depuis Bourdieu. Car le propre d'une classe ou d'une culture "dominée" - en tout cas depuis l'effondrement de la culture politique ouvrière dans les années 1980 - c'est que tout le monde veut en sortir et ce serait manifester un bien singulier mépris de classe aux acteurs de cette classe dominée que de leur interdire d'aspirer à intégrer la culture dominante: du coup la dénonciation de la "gentrification" semble s'apparenter plus à une forme de maintien de l'oppression culturelle qu'à une émancipation. On voit alors que c'est pas si simple.
@Alohanews9 ай бұрын
Merci pour le commentaire. Très intéressant
@lest75229 ай бұрын
Montage bâclé mais très intéressant
@J.Conrad10 ай бұрын
Sujet interessant ! Mais le ton est scolaire et monotone , je n’ai pas pu tenir jusqu’à la fin ..lol
@Alohanews10 ай бұрын
Dsl 🙏
@gorkab848510 ай бұрын
Booba il fait son own shit tu vois
@paul-al17459 ай бұрын
pas mal ! mais freeze ne drague-t-il pas les jeunes fachos ce qui était tout le contraire des premières genés du hip-hop ? ensuite les questions queer, feministe etc. existaient bien avant le hip-hop et rap dans la musique noire, imagines-tu le jazz sans Billie Holiday et le rap sans Queen Latifah ? wesh !
@pikube113810 ай бұрын
je déteste ce genre de discours pour la simple bonnr raison que le rap c'est de la musique. On s'en fout d'où tu viens ce qui compte c'est ta capacité en tant qu'artiste a produire un morceau agréable a écouter. Aujourd'hui, le meilleur rappeur FR vient du 14e, mais pourtant personne attaque Alpha Wann parcque c'est un quartier riche. non, tout le monde s'en fout, c'est juste le meilleur en rap. point. parler de représenter un type de population, d'auditeurs est un débat annexe, qui doit vraiment etre la dernière préocupation d'un artiste.
@antitout187810 ай бұрын
Sale hypocrite 😂😂😂😂😂
@nawak867810 ай бұрын
L'auto focus c'est jamais une bonne idée, ça fonctionne tjr mal mdrrr
@midoadam962410 ай бұрын
le rap que jai connu des annees 90 a pas grand chose a voir avec le rap actuel...prenons un exemple iam 1993 "sachet blanc" un morceau contre la drogue dure et les dealers.....booba 2006 "tu kiffes" un morceau qui glorifie la vente de drogue dure..."cest nous qui la vendont cest toi qui la sniffe" assez ironique vu que booba na jamais vendu de blanche ni grandit dans un quartier de deal...
@dagevolt_rexx859910 ай бұрын
Des que le rap est passée sûr Skyrock le rap est mort !
@keefazstudio7 ай бұрын
C'est pas mort mais ça a eu des dérivés. Comme le rock