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Au delà de la culpabilité évidente du père de Grégory Villemin dans la mort de Bernard Laroche, les circonstances de cette affaire posent la question des responsabilités.
Qui est responsable de la situation dans laquelle le principal suspect aux yeux des parents de Gregory, est remis en liberté en raison d'annulations de pièces de procédure pour vice de forme ?
Qui est responsable alors que les gendarmes chargés de l'enquête sont démobilisés et incapables de protéger un suspect car le magistrat instructeur ne leur parle plus et songe déjà à les faire remplacer par le SRPJ de Nancy?
Qui est responsable alors qu'il est démontré qu'un couple de journalistes déverse sciemment dans la presse une fausse rumeur qui incriminerait la mère de Gregory ?
Qui est responsable alors que l'avocat du suspect, le couple de journalistes et le commissaire qui rêve de reprendre l'affaire ont décidé de travailler "main dans la main" pour innocenter le suspect et faire tomber la "mère infanticide" ?
Le procès de Jean-Marie Villemin posera cette question. Et pourtant, ni le juge Lambert, ni les gendarmes, ni le commissaire Corazzi, ni les époux Bezzina ne furent inquiétés.
C'est effectivement le seul Jean-Marie Villemin qui commis la folie de vouloir venger la mort de son fils en appuyant sur la queue de détente. Ce jour-là, il était seul face à son cousin.
Mais en le condamnant à seulement 5 ans de prison dont un avec sursis pour ce crime, les magistrats de la cour d'assises de Dijon avaient pourtant reconnu, par cette expression de clémence, la responsabilité réelle de tous ceux qu'elle ne pouvait sanctionner.
L'histoire de l'affaire Gregory Villemin fut, avant toute autre chose, le reflet d'une société qui dysfonctionna pendant trois longues années...