Jacques Zylbermine, déporté de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

Jacques Zylbermine a été déporté à l’âge de 14 ans avec ses parents, Samuel et Sara, ainsi que ses sœurs Maria et Hélène. La famille Zylbermine est déportée par le convoi 60 parti le 7 octobre 1943 du camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Arrivés le 10 octobre 1943, la famille est séparée à la sortie du convoi. Jacques est envoyé au camp de Monowitz où il est désinfecté, douché, rasé et tatoué. Il est affecté à un kommando de terrassement. A bout de forces, Jacques est rapidement envoyé à l’infirmerie où il tombe dans un coma de plusieurs semaines. A son réveil, il est affecté dans un kommando de charbon destiné à la fabrication de caoutchouc pour l’entreprise IG Farben. Pendant l’hiver 1944, les alentours du camp sont bombardés par les Alliés. Jacques est chargé de désamorcer les bombes non explosées et de reconstruire les bâtiments détruits. Le 18 janvier 1945, il est évacué par une marche de la mort jusqu’à Gleiwitz. Jacques est très affaibli et doit être exécuté. Il échappe à la mort et réussit à rejoindre la colonne des déportés sélectionnés. Il est chargé dans un wagon à ciel ouvert qui l’emmène au camp de Buchenwald. Jacques est pris en charge par Marcel Paul, chef de la résistance du camp. Ce dernier est libéré le 11 avril 1945. Jacques est rapatrié en France le 29 avril 1945. Aucun membre de sa famille n’est revenu de déportation. Il raconte son histoire dans le film de Nicolas Ribowski : « Le Survivant matricule 157279 » (2015).
Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
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Jacques Zylbermine, deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
Jacques Zylbermine was deported at the age of 14 with his parents, Samuel and Sara, and his sisters Maria and Hélène. The Zylbermine family was deported by convoy 60, which left the Drancy camp on October 7, 1943, bound for Auschwitz-Birkenau. Arriving on October 10, 1943, the family was separated. Jacques is sent to the Monowitz camp, where he is disinfected, showered, shaved and tattooed. He was assigned to an earthmoving kommando. At the end of his strength, Jacques is quickly sent to the infirmary, where he falls into a coma lasting several weeks. When he woke up, he was assigned to a coal kommando for manufacturing rubber for IG Farben. In the winter of 1944, the area around the camp is bombed by the Allies. Jacques was tasked with defusing unexploded bombs and to rebuild destroyed buildings. On January 18, 1945, he was evacuated on a death march to Gleiwitz. Jacques was very weak and had to be executed. He escaped death and managed to join the column of selected deportees. He is loaded onto an open-air wagon and taken to the Buchenwald camp. Jacques is looked after by Marcel Paul, the camp's resistance leader. Paul was liberated on April 11, 1945. Jacques is repatriated to France on April 29, 1945. None of his family returned from deportation. He tells his story in Nicolas Ribowski’s film “Le Survivant matricule 157279” (2015).
This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
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