Interview de Virginie Despentes depuis « Les Grands Vergers » de Paris - Drôle d'endroit

[@Alix13137]

Virginie Despentes merci beaucoup pour être qui tu es! Merci beaucoup!

[@ressnada]

Je ne comprends pas pourquoi, avoir... Decridibiserait... On peut avoir et avoir aussi conscience et respect

[@lamacrea3152]

J'aimerais savoir quelle taille fait Virgine ? en hauteur ? Merci

[@audreykarelita]

pourquoi ?

[@MugenLedruide]

Elle fait 5m22 de talent.

[@Alix13137]

Regarde sur Wikipedia....Elle est gde à mon avis plus d'1m70 de tte manière.

[@nokapmas6682]

hyn

[@Tristan.Suba.44]

@@MugenLedruide elle fait 25m38 de snobisme et de branchitude

[@nokapmas6682]

fallait lire le livre journaliste

[@nokapmas6682]

apres la meuf s'en balecouille rien a prouver, trop bien dans ses baskets

[@MrJotarok]

Elle ressemble de plus en plus a marine le pen

[@brouu9000]

C'est bobo la vie

[@jeanpascallapra467]

Académicienne qui a tenu des propos scandaleux sur les massacres commis à Paris et ailleurs Peut on parler de littérature dans son cas mais plutôt de littérature à terre pour rester polie

[@bwya2044]

et bla bla bla le purisme

[@vincetaylor3708]

Je n'ai pas encore lu "Cher connard", mais j'en salive d'avance. Bien que les premiers commentaires sont déjà "dirigés" - syndrome de la quatrième de couverture, comme au cinéma la bande-annonce remplace déjà le film avant sa sortie. On s'en tape, ça va être excellent, comme d'habitude. On nous assène toujours qu'il n'y a plus de stylistes en France. Ou au contraire on met en exergue de faux stylistes qui, sous couvert de Grand-Style et d'envolées syntaxiques artificielles, sont taxés de "stylistes". Le mot en lui-même n'est pas péjoratif, bien qu'il soit passé de mode. Le style, c'est pas le chantournement ampoulé de belles arabesques sophistiquées. Le style, c'est faire se coïncider le fond et la forme dans la quête conjointe et précise du sens. A ce titre, Virginie Despentes est chez les femmes la dernière - et la meilleure, mais c'est pas un concours - de nos stylistes. Je dis "chez les femmes" (déjà ça c'est anti-féministe) mais c'est surtout parce qu'ils sont deux à égalité, et que le second c'est moi, et je tiens à l'anonymat, pour des raisons de sécurité. Apparemment, j'ai trop été du côté des femmes. Dans ma vie de prolétaire et d'écrivain. Non, je ne me trouve pas particulièrement lâche, j'essaie juste d'éviter des emmerdes à ma femme et à mon fils, qui n'ont rien demandé. Donc, Virginie Despentes. J'ai tout lu, et pas que la série (brillantissime) des Vernon Subutex que les bobos-gogos adorent, sans les avoir lus. Encore une généralité. Je m'en fous. C'est la majorité, au moins une bonne moitié de ses lecteurs d'aujourd'hui. Toujours pour les mêmes raisons : "elle s'est calmée, il y a de la fiction, à épisodes en plus". Allez vous faire foutre. C'est pas ça un écrivain, ni un "styliste" (dernière fois que j'écris ce mot, ça me fout la gerbe). Exemple : "Baise-moi" ne m'a pas fait bander une seule fois, contrairement à certains malades que je connais, preuve qu'avec ce titre, c'est un grand livre. Je ne sais pas ce qui me fait dire ça. Ou la vie dure. Ou le quotidien qui est rêche. Ou certaines pivoines qui meurent prématurément. Si on regarde de près, pas avec des yeux globuleux de "technicien" - et quand bien même, toute son écriture tient sur la dissection au rasoir, sa capacité d'observation, son manque d'imagination (excellent, ça, la fiction c'est que de la merde), sa captation du réel et toutes les extractions dont elle montre les détails du réel. Je pense à Buk. On lui a tellement fait le coup de la Bukowski française. Mais Buk, c'est aussi ça : "Cette chose qui plane au-dessus de moi qui rampe comme un serpent qui terrifie mon amour de la banalité". C'est beau. C'est pur. C'est lourd et léger. Virginie Despentes ressemble à Charles Bukowski. Je me demande bien comment elle va prendre ça. Amitiés. Philippe N.