L'entrainement en chaleur : mieux que l'altitude ?

Pour les geeks de littérature :
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[@juju-nl9te]

Bonjour Remi pour ta gouverne je vis à singapour ( 31degrees et 85% humidité ) depuis que je fait du footing la-bas, dans la chaleur hallucinante, je suis bien plus performant sexuellement parlant, je suis un vrai marteau piqueur j'ai meme investi dans un lit à baldaquin archiépiscopal, mit des rideaux de velours aux fenêtres et couvrit le plafond et les murs de la chambre de grands miroirs en cristal de roche ,une réminiscence des bordels que je fréquenté à la capitale du monde Paris. En Bref je vis.

[@train2summit]

WTF 🤣🤣🤣

[@remirvt]

T'es en roue libre toi

[@Valtennis78]

Solide Ryry

[@train2summit]

2:22 les cas concrets comme ca, c’est vraiment top ! Merci pour ce contenu sur KZbin, c’est juste top 😍

[@chocurly]

Super intéressant. On en veut plus (comme ils disent)!

[@seb1053]

Bravo pour cette vidéo et pour ta chaine qui va cartonner j'espère! Tes explications sont claires et vont à l'essentiel, continue comme ça c'est du super contenu! 😀

[@b0nj0urm0nsieurbernouille9]

bonne vidéo merci !

[@bastienkrumm]

L’influence de la chaleur sur hbmass reste très nouveau et demande à être confirmé… au même titre que la critmeter théorie. Belle vidéo au passage !👍🏼

[@remirvt]

Très clairement, tu as raison. C'était juste l'hypothèse la plus parlante pour comprendre un peu la logique. Mais il y'a l'hypothèse HIF et les HSP que j'écarte clairement pas !

[@GERARD83510]

Il ne faut pas oublier le travaille de nos mitochondries qui avec leur travaille dans les muscles montent a environ 50 degrés et font donc monter la température du corps

[@ABC-cx5qt]

Salut Rémi! Merci pour ta clarté sur ce sujet 👍 Protocole à 60-75% FCmax et avoir RPE 6-7/10, ça me paraît « incompatible » même si la chaleur fait augmenter la perception j’imagine mal être à 75% FCmax (ou moins) si je me mets à RPE 6 ou 7 … 😕 Curieux de lire ta réponse 👍 En tout cas, merci pour tous ces contenus longs sur KZbin

[@remirvt]

C'est plus ou moins au seuil 1 mais quand tu fais 1 heure en chaleur (vrai chaleur), je garantie que tu peux monter à 6/10. Faut vraiment avoir fait ce genre de protocole pour voir comment c'est pas agréable. Mais effectivement, cava dépendre de ta tolérance à la "douleur" et ton rapport au RPE.

[@ABC-cx5qt]

@@remirvtj’ai déjà testé des protocoles, à 6/10 en RPE durant 1h et j’étais pas au seuil 1, à la fin si 😂 mais j’ai hâte de re tester cela 👍

[@Calaferte974]

Je te le garantis, à la réunion ou je vis, pendant l’été austral ( en ce moment haha) tu peux te retrouver dans ce cas là assez facilement si tu fais ton footing après 8h ou vers 16h 😂

[@sebastiencontesse3486]

merci pour le capsule .possible de faire cela le soir dans son garage après un 1 er entrainement à midi ? même effet ? j'ai vu qu'il serait plus intéressant de ne pas trop boire afin de maximiser les effets ? vrai? merci du retour

[@matzac97]

Bonjour courir dans un environnement chaud n'a jamais augmenté la performance des athlètes cela permet seulement de limiter la perte de performance générale due à l'augmentation de consommation des ressources du corps pour gérer la chaleur. S'entraîner en milieu hostile chaud ou froid provoque une accélération de la déshydratation qui si elle n'est pas compensée provoque un épaississement du sang car les poumons ayant besoins de 100% d'hygrometrie pour fonctionner vont puiser celle-ci dans le sang ce qui limite de facto la performance car le cœur a plus de mal à pomper un sang moins fluide et va monter dans les tours pour alimenter les organes nobles au détriment des jambes. Enfin 10% de déshydratation soit juste la sensation de soif c'est 10% d'efficacité en moins à 20% seuls des organismes très entraînés arrivent à gérer un effort conséquent ce qui est rarement le cas pour des coureurs récréatifs et parfois aussi chez les élites. Je ne suis donc pas sur que véhiculer cette théorie ne soit pas accidentogéne ou contre-productive. Si la chaleur était un vrai facteur il y aurait moins de performeurs des hauts plateaux et plus du désert depuis longtemps, il faut se rappeler que dans les années 70 on disait au marathoniens de ne pas boire car cela nuisait à la performance comme quoi il faut prendre du recul S'aguerrir est une chose performer en est une autre. Sportivement André 😉

[@jeromebesnaud3030]

Merci pour ces explications très claires. Si tu as les liens sur la litterature/études que tu mentionnes, ça serait top ! J'en ai constaté ces effets de ma propre expérience, ayant vécu longtemps à Singapour/Kuala Lumpur et donc m'entrainant tous les jours en chaleur (+humidité, qui doit aussi ajouter un stress supplementaires), je n'obtiens pas les mêmes résultats depuis que je suis rentré en France, même en m'entrainant plus...

[@remirvt]

Je viens de les mettre en description. Très clairement, l'humidité joue un rôle important et limite les stratégies d'évaporation (qui permettent de se thermoréguler). Je dirai même qu'un milieu humide est pire qu'un milieu chaud-sec.

[@jeromebesnaud3030]

@@remirvt C'est sur l'humidité c'est l'enfer

[@sebastiencontesse3486]

A combien de jour du jour J (objectif) faut il stopper le travail d'acclimatation (3 semaines) faut-il laisser une semaine de récupération sans entrainement à la chaleur avant la compétition ou alors faire quand même un rappel (1-2 x) avant jour J?

[@louisjeanney9631]

Vraiment top, c'est claire net et précis. Juste niveau perte hydrique ça doit être une dinguerie... est ce qu'il y a des recommandations au niveau de l'hydratation avant pendant et après ce genre de séances ?

[@remirvt]

Tout dépends de la durée. Une légère deshydratation n'est pas un problème si tu gères l'hydratation post exercice. Pendant les phases d'induction de l'entrainement en chaleur, il est suggéré d'alterner les jours et faire de la chaleur tous les 2j. Ca permet d'être bien hydraté avant la prochaine séance. L'ajout d'électrolytes, type sodium, se débat mais ça peut être un plus.

[@Leswatts]

Salut Rémi, merci pour le partage. Les gains en volume plasmatique et par conséquent en globules rouges sont-ils maximaux (ou quasi maximaux) après 3 semaines ou y a-t-il un intérêt à "boucler" comme pour l'entraînement ? Car si on atteint 80 ou 90% des gains possibles sur un bloc de 3 semaines, je me dis autant s'infliger cela à l'approche d'un objectif important. Autre question : tu parles des gains en globules rouges mais n'y a-t-il pas aussi un intérêt à réduire le RPE en conditions chaudes ? Merci par avance

[@remirvt]

Yes, globalement, l'acclimatation est courte (10j) mais si tu veux les gains hématologiques, il faut pousser jusqu'à 2-3 semaines pour environ 10 séances en chaleur. Il est recommandé de cycler et si tu veux limiter la perte des adaptations, tu peux soit utiliser des modalités passives (bain chaud, sauna etc..) ou alors micro-doser l'entrainement (1x/semaine par exemple). Ça dépends des objectifs, du contexte etc.. Par rapport à une échéance, je ferai peut être pas ça juste avant parce que l'entrainement en chaleur demande de contrôler l'intensité. Si t'es sur un bloc spécifique pré-compétitif, c'est pas toujours le bon mix. Donc plutôt faire ça 8 semaines avant et 3 semaines avant, tu maintiens les gains et tu te concentre sur ton bloc spécifique dans des conditions temperées. Pour ta dernière question : si bien sur. Il y'a différentes adaptations qui se font en parallèle : Regulation au niveau de la thermorégulation, les glandes sudoripares deviennent plus efficientes et excretent moins de sodium, amélioration au niveau du confort thermique (le RPE en gros), tu délaies lé dérive thermique etc.. et j'en passe !

[@faispaslemariol903]

Du coup s’entraîner 3 semaines début juin sous forte chaleur ça peut être une stratégie ?

[@VictorLaunay]

Super intéressant, penses tu que certains utilise cette méthode sans même le savoir ? En s’entraînant normalement en été je faisais 5/6 séance avec au moins 3/4 footings donc des efforts constants et dans la chaleur ça a peut être eu un effet

[@remirvt]

D'expérience, ca reste difficile d'atteindre des températures assez importantes où t'as les bénéfices de la chaleur. Il faut vraiment induire de grosses chaleurs. Mais il y'a surement un effet clairement

[@shinyu3225]

Si l'athlète vis en permanence dans la chaleur, dois t'il baisser sont rpe, lors de ses entraînements ? Ou rouler tôt le matin pour éviter l'accumulation de fatigue à la chaleur ?

[@raphaelf0413]

Bonjour Rémi, merci pour ta vidéo! Pendant le protocole chaleur, les autres séances, celles réalisées à des températures tempérées, doivent elles être exclusivement axées sur la basse intensité ?

[@remirvt]

Non, sur les autres, tu peux les faire en haute intensité. Mais faut considérer la fatigue générale du protocole chaleur donc la réponse est pas simple !

[@philippeaujules640]

Salut Partir dans un pays chaud ça fonctionne aussi ?

[@arthurf6928]

Salut Rémi et merci pour cette vidéo ! Est-ce qu'a ton avis, un passage au sauna / hammam (chaleur certainement plus élevée que sur le home trainer, durée approximativement similaire mais FC plus basse) peut avoir un intérêt en complément, voir en remplacement du protocole que tu nous propose ?

[@remirvt]

Yes, ce sont les modalités de chaleur passive. Elles sont généralement utilisées post-exercice (l'exercice est réalisé en condition tempérée) pour une durée de 30 minutes. Soit au sauna (autour de 90°) ou soit en bain chaud (autour de 40°). C'est une bonne solution pour maintenir certaines adaptations mais ça agira jamais en remplacement de l'entrainement en chaleur.

[@raphaelf0413]

​@@remirvtsalut Rémi, Jolt propose un "espèce de sauna" pas cher qui atteint les 55degrés avec une humidité proche de 100%, le fait que ce soit humide compense t il le fait que ça ne monte pas à 80 degrés ou les effets escomptés seront ils moins bons? Merci par avance pour ta réponse !

[@joubertbarcelonaaa9564]

Et le froid qu'a t-il comme effet ?

[@remirvt]

Franchement pas grand chose comparé à la chaleur. Mais le froid permet d'avoir plus de "stockage de chaleur" donc tu peux faire de la haute intensité dans le froid plus facilement. En chaleur, les protocoles sont généralement basse intensité.