La Fausse Note avec D. Pagani (ENG SUBS.) un film de Aliocha

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Pour adhérer à l'association Avec Dominique Pagani : bit.ly/paganic...
La Fausse Note
avec Dominique Pagani
Réalisation/Montage : Aliocha
Images : Paolo Caponetto
Son : Baptiste Marie
Etalonnage : Pierre-Alain Giraud
Remerciements : Catherine & Jean Hermet
Musique : Miles Davis "Autumn leaves", "Somethin' else" de Cannonball Adderley - Blue Note Records © 1958
© 2016
"Pagani Parle Musique" Une série podcast de Aliocha (disponible sur KZbin, Amazon Music, Apple Podcasts, Deezer, Google Podcasts, Spotify...) avec le philosophe & musicologue Dominique Pagani :
• Pagani Parle Musique
paganiparlemus...

[@demainrevolution3851]

Splendide!!! Une grande érudition offerte au passant curieux : de l'éducation populaire en toute chose, merci pour cette apprentissage sonore qui nous ouvre les oreilles!

[@VictorDeVandenesse]

Une vidéo exceptionnelle par un homme exceptionnel !

[@claudederhan2070]

Une érudition peu banale, une intelligence subtile, un sens pédagogique rare, le tout baigné dans une profonde humanité. Quel bonheur !

[@betsyforever8689]

Et une farouche détermination à dénoncer l'hérésie "musicale" ambiante. 👌

[@bob852]

J’aimerais beaucoup entendre D Pagani nous parlez de l’atonalisme, du free jazz, de la musique improvisée contemporaine et pourquoi pas aussi des musiques africaines méconnues du grand public. Je suis avide de connaissances dans le domaine et nous avons ici quelqu’un qui sait de quoi il parle (et qui est musicien chose que j’ignorais et que je vois ici) Il faut à tout pris lui donner d’avantage la parole sur ces sujets, les gens ne sont pas éternels et on aura que les regrets lorsqu’il nous quittera (pourvu que ça n’arrive pas avant longtemps). Merci et bonne continuation.

[@rackhamlerouge6787]

Passionant !

[@alexalke1417]

La musique s'est tellement appauvrie que des algorithmes sont capables de composer de la "pop" à l'infini.

[@anchoispremierroi9775]

Extraordinaire. Je connaissais l'idée que la musique populaire est une musique de masse mais rien sur la musique en soi.( Blues, Jazz). C'est passionnant de l'entendre ; on se sent moins bête. Merci Mr Pagani.

[@legrandjean-paul6932]

L'érudition de Dominique Pagani en musique, littérature, philosophie est un délice pour l'esprit. Une association a été créée pour diffuser ses travaux , ses conférences, ses causeries. Il est nécessaire de rendre populaire ce travail.

[@loic.s2024]

Vos vidéos sont toujours aussi passionnantes. Un grand merci !

[@bob852]

Pagani filmé façon Eisenstein, que demande la peuple ? 😍

[@Talaria.School]

Merci pour ce contenu de grande valeur populaire.

[@phonesthesiste]

Quelle merveille !

[@rogerhonore]

Un grand plaisir, un vrai délice! Dominique au piano j'en voudrais plus.

[@betsyforever8689]

👏👏👏 l'uniformisation mondialiste passe par toutes les failles ! Heureuse de constater que je ne suis pas là seule à dire que ce qui est dit "moderne" est du réchauffé, d'ailleurs la mode est aux reprises, le plus souvent altérant plus que magnifiant les originaux.

[@spicymum4010]

Excellente explication ! Et quelle surprise que de vous voir jouer du piano 😍 !!!!!

[@ribpaie]

Mons Pagani décidément moi qui aime la musique travail de l'homme fantastique sur ce matériaux brute qu'est le son la profondeur de votre reflection !! J'admire Respect Monsieur je comprends mieux pourquoi l'on ne vous voie pas et surtout que l'on ne vous écoute pas dans les grands medias

[@Ced77000]

Magnifique exposé

[@Nergual57]

Je découvre à peine.. et juste, magnifique. Merci M. Pagani pour le partage de cette réflexion. Merci

[@jacquesparisdix7530]

Doumé, berceur d'âme, révélateur d'humanité, ensorceleur de connaissance... Magantulu !

[@Mandara57250]

Jazz, philo et Pagani : suis je au paradis ?

[@ined9460]

Je ne suis pas forcément d'accord concernant la critique sur la non-évolution du Rock , certes la métrique est souvent la même mais la métrique n'est pas la seule équation d'un morceau. Il y a l'atmosphère , la mélodie... Puis le rock au fil des années s'est diversifié : Rockabbilly, Rock Psyché , puis progressif , avec changement de métriques , introduction et conclusion complexe... Donc pour moi il y a une évolution.

[@gabrielforet4098]

"comme tous les bons musiciens, il joue avec notre attente" , c'est trop ça! Sinon ça rapelle aussi quand il disait que "ce qui fait la richesse du jazz, c'est son impureté", cad la fausse note...

[@alexalke1417]

Pas seulement la fausse note, mais aussi le groove et le swing.

[@baddriddimworkshop]

vous l'avez déjà entendu jouer, pour dire qu'il est bon musicien?

[@gabrielforet4098]

@@baddriddimworkshop Vous voulez-dire est-ce que j'ai déjà entendu Miles Davis? (il parlait de Miles Davis)

[@baddriddimworkshop]

@@gabrielforet4098 non pagani

[@leonisbacher1772]

Merci pour votre analyse, j'aimerai partager cette vidéo qui va dans la continuité de ce que vous évoquez à propos de Freud, de la notion de mort et de répétition @10:25 kzbin.info/www/bejne/kGqqqqyKopZ-ms0

[@EddyJaber]

Pour ce qui est de la polysémie langagière autour du mot "populaire", je sais que ce problème est en grande partie résolu aujourd'hui car dans mes études de musicologie, quand on étudiait la musique Mongole ou Indienne on parlait de musique "traditionnelle". Du coup l’appellation fonctionne bien puisque renvoyant à la tradition culturelle du pays concerné elle exclu totalement la soupe commerciale mondialisée, et ainsi il n'y a plus de confusion.

[@rogerhonore]

Eddy Jaber Bien sûr et quand on dit "pop" on a tout dit. Cependant l'invention du mot est récente et du temps du Rock l'adjectif n'existait pas. Je crois bien que Pagani a levé un lièvre qui, maintenant qu'il est lancé, n'a peut-être plus besoin de tout ce substrat polysémique langagier.

[@somniansvulpes]

Juste une petite question: comment comprendre alors ces musiques traditionnelles comme la musique bretonne qui sont basées sur la répétition avec un motif qui se répète sans cesse par écho sur un rythme entêtant ? Un exemple: kzbin.info/www/bejne/mpzLh3h_pLqBqas

[@baddriddimworkshop]

ouf! à un moment j'ai cru être tout seul. Merci, tellement! Et à vous au moins, on ne vous a pas répondu que "Pagani vous répondra bientôt dans un vidéo"....

[@louisxav1091]

Oui, la musique, est aussi sensiblement lié, sinon plus, à son terroir que ne l'est une plante... (térritorialisation et détérritorialisation de la musique, disait Deleuze, excusez-moi de citer le suppôt du neo fascisme libéralo-libertaire réactionnaire anti-rationnaliste nazi méchant). C'est un abatardissement intégral de la musique qu'impose le capital de la musique, (comme le disait Einstein, avec ce genre de musique plus besoin de cerveau juste d'une moelle épinière).

[@STATUS-te2uc]

Vous avez une analyse très biaisée de la musique rock, qui est certes celle d'un admirateur du Jazz et de sa créativité, mais qui témoigne fondamentalement de votre désintérêt de la musique que vous dénigrez. Vous semblez incapable, et je le déplore profondément, de comprendre qu'une bonne partie des origines du rock et de ses descendants vient d'une volonté d'émancipation de ces mêmes musiciens que vous glorifiée En effet dans les années 50 le jazz s'embourgeoise, est de plus en plus récupéré par une industrie qui le contraint. Et donc les musiciens qui refusent cette contrainte s'émancipent en cherchant autre chose. Je pourrais développer des heures, mais je pense avoir dit l'essentiel. En faisant cette vidéo, vous ne faites montre que de votre inculture de toute la richesse musicale qui sous-tend une industrie certes déplorable, mais qui n'est que l'image standardisée d'une réalité beaucoup plus riche. En définitive, vous tombez dans le piège de l'industrie musicale : vous avez fini par croire que la musique se limite à ce que l'industrie musicale produit. Quel dommage, vraiment !

[@VictorLIBON]

@Dominique Pagani Votre vidéo "récupérée par moi. plus.google.com/u/0/+VictorLIBON/posts/hSqtEtdVuEA J'espère que vous ne m'en voudrez pas pour avoir pris cette liberté, car je m'en voudrais à jamais, d'avoir contrarié ce philosophe qui ne cesse, sinon de m'inspirer, tout au moins de m'encourager à persister dans ma réflexion! Un tout grand bonhomme, ce Pagani!

[@baddriddimworkshop]

Vous devriez écouter AUTECHRE pour ne citer qu'un exemple, il y a des musiques "modernes" sacrément chiadées et qui ne sont pas faites pour vendre au plus grand nombre, alors soit il y a des poissons volants, et même si en parole vous vous gardez de faire des généralités, j'ai tout de même cette impression lorsque je vous entend parler musique, que vous avez les tendances réactionnaires de celui qui ne voit pas plus loin que le bout de son tube cathodique. Je suis d'accord avec vous sur le fond, mais je ne suis pas certain que le problème vienne de la musique dite populaire (populiste ouai!), mais plutôt de l'uniformisation des références et des codes. Vous savez, on peut aussi cesser de parler musique pour parler SON,; le son, est une science à part entière (je le sais mieux que personne, c'est mon métier de m'en servir), la musique par contre c'est des maths et voilà tout. Il existe diverses manières de faire vibrer la corde sensible d'un être. Avez vous déjà été devant un sound-system (une grosse sono en façade avec des basses énormes qui émulent une centaines de percussions qui joueraient en cadence) pour ressentir ce qu'est réellement la transe dont vous parlez, alors que c'est logique que celle ci ne se pointe pas grâce à l’intellect, mais par les sensations. Et bien sûr que le jazz c'est la musique classique du 20ieme siècle (désolé, mais pour un néophyte, il va falloir écouter et réécouter, avant d'être capable d'apprécier, et c'est un créole louisianais, et un fan de Jimmy Smith qui parle ici), qui oserait nier ça??? Mais il n'y a pas que les notes et les harmoniques dans le son, il ya aussi le rythme, la texture, le timbre, le grain (ça apparemment vous êtes complètement passé à coté, avec tout mon respect, vous êtes un peu à la bourre) et de là partent toutes les musiques populaires de tous les petits peuples divers (les paramètres d'une cornemuse, ou ceux d'un accordéon, ou encore d'un orgue qu'il soit à vent ou Hammond, ça compte la palette sonore)... on peut utiliser autre chose que des cordes ou du vent pour faire du son (de la musique? on en plus en 1720 désolé), nous avons devant nous un panel immense de possibilités, et si monsieur tout le monde s'en laisse conter par la grande distribution, la "musique" populiste n'en est qu'un des symptômes...

[@PhilosopheravecDominiquePagani]

Bonjour et merci pour votre message, Dominique vous répondra bientôt dans une vidéo !

[@baddriddimworkshop]

@@PhilosopheravecDominiquePagani Après m'avoir lu j’espère.... (ou aurais-je été placé dans un paquet par un intermédiaire qui comme son maître généralise avec l'outrecuidance de ceux qui se croient supérieur avant même d'avoir pris une minute pour observer)... Non parce que je ne suis pas Begaudeau, et je dis pas exactement la même chose, le voir citer nofx pour contredire plouscard m'a fait sauter au plafond, comment peut on oser faire référence à un groupe merdique distribué par virgin records ? Bien sûr que Pagani ne me répondra pas, vous me prenez pour un idiot ou quoi, alors ça c'est magnifique et limpide quand à la façon de concevoir le monde des gens comme vous, (du coup je fait pareil, vous voilà catalogué), allez au moins faire écouter Autechre à votre gourou, et après IL me répondra si il a envie. Et pas besoin de faire une vidéo, un petit mot suffira. Mais pour qui ils se prennent ces gens qui font des réponses par lot sans même lire les gens qui prennent le temps de les commenter? Même embaumé Lénine est mort, même au panthéon, voltaire a disparu; les êtres "supérieurs", "les philosophes" guidant les masses, c'est terminé! Comment peut on ne pas voir ça???? Qu'il me lise votre maître, avant de me répondre, je n'ai que faire du copié collé d'un tout me disant qu'il ME répondra alors qu'il ne m'a même pas entendu. En plus je suis prêt à parier que ça n'aura rien à voir avec ce que je dis, sa vidéo sensée me répondre; vos arguments de marxistes sous logiciel sont tellement prévisibles et formaté (je fais comme VOUS un beau paquet de gros! et tout le monde en rééduc tant qu'on y est...) qu'on sais d'avance que vos démonstrations d’intellectualisme masturbatoires et agencées à la calculatrice ne servent qu'à vous rassurer, mais ne changeront rien au réel ni au sens de l'histoire. Car dans la vie des êtres vivants il a des impondérables, des individualités, et que vous soyez les rois du calcul ou pas, on n'obtiens pas dé résultat juste en omettant la marge d'erreur, c'est ce qu'on appelle le Chaos, vos cadres ne sevent qu'à vous rassurer, une fois de plus, mais vous empèchent de voir que le monde est en évolution constante, Et même Bergstein, en finissant le capital, plaisant pour le coup aux idée de ceux qui enseignent en école de commerce, s'était bien gourré, car il avait oublié le facteur chaotique de l'évolution perpétuelle d'un monde en mouvement, passant, comme tout ceux de votre école, à coté de bien des paramètres, car les idéologues qui formatent, oublient systématiquement le facteur humain, et vous savez pourquoi? Parcequ'ils les méprisent ces humains qu'il tentent de régenter. Jamais de considération pour celui qui s'exprime en face, tiens pour répondre avec un de vos termes (expression de vieux s'il en est), ça fait très communisme "à papa" ça non?. Il n'y a qu'à regarder les commentaires en dessous, des louanges de cinq mots, pour comprendre que vous n'êtes plus que des gourous parmi d'autres sur un marché (oui oui, un putain de marché) toujours plus grandissant, d'idéologues faisant rentrer des carrés dans des ronds, voilà ou vous en êtes à prendre les gens pour des cons... Le sens de l'histoire c'est Proudhon (parceque lui il la connaissait l'humanité, ce n'était un gosse de riche trousseur de bonne incapable de s'assumer et de se remonter les manches quand il faut se rendre à l'évidence que les mômes ont la dalle), pas Marx, car le monde n'est PAS une feuille de papier millimétré (on les connait vos cinq phrase types sur le sujet hein), et après avoir plus que participé à foutre les sociétés en l'air, c'est avec un immense dépit, que vous assisterez à l'association des indépendants, s'organisant par ce que vous considérez être le bas.... Ouvrez les yeux; c'est en cour, et on en reparlera des musiques populaires, car elles sont ce qui fait entrer les gens grâce à leur ESPRIT, dans la danse et dans la transe, parce que quand on est ensemble on fait des rondes et on saute en cadence, en écoutant chanter les témoignages de la vie, avec des mélodies basiques et des rythmiques répétitives, DANS LE MONDE ENTIER ET DEPUIS LA NUIT DES TEMPS. Et au final, ce qui change d'un cadre à l'autre, c'est le son de l'instrument de tête et la gamme utilisée(mais pas parce qu'on en connait la mathématique). Putain mais quel manque de respect! Vous l'êtes bien réac, et bordel j'ai rien à voir avec un ,de ces post-modernes, qui sont l'autre face d'un pièce dont vous êtes le pile...

[@danielarias9047]

@@baddriddimworkshop Vous attendez d'être lu, mais vous n'écoutez pas. Le dialogue risque d'être difficile. C'est certainement pas sur cette chaîne que vous trouverez des gens croyant à un monde dessiné sur papier millimétré. Et ce n'est certainement pas chez les communistes que cette pensée existe sinon pourquoi tenteraient ils des révolutions si tout était écrit d'avance il suffirait de laisser tourner l’horloge ou de danser comme vous le suggérer. Lisez un peu l'histoire des mouvement révolutionnaires menés par les communistes et vous y trouverez la complexité des contextes, des alliances et les épreuves de la réalité du monde. Cette histoire n'est faite que de compromis, d'essais et d'erreurs, de corrections, d'ajustements, de pris en compte de la diversité des sociétés. Le marxisme n'est pas la bible. Des communistes qui connaissent l'humanité il y en énormément et nombreux l'ont payé de leur sang par millions, ils ne tapaient pas sur des tambours, il fabriquaient la société, les usines, les armes et les soldats qui ont anéanti le nazisme pour que l'on puisse aujourd'hui discuter musique et faire le SON qui nous plaît. Les partis communistes sont les plus grands partis de masses qui ont permis à des ouvriers comme Croizat, Thorez, d'installer la sécurité sociale, le statut de la fonction publique, la nationalisation des industries stratégique, l'université à la française et j'en passe. Et cette construction s'est appuyé sur une théorie que vous confondez avec de l'idéologie. Une partie de ma famille a été exterminée par les franquistes, d'autres dont mon père ont connu la famine, aujourd'hui en Espagne des dizaines de milliers sont encore dans des fosses communes, dans l'indifférence, des familles brisées, séparées par l'exil, des enfants volés, j'espère que ton SON en parlera un jour, eux comme des millions de communistes se sont engager jusqu'au sacrifice ultime. Seuls deux pays ont aidé les Républicains l'URSS et le Mexique et des milliers de volontaires qui avaient compris l'importance des écrits de Marx et de Lénine, du manifeste du Parti Communiste. Les mômes qui ont la dalle s'est toujours poignant, à tel point que les franquistes et la phalange en Espagne avaient organisé avec la grande bourgeoisie la charité pour donner à manger et désinfecter le linge, oui les mêmes fascistes criminels ont nourrit en partie les plus pauvres pour les maintenir plus longtemps sous domination de la bourgeoisie. Avoir de bons sentiments ne renverse pas les rapports de production, seule la révolution durable le permet. L'association des indépendants, organisée par le bas ? Quelle indépendance ? l'indépendance est un fantasme nous naissons vivons et mourrons en société et nous ne pouvons nous mouvoir que dans son cadre avant de le modifier. L'organisation par le bas ? Les ZAD, gilets jaunes, l'anarchisme ? Sans connaissances, sans théorie, sans science ? En rejetant les apports du marxisme et des pensées qui précédent ? Curieux de vouloir bâtir sur du vent ; aucun exemple durable n'existe dans l'histoire d'une telle réussite. Pour l'instant je ne vois pas les effets de cette organisation par le bas, imperceptible dans le monde du travail et dans le quotidien des masses. Mais peut être suis-je mal informé à vous de nous instruire sur cette organisation spontanée naissante. Si vous êtes sincères, étudiez, étudiez, étudiez. Laissez les insultes pour les valets des officines à trolls payées pour pourrir la société et si vous souhaitez le débat essayer d'argumenter dans le calme.

[@baddriddimworkshop]

@@danielarias9047 Mais même si je souhaoitait èbatre, ya persone au bout du fil, on me répond par paquet, on nie mon individualité, ya persone pour écouter, par contre pour répondre, pour discourir, pour affirmer; là ya du monde hein. J'ai pas le temps de répondre à tout là, t'façon on la connait par coeur là rengaine, elle sent le rance à avoir trop trainé. Mais vous n'avez pas honte de partler d'Espagne quand même, car les votres ont massacré leurs alliés par milliers, vous savez ceux qui n'était pas des lobotomisés aux ordres de moscou (ouai ouai yen a pas un sur cent, vu que vous les avez exterminés), ceux qui justement n'adheraient pas à leur IDEOLOGIE TOUTE D'UN BLOCK. Pas une bible non, on n'a jamais prévu le pardon chez vous, mais un LOGICIEL je dirais. Une pensée au passage pour Makhno et les siens, et même pour tout les Ukréniens qu'on a laissé crever comme des chiens, au nom du colectivisme bureaucrate. Franchement vous n'avez pas honte. Et en plus, ayant compris d'ou je viens, parler d'espagne, vous donnez juste le baton pour vous faire battre. Là j'ai pas le courage ni le temps d'y passer une plombe. Mais relisez moi, puis relisez vous; vous parlez passé, je parle à venir.... Et si on comptait les morts ça vous dit, vous voulez vous comparer aux nazis, question résultat, qu'on se marre cinq minutes? Crasse hypocrisie! "Oon savaaiiit paaaas!" laisse moi rire; mais alors, il est OU le bon communisme, celui qu'il faut prendre en exemple svp? Chez un intolérent bourgeois trousseur de bonne imbu de sa persone, tetu comme une mule, et incapable de s'assumer? Pardon hein, mais pour le coup, moi je sais. Vos blablas passéistes et courts de vue ne convaincs que vous, et les trois potes qui vous restent, en train faire vos deniers soubressauts car quand s'est agit de faire le choix entre haine et intérets de classe, ils se sont tous barrés au FN. Allez, salut va... Et bien l'bonjour à kim jong il, la voilà la façon de faire de vos héros; vos solutions durables (celle là aussi on la connait, de récitation, t'as rien d'original?), c'est écrit en taches de sang partout sur la planette... Vive l'association des autonomes! Séparatisme intégral; maintenant! On vous regardera vous entre tuer à la longue vue, ça nous fera plus de place.... On ne se base pas sur rien, c'est juste que c'est pas dans ton logiciel, t'est passé à coté, vu que t'était occupé à apprendre par coeur...

[@danielarias9047]

@@baddriddimworkshop C'est bien ce que je pressentais, un des nombreux trolls d'extrême droite. Comme vous êtes prévisibles. Seul argument l'insulte, rien de factuel, le néant.

[@RalfAnodin]

Critique trop binaire à mon goût.

[@roideschats8799]

Le jazz n'a rien à voir avec l'esclavage, mais avec le night-clubs urbains où des "noirs exotiques" distrayaient les bobos américains de l'époque. Il puise tous ses canevas dans la musique européenne. La gamme pentatonique, la superposition majeur-mineur, et tout le reste ont été inventés par les européens depuis longtemps. Bref, le jazz n'a aucun apports conceptuels. C'est simplement la musique urbaine du nouveau capitalisme dominant passé en Amérique. Et son énergie première vient de là, de la société américaine. Tout l'habillage romantico-humaniste est pure démagogie. Par contre, je suis tout à fait d'accord sur sa totale stagnation depuis au moins les années 1950. Et je parle pas de la suite (rock, rap, électro, etc.). Mais le jazz, bien loin de représenter un progrès, a précisément matérialisé ce passage dans l'enfermement rythmique et harmonique aliénant de la modernité capitaliste, et de la nouvelle sociabilité. Et pour cela, le capitalisme est allé puiser dans les ritournelles des night-clubs du nouvel épicentre de la domination. Quant à la "déstabilisation" des compositeurs classiques européens, elle provient bien plus de la nécessité de rester dans le jeu mondain que d'une déstabilisation musicale. D'ailleurs, les tentatives d'intégration du jazz au classique restèrent quasi sans suite.

[@PhilosopheravecDominiquePagani]

Merci pour votre message, Dominique prendra le temps de répondre en profondeur à votre message dans une prochaine vidéo. Très bonne journée à vous !

[@danielarias9047]

Pour qu'il y ait des "noirs exotiques" aux USA il a fallut auparavant de riches propriétaires pour importer les ancêtres de ces musiciens au fond des cales, issus d'un marché lucratif. Du côté des consommateurs bobos de l'époque ils sont de ceux qui ont profité de l'essor économique des USA durant le XIX siècle, essor en grande partie dût au développement agricole et à l'ouverture du commerce international, parfois au son de la canonnière comme Perry le fit avec le Japon. Cette musique a bien une base matérielle sur laquelle se développe la société où elle voit sa naissance, une société esclavagiste où la bourgeoisie consomme les noirs dans les champs de coton, comme dans les night clubs, les chantiers, les usines, les stades ou encore à la guerre. C'est juste une remarque amicale sur le tout début de votre message. Sur le reste je suis ignorant en technique musicale.

[@roideschats8799]

@@danielarias9047 il y a un décalage dans le temps et l'espace. L'esclavage est aboli largement avant l'apparition du jazz, dans les années 1780 dans les états du nord, et en 1865 (après la guerre) dans les états du sud. Le jazz apparaît donc des décennies après la fin de l'esclavage. Et il apparaît dans les night-clubs des grandes villes industrielles, très loin du vieux sud rural. La base matérielle du jazz n'est donc ni esclavagiste ni rurale. De même que le rap pratiqué par des maghébins en France n'a rien à voir avec les colonies (disparues depuis longtemps et situées de l'autre côté de la Méditerrannée) ni avec la musique traditionnelle populaire maghrébine. Le rap n'est d'ailleurs pas "la musique des maghrébins", mais "une musique pratiquée par certains maghrébins" qui n'engage qu'eux-mêmes. Ce qui me paraît raciste, c'est de croire que "les arabes expriment leur souffrance" en chantant du rap, et que "les noirs ont le rythme dans la peau et expriment leurs racines dans le jazz"... ce sont là clichés exotiques et racistes de bobos souvent blancs se donnant une bonne conscience humaniste (attention, je ne parle pas de vous, mais des gens qui le font). Sur le thème après les "méchants négros" voici les "gentils négros"... deux manières de déshumaniser et nier la réalité matérielle de ces gens. Ils ne sont ni gentils ni méchants (pas plus que vous ou moi), et ne sont pas des négros (ce sont des êtres humains définis par eux-mêmes). L'idéologie autour du jazz est largement surdéterminée par les catégories intellectuelles du racisme WASP qui est très spécifique. Encore une fois, mon but n'est pas de dire du mal du jazz ou de quoi que ce soit d'autre. Mais simplement de déconstruire le discours idéologique de la classe dominante à ce sujet.

[@danielarias9047]

@@roideschats8799 Du coup comment interpréter la "surreprésentation" des musiciens noirs dans l'imaginaire du musicien de Jazz, est-ce que ça correspond à la réalité ou seuls les jazzmen noirs sont mis en avant ? Serais-ce dans ce cas une manière pour la classe blanche WASP, riche, éduquée de donner une place à des représentants de la classe opprimée et racisée ? Tout comme dans l'athlétisme en Amérique ou en France dans le foot et les vedettes de RAP, tout en cantonnant ces représentants dans des secteurs bien cloisonnés. Masquer la discrimination sous une apparente intégration. On parle rarement de peintres ou sculpteurs noirs, maghrébins, de musiciens "classiques",... ça pose des questions intéressantes.

[@roideschats8799]

@@danielarias9047 bien sûr ! ... c'est du même genre. Ca n'interdit pas aux gens d'apprécier Miles Davis ou tel rappeur. Mais qu'on cesse de nous psalmodier cette propagande. Il y aurait tant à dire. Quand à la surreprésentation des noirs dans le jazz. Elle a supposément une double origine. En effet ce biais exotico-médiatique diversitaire. Mais par ailleurs, l'entrée effectivement massive au tournant du 20ème siècle sur le marché de la musique de noirs authentiquement talentueux. Tout comme la chute de l'URSS a vu débarquer les artistes et les sportifs de l'est. Et ils se sont lancés spontanément dans ce milieu en dynamique avec succès. C'est une logique de vases-communicants démographiques. Mais on voit bien que c'est fini depuis longtemps, et que l'épicentre énergétique de l'art contemporain s'est déplacé ailleurs. C'était générationnel. On passe aussi complètement sous silence comment les jazzmen se sont trouvés aux côtés des musiciens blancs auprès desquels ils ont appris. Le jazz repique énormément de rythmes venus d'Europe (d'Europe centrale notamment , mais pas que). De même sur l'harmonie. Tout cela n'est pas tombé du ciel, mais a été masqué dans les biographies au profit de "légendes romantiques de bad boys". On a écrit l'histoire. Par ailleurs, la musique américaine au tournant du 20ème siècle trépidait d'avant-garde où tous se mêlaient noirs et blancs. Et en un sens, le jazz, avec sa rationalisation harmonique, mélodique, rythmique, "smooth" a été une formidable opération de contre-révolution musicale (de même qu'Hollywood a signé l'enfermement et la rationalisation du symphonique). La véritable avant-garde américaine (qu'on songe à Henry Cowell, ou Leo Ornstein le professeur de John Coltrane) a été massacrée. Et le jazz a été peu à peu orienté vers un cul-de-sac commercial et bobo. Et puis on a évité de mettre en avant des gens comme Paul Robeson (par ex.) au profit de psychédéliques sans danger qui fumaient des joints à Saint-Germain-des-Prés. Encore une fois, ça n'enlève rien à leur talent, mais ça replace le contexte. Il fallait du "révolutionnaire mais pas trop". Concernant les noirs dans le classique, il y en a beaucoup, notamment à l'opéra. Mais ils ne sont pas médiatisés quand ils refusent de chanter du negro-spiritual, de parler de l'esclavage ou de défendre black-lives-matter.. (on songe dernièrement à Lawrence Brownlee). Quand ils se pensent comme homme et non comme noir. Et on voit donc le fond du problème : l'antiracisme veut continuer le racisme, en continuant à forcer le noir à se penser comme noir et non comme homme.