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Première partie, d'une interview en direct au pied levé et de questions de TV rouge IC à un dirigeant du Parti Communiste Révolutionnaire de France sur l'actualité post électorale, le mouvement communiste de France, (deuxième partie) la vie chère, l'inflation, l'environnement, la situation internationale ...
Faites vos commentaires, posez vos questions et TV rouge IC proposera peut-être une autre interview en direct pour y répondre (troisième partie en suspend de vos commentaires).
Lien vers le rapport du comité central sur les élections :
www.pcrf-ic.fr...
Précisions pour la première partie :
lien vers le livret d'accueil du Parti (PCRF) dont un extrait est lu dans cette vidéo :
www.pcrf-ic.fr...
Sur la construction du Parti, nous renvoyons à la brochure du PCRF "Les voies de la construction du Parti : travail syndical et travail communiste aux entreprises" (2021) que vous pouvez commander sur notre site et au tome 2 des thèses de l'URCF (Union des Révolutionnaires Communistes de France dont notre Parti est issu) : "les étapes de la construction du Parti communiste" dont voici un extrait :
"(Sommaire)
1) - Les degrés de forme de conscience
2) Conscience de la classe pour soi (Marx)
3) Combattre l’obstacle majeur dans le mouvement ouvrier, pour avancer vers la création du parti communiste.
4) Nos tâches pour combattre le social-réformisme
5) L’étape embryonnaire de naissance du Parti.
6) Contribuer à forger la conscience pour soi
Conscience trade-unioniste (syndicale) et conscience révolutionnaire
Comment introduire la conscience révolutionnaire ?
7) Autres tâches pour construire le Parti
a) - Noyau dirigeant de révolutionnaires
b) Les questions d’organisation)
c) Mieux assimiler notre stratégie révolutionnaire pour le socialisme.
Appréhender le processus révolutionnaire.
La révolution est une bataille longue et multiforme, a démontré Lénine dans « Le gauchisme, Maladie infantile du communisme ». Période qui avance en zig-zags, faite d’avancées et reculs. Pour que la Révolution vienne à l’ordre du jour, il faut avoir éduquer la classe et les travailleurs depuis des décennies, sur la conviction qu’il faut travailler à détruire le capitalisme. Il faut une ligne directrice, stratégique prenant en compte cette vérité, le capitalisme ne renonce jamais à ses privilèges, pouvoir, et monopoles sont prêts à recourir à toutes les formes de luttes pour empêcher le renversement du système d’exploitation, grâce à la dictature de classe bourgeoise sur l’Etat et ses appareils répressifs.
L’accouchement de la nouvelle société ne sera pas indolore, une simple marche parlementaire, graduelle par accumulation de réformes est impossible, comme l’atteste l’expérience historique.
Durant tout le processus historique qui conduit à la révolution, le Parti communiste forge les alliances de classe sous la direction politique de l’avant-garde ouvrière. Direction pas seulement sociale mais bien politique et idéologique.
(...)
Il peut arriver aussi que la crise révolutionnaire débouche sur des seules grèves quand l’avant-garde n’a pas éduqué les travailleurs dans la tâche de renversement du capitalisme et s’est contentée des échéances électorales, des concessions peuvent être faites au mouvement pour sauver et pérenniser la domination capitaliste (cf. mai 68). Ou alors, la bourgeoisie peut avoir recours au fascisme engendrant et aggravant les contradictions internes par la terreur ouverte.
Pour éviter dans la mesure du possible une telle issue dramatique, il faut refuser tout schéma blanquiste sur la révolution comme ‘coup de force d’une minorité’, la révolution est un acte démocratique par son essence qui met en mouvement et unit des millions de travailleurs (le bloc historique des forces du travail), ce qui peut conjurer le danger fasciste, en isolant les forces du capital monopoliste et en permettant la victoire du prolétariat et de ses alliés, par la riposte à la violence armée du capital. Telle est la leçon d’octobre 17, de la victoire des révolutions de démocratie populaire
Ce qui nous renvoie à nombre de déviations et conceptions erronées concernant la révolution socialiste, ni passage au socialisme par accumulation de réformes, ni stratégie anarchiste du « grand soir » ou anarcho-syndicaliste de la seule « grève générale des producteurs de richesses » qui ignorent la nécessité d’une conscience révolutionnaire et les alliances de classe et fait le pari de la seule spontanéité, sans programme révolutionnaire de destruction de l’Etat bourgeois.
Le guesdisme professait l’attentisme « le moment venu, la révolution surgira …. », position qui avait cours dans l’aile gauche du PCF dans les années 70/80.
Ce n’est pas la stratégie révolutionnaire léniniste qui suppose les étapes suivantes : ..."